Christophe Teriitehau

Cementoplasty of Metastases of the Proximal Femur: Is It a Safe Palliative Option?

PURPOSE Percutaneous cementoplasty has proved very effective for the palliation of pain from bone metastases. However, several studies argue that it should be contraindicated for metastases that are located in the proximal femur because of inadequate bone consolidation. The aim of this study was to evaluate the risk factors for fracture despite performing cementoplasty for metastases of the proximal femur. METHODS We retrospectively analyzed all consecutive patients who underwent cementoplasty for metastases of the proximal femur who had a high risk for fracture (N = 21) from June 2003 to October 2010. Cementoplasty was performed for preventive consolidation as well as for pain palliation in 16 patients. The risk factors studied were the patient characteristics, the Mirels score, the maximal size and cortical involvement of the lesion, and a history of a previous fracture of the lesser trochanter. RESULTS The 1-year pathologic fracture rate was 40.6% (seven fractures). The risk of fracture was significantly higher for cortical involvement greater than 30 mm (n = 7/11 vs n = 0/10; P = .0005) and a history of a previous fracture of the lesser trochanter (n = 3/3 vs 4/18; P = .0009). CONCLUSIONS Percutaneous cementoplasty can be considered for patients with metastases of the proximal femur under certain conditions: cortical involvement less than 30 mm and no history of a fracture of the lesser trochanter. Otherwise, the risk of fracture is too high, and cementoplasty is contraindicated.

Radiofrequency Ablation of Lung Metastases Close to Large Vessels during Vascular Occlusion: Preliminary Experience

PURPOSE To report an initial prospective evaluation of the technical feasibility, efficacy, and safety of combining percutaneous temporary balloon occlusion (PBO) of a large pulmonary artery adjacent to a metastatic lung tumor treated with percutaneous radiofrequency (RF) ablation. MATERIALS AND METHODS In six patients, lung RF ablation with a multitined, expandable electrode with simultaneous PBO via femoral access was attempted with the use of digital angiography and multidetector computed tomography (CT). Follow-up imaging was obtained immediately after treatment, at 1-2 days, and at 2, 6, 9, and 12 months; positron emission tomography/CT was performed at 4 months. RESULTS Metastases targeted measured 17-37 mm (22 ± 8) and were in contact with a pulmonary artery 3-5 mm. Temporary occlusion of the pulmonary arterial branch in contact with the tumor was technically possible in five of six patients. Postablation CT scans obtained within 2 days of the procedure showed ablation zones measuring 37-57 mm (47 ± 8) in their shortest diameter. Three patients developed lung infarction within 1 month after RF ablation, and two had to be readmitted. At 3 months after the procedure, four patients had persistent occlusion of the balloon-occluded vessel. No uptake was demonstrated 4 months after ablation; at 12 months, all tumors showed complete ablation on CT. CONCLUSIONS RF ablation of lung tumors with PBO is a feasible technique, but it induces atelectasia and long-lasting vascular occlusion responsible for a high rate of readmission. The results of this small study warrant careful further exploration of the benefits of the technique, compared with RF ablation without PBO or other methods of ablative therapy.

Chimioembolisation intra-arterielle hepatique des metastases neuroendocrines par particules chargees d’un agent chimiotherapeutique

Objectifs Tester la tolerance et l’efficacite de particules chargees de doxorubicine dans la chimioembolisation intra-arterielle hepatique des metastases neuroendocrines. Materiels et methodes Dix-neuf patients pour un total de 31 chimioembolisation intra-arterielles a l’aide de 2 a 4 ml de particules (GelS-phere ® ) chargees avec 40 a 100 mg de doxorubicine. La tolerance etait evaluee par prelevement sanguin. La reponse morphologique a ete evaluee en scanner et sequences de perfusion mesurant le flux sanguin (FS), le volume sanguin (VS) et le temps de transit moyen (TTM). Resultats Des symptomes mineurs post-embolisation ont ete observes dans tous les cas. Une elevation moderee transitoire des transa-minases et de la bilirubine totale a ete observee apres traitement. A deux mois du premier traitement, aucun patient ne presentait de progression de la maladie, 13 patients presentaient une reponse significative (RECIST), 5 une reponse moderee et 1 patient etait stable. Le suivi scanographique a montre divers degres de necrose moderee pour 6 patients. Une diminution de FS et VS a ete mise en evidence 3 jours apres traitement et persistait 2 mois plus tard avec une augmentation du TTM. Conclusion La chimioembolisation intra-arterielle avec particules chargees de doxorubicine est bien toleree et semble efficace. La perfusion montre des modifications precoces de vascularisation tumorale tandis que les criteres de reponse morphologique (RECIST) sont pris en defaut pour la detection precoce de l’efficacite du traitement.

