Le type de porphyrie cutanée (PCT) est le plus courant de tous les sous-types de porphyrie et se caractérise par l'apparition soudaine de symptômes cutanés à l'âge adulte. L’apparition de cette maladie est souvent liée à l’absence d’une enzyme clé dans l’organisme : l’uroporphyrinogène décarboxylase (UROD). Le manque de cette enzyme peut entraîner une accumulation de composés porphyrines dans le corps, ce qui peut entraîner divers problèmes de peau.
Les symptômes de la porphyrie cutanée comprennent souvent des cloques et une desquamation de la peau, en particulier dans les zones exposées davantage au soleil, comme le visage et les mains.
Les principaux symptômes de la PCT sont des cloques et des ulcères cutanés, qui surviennent généralement lors d'une exposition prolongée au soleil. De nombreux patients ont déjà des ampoules ou des plaies sur le visage, les mains, les avant-bras et les mollets lorsqu'ils cherchent à se faire soigner. Ces peaux endommagées guérissent lentement et laissent facilement des cicatrices. En plus des ampoules, les patients peuvent également présenter une hyperpigmentation de la peau ou une croissance accrue des poils.
Des carences en certaines vitamines et minéraux, notamment en bêta-carotène, en vitamine A et en vitamine C, sont souvent observées chez les patients atteints de PCT. Ces vitamines jouent un rôle important dans la protection antioxydante en réduisant le stress oxydatif provoqué par les porphyrines.
Des études ont montré qu'une supplémentation en ces trois vitamines peut aider à réduire la gravité des ampoules.
Environ 20 % des cas de PCT sont causés par des mutations génétiques qui affectent le gène UROD, réduisant ainsi l'activité enzymatique. La plupart des cas de PCT sont sporadiques et n’impliquent pas d’héritage génétique évident. Il a été constaté que des mutations du gène HFE peuvent provoquer une surcharge en fer et que ces patients courent un risque plus élevé de développer une PCT.
En plus des facteurs génétiques, des facteurs tels que l'infection par le virus de l'hépatite C, l'abus d'alcool, l'excès de fer et l'exposition à certains produits chimiques peuvent exacerber le développement des symptômes de la PCT. Pour les patients, comprendre ces facteurs exacerbants les aidera à mieux gérer leur état.
Le diagnostic de PCT repose non seulement sur la présence de symptômes cutanés, mais nécessite également des tests en laboratoire pour confirmer des taux élevés de porphyrines urinaires dans l'urine. Le traitement des patients consiste principalement à éviter les déclencheurs possibles, tels que la lumière du soleil, l’alcool et le fer, et à contrôler les niveaux de fer dans le corps par des méthodes telles que la saignée. Il est important de noter que si un patient est également infecté par l’hépatite C, son infection doit être traitée.
La prévalence de la PCT est d'environ 1 personne sur 10 000, avec environ 80 % des cas étant sporadiques. Étant donné que de nombreuses personnes touchées ne présentent aucun symptôme, il est difficile d’estimer la prévalence exacte.
Démêler les causes sous-jacentes de la PCT pourrait aider davantage de patients à obtenir des options de traitement efficaces.
Le type de porphyrie cutanée (PCT) reste un mystère non résolu pour de nombreuses personnes. Ces symptômes qui apparaissent soudainement à l’âge adulte cachent-ils des problèmes de santé plus profonds qui méritent une exploration plus approfondie ?