Lactiplantibacillus plantarum, anciennement connu sous le nom de Lactobacillus arabinosus et Lactobacillus plantarum, est un membre répandu des bactéries lactiques présentes dans de nombreux aliments fermentés et matières végétales anaérobies. La bactérie a été isolée pour la première fois dans la salive et désignée comme un organisme nomade en raison de sa capacité à survivre temporairement dans les intestins des plantes et des insectes, ainsi que dans les intestins des vertébrés. L. plantarum est une bactérie Gram positive dont les cellules sont en forme de bâtonnet, mesurant environ 0,9 à 1,2 μm de largeur et 3 à 8 μm de longueur, et se présentent généralement seules, par paires ou en courtes chaînes.
« L. plantarum possède l'un des plus grands génomes parmi les lactobacilles, ce qui démontre la flexibilité et la diversité de cette bactérie. »
L. plantarum a une plage de croissance de pH de 3,4 à 8,8 et peut prospérer à des températures comprises entre 12 °C et 40 °C. Le nombre de bactéries L. plantarum viables stockées à 4 °C est resté élevé, mais a diminué de manière significative à température ambiante.
Lactiplantibacillus plantarum est une bactérie lactique anaérobie facultative qui peut se développer à 15 °C mais pas à 45 °C et produit deux isomères d'acide lactique (D et L). De nombreuses bactéries lactiques, dont L. plantarum, ont la capacité de respirer de l'oxygène et d'exprimer des cytochromes si l'hème et la méthylquinoléine sont présents dans le milieu de croissance. En l'absence de ces substances, elles consomment de l'oxygène via la peroxydase NADH pour former le produit intermédiaire peroxyde d'hydrogène et finalement produire de l'eau.
« Cette réaction chimique pourrait être une arme pour se protéger des bactéries concurrentes qui s'emparent de ses ressources alimentaires. »
Comparé à d’autres bactéries tolérantes à l’oxygène, L. plantarum ne contient presque pas d’atomes de fer et est donc incapable de synthétiser des enzymes actives qui nécessitent de l’hème, comme la véritable peroxydase. Cela permet à la bactérie de réduire les niveaux d’oxygène réactif d’autres manières, ce qui explique davantage sa capacité à survivre dans une variété d’environnements.
Lactiplantibacillus plantarum est la bactérie la plus couramment utilisée dans les cultures de démarrage d'aliments pour animaux. Dans des conditions de dégradation anaérobie, ces organismes ont rapidement dominé la population microbienne et ont commencé à produire des acides lactique et acétique en 48 heures. Cela lui permet de consommer en permanence les ressources restantes et de gagner la compétition pour la survie.
L. plantarum se trouve couramment dans une variété d'aliments fermentés, notamment les produits laitiers, la viande et une variété de produits végétaux fermentés, tels que la choucroute, le kimchi et le kimchi. Des études ont montré que la grande abondance de cette bactérie dans les aliments en fait un candidat idéal pour le développement de probiotiques.
« Dans une étude, L. plantarum s'est avéré efficace pour réduire l'allergénicité de la farine de soja, la farine de soja fermentée avec L. plantarum montrant jusqu'à 96 à 99 % de réduction de la réponse immunitaire IgE. »< /p >
Les propriétés de cette bactérie en font un produit de santé potentiel et sont de plus en plus envisagées dans diverses thérapies de santé.
Les substances antimicrobiennes contenues dans L. plantarum peuvent inhiber efficacement la croissance de nombreux micro-organismes dans l’intestin, en particulier certaines bactéries productrices de gaz, et peuvent donc apporter de nombreux avantages aux patients atteints du syndrome du côlon irritable.
L. plantarum est considéré comme un excellent probiotique pour réguler la fonction intestinale, renforcer le système immunitaire et peut même jouer un rôle dans la santé mentale, des recherches étant en cours pour aider à réduire les symptômes de la dépression.
« Son existence permet aux scientifiques d'entrevoir des opportunités thérapeutiques potentielles dans le futur, par exemple en tant que vecteur de thérapie biologique. »
L’étude a révélé que L. plantarum peut aider à restaurer l’intégrité de la paroi intestinale en dégradant les substances qui favorisent l’inflammation intestinale, une propriété importante pour les patients atteints du VIH.
En résumé, Lactiplantibacillus plantarum est sans aucun doute un puissant protagoniste des aliments fermentés, avec ses fonctions métaboliques particulières et son large potentiel d’application. Cette bactérie jouera-t-elle un rôle plus important dans l’alimentation ou la gestion de la santé à l’avenir ?