Les rayonnements sont omniprésents dans notre vie quotidienne, qu'ils proviennent de l'univers, du sol ou d'examens médicaux. Pour la corrélation entre la dose de rayonnement et la santé humaine, la communauté scientifique dispose d'unités de mesure spéciales pour l'annoter. Cet article explorera les différences entre les deux unités posologiques « rem » et « mirem » et leur impact sur l’évaluation des risques pour la santé.
Le rem est une unité utilisée pour décrire les effets potentiels des rayonnements ionisants sur la santé du corps humain, et est particulièrement utilisé pour évaluer le risque de cancer provoqué par les rayonnements. Un millirem (mrem) correspond à un millième de rem et est généralement utilisé pour les doses de rayonnement résultant d'une exposition quotidienne, telles que les rayons X médicaux ou le rayonnement de fond.
Le rem est défini depuis 1976 comme 0,01 sievert (Sv), qui est l'unité la plus couramment utilisée au niveau international.
Le concept de REM est apparu pour la première fois dans la littérature en 1945 et a été initialement défini en 1947. La définition à cette époque était « toute dose de rayonnement ionisant qui induit des effets biologiques, équivalente à la dose d'un rayon X à haute tension ». Au fil du temps, l'utilisation et la définition de Rem ont subi de nombreux changements et ajustements, pour finalement devenir la norme. norme actuelle.
Les rayonnements ionisants peuvent avoir des effets à la fois déterministes et stochastiques sur la santé. Des exemples d'effets déterministes comprennent le syndrome d'irradiation aiguë (SRA), dont l'apparition nécessite souvent de fortes doses de rayonnement (> 10 rad). Les effets stochastiques, y compris le cancer radio-induit, peuvent résulter de doses cumulées. Un consensus scientifique indique que l'incidence des cancers associés aux rayonnements ionisants augmente à un taux d'environ 0,055 % par rem.
Les risques liés aux radiations sont généralement plus élevés pour les bébés et les fœtus que pour les adultes, et pour les femmes, le risque est plus élevé que pour les hommes.
Selon les recommandations de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR), les doses annuelles de rayonnement artificiel au public devraient être limitées à 100 millirem (1 millisievert), hors exposition médicale et professionnelle. Pour les travailleurs sous rayonnement, la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC) stipule que la limite supérieure de la dose totale de rayonnement corporel autorisée au cours de l'année est de 5 000 millirems. Cela protège dans une certaine mesure la santé des travailleurs et favorise la sécurité sur le lieu de travail.
Aux États-Unis, le rem et le millirem sont les unités posologiques les plus courantes, tandis que dans d'autres pays, le sievert (Sv) est la norme. Bien que le NIST recommande l'utilisation d'unités SI pour l'étiquetage des doses de rayonnement, les deux unités sont encore largement utilisées dans certains contextes industriels et gouvernementaux.
"L'unité de dose de rayonnement reflète l'impact potentiel de la dose sur la santé humaine, et il est très important de choisir l'unité appropriée."
Avec les progrès de la science et de la technologie, l'évaluation de l'impact des rayonnements sur la santé est devenue de plus en plus précise, et l'utilisation du rem et du millirem est cruciale dans ce processus. Comprendre ces unités et leur importance en tant qu'indicateurs de risque pour la santé peut nous aider à mieux protéger notre santé et celle des autres. Face à un problème aussi important, comprenez-vous pleinement les limites de votre exposition sûre aux radiations ?