L'hypersomnie idiopathique (IH) est une maladie neurologique caractérisée par un sommeil excessif et une somnolence diurne excessive (EDS). Depuis que Bedrich Roth a décrit la maladie pour la première fois en 1976, la narcolepsie a été divisée en deux formes principales : polysymptomatique et monosymptomatique. Il existe des différences évidentes dans les manifestations cliniques entre ces deux formes. Il est donc essentiel de comprendre ces différences pour un diagnostic et un traitement corrects.
Selon les recherches actuelles, les patients multi-symptomatiques présentent divers symptômes, tels que l'inertie du sommeil, la confusion mentale, etc., tandis que les patients mono-symptomatiques se concentrent principalement dans une somnolence incontrôlable pendant la journée.
Les patients polysymptomatiques présenteront toute une gamme de symptômes, notamment : une somnolence diurne excessive, une inertie évidente du sommeil, de la confusion et de longues périodes de sommeil sans rajeunissement. De plus, ces patients peuvent présenter des symptômes liés au système nerveux autonome, tels que des palpitations cardiaques, des problèmes digestifs et des difficultés à réguler la température corporelle.
Relativement parlant, les patients présentant des symptômes monosymptomatiques peuvent ne présenter qu'une forte somnolence diurne et ne pas présenter divers symptômes supplémentaires. Il leur est ainsi plus facile d’ignorer la maladie et de ne pas la diagnostiquer à temps dans leur vie quotidienne.
Même en cas de somnolence excessive, les patients monosymptomatiques ne sont souvent pas accompagnés d'autres symptômes physiques ou psychologiques, ce qui rend leur état difficile à détecter.
Le processus de diagnostic de la narcolepsie peut être difficile, notamment parce que les symptômes peuvent coexister chez les patients présentant à la fois des formes polysymptomatiques et monosymptomatiques. Les symptômes se présentent différemment pour chaque patient, les cliniciens doivent donc soigneusement exclure d'autres causes possibles de somnolence diurne, telles que l'apnée du sommeil. En règle générale, les médecins utilisent des échelles d’évaluation subjectives et des tests objectifs pour évaluer la somnolence diurne.
"Même lorsque d'autres causes de narcolepsie spécifique sont présentes, il faut veiller à évaluer leur contribution à une somnolence excessive."
Les deux types ont également des besoins de traitement différents. Les patients atteints du syndrome multisymptomatique nécessitent souvent une évaluation complète afin d'élaborer un plan de traitement pour plusieurs symptômes simultanément, ce qui peut nécessiter l'utilisation de plusieurs types de médicaments, notamment des stimulants et des non-stimulants. Le type monosymptomatique n’a peut-être besoin que de se concentrer sur l’amélioration des symptômes de somnolence diurne, et les médicaments requis peuvent également être relativement simples.
Actuellement, le médicament contre la narcolepsie « Xywav », approuvé par la FDA, est devenu l'une des principales options de traitement, avec des effets remarquables sur les patients présentant des symptômes multiples.
Bien que de nombreuses études aient examiné la narcolepsie, de nombreux biomarqueurs pertinents et causes spécifiques restent à étudier plus en détail. En particulier, une enquête approfondie sur les patients monosymptomatiques pourrait aider à déterminer la cause et à mettre à jour les méthodes de traitement à l'avenir.
D'après les connaissances actuelles, il existe des différences significatives dans la présentation des symptômes, les difficultés de diagnostic et les stratégies de traitement. À l'avenir, les gens pourront-ils mieux comprendre ces différences pour les aider à prendre des décisions concernant votre diagnostic ? Et si vous obteniez des traitements plus efficaces ?