Les eaux souterraines sont la principale source d’eau potable pour de nombreuses communautés, mais une crise se profile en dessous. Les liquides en phase non aqueuse (LPNA) sont des polluants liquides organiques relativement incompatibles avec l’eau, tels que les produits pétroliers, le goudron de houille, les solvants chlorés et les pesticides. Bien que ces polluants ne soient pas faciles à détecter, la menace qu’ils représentent pour les sources d’eau ne peut être sous-estimée. Cet article explorera en profondeur les causes et les mécanismes de mouvement des NAPL, leurs dangers pour les sources d’eau souterraine et les méthodes d’élimination possibles.
Les NAPL sont libérés à partir de diverses sources ponctuelles, notamment l’élimination inappropriée de produits chimiques, les fuites de réservoirs de stockage souterrains, les rejets d’eaux usées et les infiltrations provenant de décharges. Ces polluants pénètrent dans un environnement bien défini, mais leur mouvement est extrêmement complexe et de nombreux facteurs influencent leur comportement.
Le comportement de contamination des NAPL est guidé par la composition du matériau souterrain et ses propres propriétés. La compréhension de ces paramètres est donc essentielle pour développer des stratégies de remédiation appropriées.
Avant 1978, la contamination des eaux souterraines ne faisait pas l’objet d’une attention suffisante. À l’époque, on croyait généralement que l’eau filtrerait et éliminerait automatiquement les impuretés du sol. Cependant, avec le développement de la science et de la technologie, en particulier l’émergence de la technologie de chromatographie en phase gazeuse, nous avons une compréhension plus approfondie de divers polluants organiques.
Le mouvement dans le sous-sol est divisé en deux zones principales : la zone non saturée et la zone saturée. Le comportement des NAPL dans la couche insaturée est complexe car ils interagissent avec l’eau et l’air, ce qui les amène à se transformer en phase gazeuse ou à s’adsorber sur des particules solides.
Une fois que les NAPL atteignent la couche de saturation, les liquides légers en phase non aqueuse (LNAPL) flottent à la surface de l'eau, tandis que les liquides lourds en phase non aqueuse (DNAPL) coulent, ce qui est essentiel pour les suivre et les éliminer.
Alors que les premières stratégies d’assainissement se concentraient sur l’extraction et le traitement de l’eau, elles n’ont souvent pas permis d’obtenir les résultats souhaités en raison des débits élevés des eaux souterraines. Les technologies modernes d’assainissement se sont diversifiées et incluent l’ingénierie physique, les réactions chimiques et les méthodes d’assainissement biologique.
Les méthodes de remédiation physique telles que l’extraction et le pompage sont relativement efficaces pour éliminer les LNAPL. Pour les DNAPL, des techniques plus sophistiquées sont nécessaires pour empêcher une propagation supplémentaire.
Pour les DNAPL, une remise en état précoce est généralement recommandée car leur présence à long terme dans les eaux souterraines peut entraîner une contamination plus grave.
L’assainissement chimique repose sur des réactions redox pour éliminer rapidement les polluants, mais le défi est que les réactions secondaires peuvent conduire à une nouvelle contamination.
La biorestauration est l'une des méthodes qui suscite de plus en plus d'intérêt. Elle accélère la dégradation des substances toxiques en favorisant la croissance des micro-organismes. Cependant, l’efficacité de cette méthode est limitée par l’environnement.
Les problèmes environnementaux devenant de plus en plus graves, la recherche et la gestion des NAPL deviennent de plus en plus importantes. À l’avenir, nous pourrons peut-être développer des technologies de détection et des méthodes de remédiation plus efficaces pour protéger nos précieuses ressources en eaux souterraines.
Alors, face à une menace aussi invisible, que pouvons-nous faire pour protéger nos approvisionnements en eau ?