A Lambert

[Concomitant pulmonary Langerhans cell histiocytosis and malignant lymphoma: report of two cases].

minales associées à une splénomégalie et à des adénopathies diffuses. La biopsie ganglionnaire permettait de porter le diagnostic de lymphome malin non hodgkinien de type folliculaire centro-cytocentroblastique stade IV B. A ce stade aucun granulome à cellules de Langerhans n’avait été mis en évidence. La prise en charge thérapeutique a comporté 6 cures de chimiothérapie type CHOP (cyclophosphamide, adriamycine, vincristine et prednisone), complétée par une autogreffe de cellules souches pluripotentes. Un an plus tard, alors qu’il était considéré en rémission complète, M. B a consulté pour une toux sèche motivant la réalisation d’un scanner thoracique qui a mis en évidence une micronodulation prédominant dans les 2 lobes supérieurs (fig. 1) . Le bilan étiologique initial s’est avéré négatif : lavage bronchiolo-alvéolaire sans particularité, PCR à la recherche de mycobactéries atypiques et de bacilles tuberculeux et antigénémie aspergillaire négatives. Deux mois plus tard, le scanner montrait l’aggravation des lésions parenchymateuses. Une biopsie pulmonaire chirurgicale a été pratiquée. L’analyse anatomocytopathologique a montré des granulomes constitués de cellules de Langerhans caractéristiques de l’histiocytose X pulmonaire (l’immunomarquage à l’aide des anticorps antiHLA de classe 2 retrouvait de nombreux éléments macrophagiques et Langerhansiens). Aucune lésion suspecte de malignité, ni lésion évoquant une récidive lymphomateuse n’a été retrouvée. La recherche de localisations extra-thoraciques associées (osseuse, hypothalamohypophysaire) s’est révélée négative. Aucun traitement particulier n’a été introduit mais l’arrêt du tabac a entraîné une amélioration de la symptomatologie clinique et la diminution des lésions visibles au scanner en quelques mois.