Implantation percutanee d’un catheter pour chimiotherapie intra-arterielle : faisabilite, complications, facteurs predictifs de fonctionnalite

Objectifs Implantation d’un catheter par voie percutanee pour une chimiotherapie intra-arterielle hepatique (CIAH) : faisabilite, complications et facteurs predictifs de fonctionnalite. Materiels et methodes Cinquante-deux patients consecutifs ayant des tumeurs hepatiques non resecables. L’extremite du catheter etait soit « flottante » dans l’artere hepatique commune (groupe 1) soit « bloquee » dans l’artere gastroduodenale (groupe 2) ou dans une segmentaire intra-hepatique (groupe 3). Les arteres a destinee extrahepatique etaient vaso-occluses. La fonctionnalite etait evaluee avant chaque nouvelle CIAH. Resultats Quatre-vingt-dix-huit pour cent de catheters poses avec succes. Quarante-neuf patients traites dans notre hopital (moy = 7 cures, 0 a 25). Cinquante-neuf catheters utilises (49 poses, 10 remplacements) : 6 du groupe 1, 45 du groupe 2 et 8 du groupe 3. La migration de l’extremite etait de 15 % des catheters, significativement plus frequente dans le groupe 1 en comparaison au groupe 2 (3/6 = 50 % vs 6/45 = 13 %) (p = 0,03) et groupe 3 (3/6 = 50 % vs 0/8 = 0 %) (p = 0,02). L’ulcere gastroduodenal chimio-induit etait significativement plus frequent parmi les 24 premiers patients (8/24 = 33 % vs 2/25 = 8 %) (p = 0,03) et lorsque l’artere gastrique droite n’avait pas ete vaso-occluse (9/29 = 31 % vs 1/20 = 5 %) (p = 0,02). Conclusion L’implantation par voie percutanee est faisable. Les principales complications sont l’ulcere gastroduodenal et la migration. Les facteurs predictifs de fonctionnalite sont le positionnement de l’extremite, la vaso-occlusion de l’artere gastrique droite et l’experience du radiologue.

Suivi a long terme apres ablation par radiofrequence (RFA) pulmonaire percutanee

Objectifs Evaluer le devenir et la survie a long terme apres RFA percutanee de tumeurs pulmonaires. Materiels et methodes Quatre-vingt neuf patients (55 % d’hommes) âges en moyenne de 62 ans (27-85) ayant 134 tumeurs pulmonaires (16 primitives; 118 metastases) ont ete traitees par RFA percutanee sous guidage scanographique, utilisant une aiguille-electrode deployable. L’evaluation a ete realisee par scanner thoracique a 2, 4, 6 mois, puis tous les 3 mois. Resultats La RFA etait techniquement possible dans tous les cas sauf un. En post-procedure, 37 pneumothorax et 13 hemorragies alveolaires n’avaient pas necessite de traitement. Les complications observees etaient 8 pneumothorax (ayant necessite un drainage), 4 pneumonies, 2 septicemies, 1 brulure cutanee et une colite pseudomembraneuse. Apres deux ans de suivi, le taux de survie etait de 70 %. Respectivement a 1/2 ans, le taux de recidive local etait de 8/ 13 % par tumeur et 11/21 % par patient. Le taux de recidive locale a deux ans pour les 95 tumeurs inferieures a 2 cm etait significativement different comparativement aux 39 tumeurs superieures a 2 cm. Conclusion La RFA pulmonaire est un traitement local efficace a long terme, cependant il est difficile d’affirmer un traitement complet avant un an de suivi. Les tumeurs inferieures a 2 cm ont un faible taux de recidive locale.