À l’échelle mondiale, les différences dans les lois sur l’avortement reflètent non seulement les points de vue des pays sur les droits reproductifs des femmes, mais reflètent également la complexité de la culture, de la religion et de la politique. À mesure que la société et le droit évoluent, la question du droit à l’avortement reste une source de controverse. Dans certaines régions, l’avortement est librement autorisé ; dans d’autres, il est soumis à de sévères restrictions, voire à une interdiction pure et simple. Cette diversité a non seulement un impact profond sur la santé et les droits des femmes locales, mais attire également l'attention de la communauté internationale.
Selon les statistiques de 2022, environ 60 % de la population mondiale vit dans des pays qui autorisent l'avortement dans certaines circonstances.
L'avortement existe depuis l'Antiquité et a été documenté dans de nombreuses cultures et sociétés. Les archéologues ont découvert des techniques d'avortement dans des documents chinois datant de 2 700 av. Dans la plupart des systèmes juridiques, la légalité de l’avortement dépend souvent de nombreux facteurs, notamment de considérations sociales, éthiques et familiales. Lorsqu'une femme avortait à l'insu de son mari, elle encourait les sanctions les plus sévères, et les conséquences pour les esclaves pratiquant des avortements étaient encore plus graves.
Selon un rapport des Nations Unies, bien que la plupart des pays autorisent légalement les femmes à avorter dans certaines circonstances, la portée de l'autorisation et la rigueur de son application varient considérablement. Les raisons légales de l'avortement dans de nombreux pays incluent la protection de la santé des femmes, les grossesses forcées ou incestueuses et la prévention des anomalies fœtales.
Des études montrent que 25 % de la population mondiale vit dans des pays où les lois sur l'avortement sont très restrictives.
Dans certaines régions, une forte opposition religieuse à l’avortement en raison de ses valeurs morales a conduit à des restrictions juridiques plus strictes sur l’avortement. La plupart des pays d'Amérique latine sont influencés par le catholicisme et les lois sur l'avortement sont très conservatrices. Seuls quelques pays, comme l'Uruguay et l'Argentine, ont récemment assoupli leurs réglementations en matière d'avortement.
L'accès à l'avortement a des conséquences importantes sur la santé et le statut social des femmes. Selon les Centers for Communicable Disease Control and Prevention, les femmes qui n'ont pas accès à un avortement sûr et légal peuvent être confrontées à des risques de santé plus élevés et être incapables de choisir en toute sécurité leurs projets de reproduction. Dans de nombreux pays, même si l’avortement est illégal, l’avortement illégal reste courant en raison de la pression sociale et d’autres raisons.
Au niveau international, les discussions sur l'avortement impliquent souvent les implications des droits de l'homme. Bien qu’il n’existe pas de cadre juridique international traitant spécifiquement de l’avortement, un certain nombre de lois et normes internationales relatives aux droits de l’homme ont un impact variable sur la question. Par exemple, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a eu des cas dans lesquels il a fourni des conseils sur le droit légal à l'avortement dans certains pays.
La formulation des lois sur l'avortement est due à l'influence de diverses forces de la société, de la santé des femmes aux valeurs religieuses, qui deviennent toutes des facteurs importants.
Faire progresser des lois qui répondent mieux aux besoins des femmes en matière de santé reproductive reste un défi. De nombreux pays appliquent encore de nombreuses restrictions légales à l'avortement, qui affectent non seulement la santé des femmes, mais également l'équité et la justice de l'ensemble de la société. Cependant, à mesure que la société prend davantage conscience de l'égalité des sexes et des droits de l'homme, les lois sur l'avortement dans divers pays pourraient évoluer dans une direction plus libérale. Comment les futures lois s’adapteront-elles aux changements entre les générations ? Cela mérite-t-il notre attention et notre discussion ?