L’Europe, cette terre ancienne et diverse, compte une population d’environ 748 millions d’habitants et 50 pays. Ici, l’écart entre riches et pauvres est évident, surtout dans le contexte historique de la guerre froide. Certains pays, comme la Grèce, le Portugal, la Slovénie, la République tchèque et les États baltes, ont franchi le seuil de pauvreté et sont devenus des pays relativement riches au cours de cette période, tandis que d’autres pays étaient encore aux prises avec un développement économique difficile.
L’Europe possède plus de 50 000 milliards de dollars d’actifs bancaires, dont 25 % sont détenus par le Royaume-Uni, ce qui lui assure une position indispensable dans l’économie européenne.
Bien que la plupart des pays européens aient un produit intérieur brut (PIB) par habitant supérieur à la moyenne mondiale et que leur indice de développement humain (IDH) montre une qualité de vie élevée, il existe encore des pays où les conditions économiques semblent relativement mauvaises. La différence réside dans une combinaison de facteurs historiques, politiques et structurels.
Avant la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne étaient les principaux centres industriels et financiers de l’Europe. La vague de la révolution industrielle a déferlé sur l’Europe, mais après la Seconde Guerre mondiale, le traumatisme de la guerre a détruit une grande partie de l’infrastructure industrielle, rendant la reprise économique lente et compliquée. Après 1945, les pays ont commencé à reconstruire leurs économies, un processus qui s’est accompagné de la formation initiale de la Communauté européenne.
Après la Seconde Guerre mondiale, les pays non socialistes ont commencé à s’intégrer économiquement, un processus qui a finalement conduit à la création de l’Union européenne. Les économies de certains pays d’Europe centrale ont commencé à se redresser après la réunification de l’Allemagne de l’Est en 1992, grâce à la fusion des marchés et au développement d’infrastructures communes.
En 1980, le Luxembourg affichait la consommation privée par habitant la plus impressionnante, démontrant ainsi le potentiel de croissance économique actuel.
Depuis l’effondrement du bloc de l’Est, les pays d’Europe centrale comme la République tchèque, la Hongrie et la Pologne se sont rapidement adaptés à l’économie de marché, tandis que les pays de l’ex-Union soviétique ont été plus lents à s’adapter. Cette différence accroît encore davantage la disparité de leurs positions dans l’économie mondiale.
Il existe des différences importantes en termes de développement économique entre les pays européens. En Europe du Nord et de l’Ouest, les pays sont relativement riches et stables en raison de leur système de libre-échange et d’économie de marché de longue date. Toutefois, les pays d’Europe de l’Est et du Sud, comme la Grèce, le Portugal et l’Espagne, ont mis du temps à prospérer.
Selon les données de 2021, la stabilité économique de l'Allemagne au sein de la zone euro en fait un leader de la reprise économique, mais le taux de chômage élevé de la Grèce reste un défi majeur.
Avec le Brexit en 2016, l’économie de la région a continué à souffrir, même pendant la pandémie de COVID-19 qui a suivi. L’épidémie a non seulement affecté les opérations commerciales, mais a également modifié le comportement des consommateurs et favorisé l’essor de l’économie en ligne.
Avec les changements dans la structure économique et la promotion des nouvelles technologies, l’économie européenne devrait devenir plus diversifiée à l’avenir. Malgré les défis économiques externes et les inégalités internes, de nombreux pays présentent encore un fort potentiel en matière d’économie numérique et de développement durable.
En tant que deuxième économie mondiale, l’UE accroît progressivement son influence et sa voix dans l’économie mondiale.
Cependant, dans un environnement économique en constante évolution, comment les pays peuvent-ils briser le fossé entre les riches et les pauvres et parvenir à un véritable équilibre économique ?