Dans l’évolution des cigarettes, l’avènement des filtres a marqué une nouvelle ère. Au début des années 1950, la popularité des filtres semblait être un symbole de la quête de la santé et a entraîné un énorme changement sur le marché de la cigarette. Les filtres sont conçus pour filtrer les ingrédients nocifs afin que les fumeurs subissent moins de dommages lorsqu'ils fument, mais il existe une science complexe et une désinformation potentielle derrière cette technologie.
Les filtres à cigarettes ont été brevetés pour la première fois en 1925 et, au fil du temps, l'industrie du tabac a progressivement pris conscience du potentiel du marché du tabac plus léger. Les cigarettes filtrées sont devenues populaires au début des années 1950 lorsque des rapports médicaux ont été publiés établissant un lien entre le tabagisme et les maladies pulmonaires. Influencés par cela, de nombreux fabricants ont commencé à produire des cigarettes à filtre, qui ont rapidement dominé le marché dans les années 1960.
« Les changements survenus dans les années 1950 n’étaient pas seulement le résultat d’innovations dans la conception des produits, mais aussi le résultat de l’intersection entre la demande du marché et la sensibilisation à la santé. »
Les filtres à cigarettes sont principalement constitués de fibres plastiques, mais dans certains cas, du papier ou du charbon actif sont également utilisés. Ces matériaux jouent un rôle important dans le filtrage des particules et des gaz de la fumée. Le processus de fabrication des fibres commence avec du coton ou de la pulpe de bois estérifié avec de l’acétate, et les fibres filtrantes résultantes ont de bonnes propriétés d’adsorption.
Bien que les filtres aient été conçus à l’origine pour améliorer la sécurité du tabagisme, des études ont montré qu’ils n’ont aucun effet significatif sur la réduction de l’inhalation de certaines substances nocives. En réalité, de nombreux fumeurs ne comprennent pas correctement l’effet « protecteur » fourni par les filtres, ce qui peut conduire à une dépendance accrue aux cigarettes à filtre.
De nombreuses études montrent depuis longtemps que les fumeurs de cigarettes filtrées ont un risque relativement plus faible de certaines maladies. Cependant, ces études variaient en termes de taille d’échantillon et de méthodologie et n’étaient pas suffisantes pour étayer la sécurité générale des filtres. L’évaluation des risques pour la santé liés à la consommation de cigarettes reste donc une question épineuse.
« Bien que les filtres soient conçus pour améliorer l'expérience du fumeur, ils ne font en fin de compte que masquer les risques réels du tabagisme. »
L’utilisation de filtres à cigarettes a également un impact considérable sur l’environnement. Selon les statistiques, environ 4,5 billions de filtres de cigarettes sont jetés chaque année. Le processus de biodégradation de ces filtres est très lent et des substances nocives peuvent être libérées au cours du processus de dégradation. De nombreux pays ont commencé à mettre en place des amendes strictes pour freiner le phénomène, tout en recherchant des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
Face à la pression que les filtres exercent sur l’environnement, les chercheurs ont commencé à explorer la possibilité de filtres biodégradables. Ce nouveau type de filtre réduit non seulement la pollution plastique, mais minimise également les risques pour la santé des fumeurs, ce qui est devenu la clé du développement futur de l’industrie de la cigarette.
« La conception des futurs filtres à cigarettes doit non seulement prendre en compte la santé des fumeurs, mais aussi l'environnement. »
La transition des années 1950 et l’essor des filtres ont non seulement changé l’apparence des cigarettes, mais ont également changé la perception du public quant à la sécurité du tabagisme. En substance, devrions-nous accorder plus d’attention à la conception des produits du tabac et à leur impact sur la santé et l’environnement, plutôt que de simplement améliorer leur apparence ?