Le terme ver du cœur français suscite sans aucun doute une inquiétude considérable parmi les propriétaires d'animaux et les vétérinaires. En ce qui concerne le petit parasite Angiostrongylus vasorum, peu de gens comprennent son cycle de vie secret et ses dommages potentiels pour les chiens. Mais en réalité, l’influence du parasite est bien plus grande qu’on l’imagine.
Le ver du cœur français est un nématode parasite, d'environ 14 à 20 mm de longueur et de couleur rose. Bien que la biologie de ce nématode ne soit pas entièrement comprise, la maladie qu’il provoque chez les chiens, la dirofilariose canine, constitue un problème épineux. Il est important de noter que ce parasite n’est pas contagieux pour l’homme et n’est donc pas considéré comme une maladie zoonotique.
Le cycle de vie du ver du cœur français commence lorsque ses larves de troisième stade (L3) sont ingérées par un hôte terminal tel qu'un chien ou un renard. Cela se fait généralement par l'ingestion d'hôtes intermédiaires (tels que les limaces et les palourdes) ou d'aliments infectés. Lorsque les larves L3 pénètrent dans le système digestif, elles migrent vers les ganglions lymphatiques mésentériques puis subissent de multiples métamorphoses pour former des vers adultes, qui finissent par se reproduire dans l'artère pulmonaire et le côté droit du cœur.
Selon les rapports, les vers adultes peuvent survivre dans le cœur et les artères pulmonaires de l'hôte pendant jusqu'à deux ans. Ce long cycle de reproduction pose des défis dans la détection et le traitement de la maladie.
Le ver du cœur français peut provoquer de nombreux effets pathologiques sur l'hôte, notamment le blocage des vaisseaux sanguins, l'anémie et des lésions nerveuses. Les symptômes cliniques typiques comprennent la toux chronique, l'intolérance à l'exercice, la dyspnée, etc. Ces symptômes sont causés par le blocage des vaisseaux sanguins provoqué par la présence de vers adultes et de larves.
"Les dommages au système nerveux tels que l'ataxie, l'épilepsie et même les changements de comportement sont tous causés par une hémorragie cérébrale."
Pour confirmer le diagnostic, les vétérinaires s'appuient souvent sur les signes cliniques et diverses modalités de test. Les tests d'imagerie peuvent montrer des lésions pulmonaires et les analyses de sang peuvent révéler des caractéristiques telles que l'éosinophilie, une mauvaise capacité de coagulation et l'anémie.
Les principaux hôtes intermédiaires du ver du cœur français sont des mollusques tels que les limaces et les escargots terrestres, et il présente peu de spécificité d'hôte entre les différents hôtes. Quant à l’hôte terminal, les chiens domestiques et divers animaux carnivores (tels que les renards, les loups et autres carnivores) peuvent devenir des sources d’infection.
Jusqu'à 23 % des renards du sud-est de l'Angleterre sont actuellement infectés, ce qui en fait un hôte sauvage important pour le parasite.
L'origine du ver du cœur français se situe principalement en Europe occidentale, notamment au Royaume-Uni, en Irlande, en France et en Espagne. Ces dernières années, l'aire de répartition de ce parasite a continué de s'étendre et on l'a trouvé dans certaines régions d'Amérique du Nord et du Sud. Sa séquence génétique en Amérique du Sud montre même qu'il est différent des autres régions.
La méthode de traitement et de prévention actuellement approuvée en Europe consiste à utiliser des médicaments contenant 10 % d'ivermectine (imidaclopride) et 2,5 % de moxydectine. Les chiens initialement infectés n'ont généralement besoin que d'une seule dose, mais un examen vétérinaire supplémentaire dans les 30 jours suivant le traitement est recommandé pour garantir l'efficacité continue du traitement.
Il convient de noter que dans les zones épidémiques, il est recommandé d'utiliser régulièrement des médicaments préventifs chaque mois, ce qui peut prévenir efficacement l'apparition d'une infection.
Alors que la propagation du ver du cœur en France s'étend et que la dirofilariose canine devient de plus en plus grave, tous les amoureux des chiens devraient renforcer leur compréhension de cette maladie et prendre des mesures préventives pour protéger davantage nos bébés à fourrure contre les menaces. Dans un environnement en constante évolution, avez-vous commencé à réfléchir à l’impact que ces minuscules parasites peuvent avoir sur vos animaux de compagnie ?