D. Da Ines

Aspects tomodensitométriques des colites chez les patients neutropéniques

CT imaging features of colitis in neutropenic patients Colitis in neutropenic patients presents with non-specific clinical findings including abdominal pain, fever, diarrhea and abnormal liver function tests. Four diagnoses are relatively more frequent: neutropenic enterocolitis, pseudomembranous colitis, intestinal GVHD and CMV colitis. Knowledge of their respective imaging features combined with epidemiological data frequently leads to the correct diagnosis. The purpose of this paper is to illustrate the imaging features of colitis in neutropenic patients.

Schwannome rétropéritonéal. Réponse au e-quid de décembre ☆

a Service de radiologie et imagerie médicale, CHU Estaing, 1, place Lucie-Aubrac, 63003 Clermont-Ferrand cedex 1, France b Service d’anatomopathologie, CHU Estaing, 1, place Lucie-Aubrac, 63003 Clermont-Ferrand cedex 1, France c Service de chirurgie digestive, CHU Estaing, 1, place Lucie-Aubrac, 63003 Clermont-Ferrand cedex 1, France d UFR de médecine, université Clermont-1, 63001 Clermont-Ferrand, France

Lipomatose épidurale cortico-induite dans le cadre d’une sarcoïdose

a lipomatose est une complication rare de la corticotherapie au long cours. Les localisations preferentielles sont le mediastin, la region retrooculaire et l’espace epidural rachidien. Dans ce dernier cas, les symptomes sont peu specifiques. Un tableau de compression medullaire aigue peut parfois survenir en cas de tassement vertebral associe, comme nous l’illustrons dans cette observation.

RI-WS-16 Stenting cave superieur en oncologie : 34 patients

Objectifs Exposer nos resultats du stenting de syndromes caves superieurs neoplasiques. Materiels et methodes Etude retrospective monocentrique (2000-2007) : 21 hommes, 13 femmes, 44 a 81 ans (moyenne : 60,5), affectes de 26 cancers bronchiques non a petites cellules (76 %), 6 cancers bronchiques a petites cellules (17 %), ou de metastases d’adenocarcinomes mammaires (2,6 %). Une thrombose cruorique etait associee chez 22. Resultats Le stenting pouvait etre effectue dans tous les cas. La resolution des symptomes etait constante en moins de 24 heures. Vingt-quatre patients decedaient apres 13 a 525 jours (moyenne : 66), dont 4 dans les 8 jours suivants le geste. Cinq cas de recidive du syndrome cave (15 %) etaient traites par un deuxieme geste (4 restenoses, 1 fracture de stent). Les taux de permeabilite immediate puis retrouve au terme du suivi etaient respectivement de 85 % et 100 %. Conclusion Le traitement endovasculaire du syndrome cave superieur d’origine neoplasique, contribuant largement a la qualite de la survie, est fiable, sur et perenne.

THO31 Formes nodulaires isolees des bronchiolites chroniques en TDM

Objectifs Les manifestations radiologiques des bronchiolites chroniques sont tres polymorphes. L’objectif de ce travail est de decrire la presentation nodulaire isolee (nodules de diametre superieur a 5 mm) des bronchiolites chroniques et de discuter des difficultes diagnostiques qui peuvent se presenter en TDM. Materiels et methodes Deux cas de bronchiolites chroniques a expression nodulaire isolee en TDM HR sont presentes : un cas de bronchiolite folliculaire chez un homme de 72 ans, un cas de BOOP chez une femme de 54 ans. Resultats L’exploration scanographique montrait chez les deux patients des nodules a bord net repartis de facon diffuse et bilaterale sans topographie preferentielle et sans autre anomalie parenchymateuse associee. Les resultats anatomo-pathologiques, apres biopsie chirurgicale, confirmaient dans le premier cas une bronchiolite folliculaire et dans le deuxieme cas une bronchiolite obliterante avec pneumopathie en voie d’organisation. A propos de ces deux observations, les criteres cliniques, radiologiques, histologiques sont discutes dans le cadre du diagnostic de ces bronchiolites chroniques. Conclusion Les bronchiolites doivent etre evoquees parmi les differentes etiologies des opacites nodulaires pulmonaires isolees. Cette presentation a pour objectif de sensibiliser l’interpretation sur ces formes trompeuses.

OA65 Aspect radiologique des arthropathies destructrices

Objectifs Identifier les arguments radiologiques permettant une approche diagnostique des arthropathies destructrices. Materiels et methodes Revue retrospective de cliches standard identifiant les meilleurs signes radiologiques orientant le diagnostic etiologique des AD. Resultats Les arthropathies destructrices repondent a des etiologies diverses : Arthropathies metaboliques et apparentees, arthrites septiques, rhumatismes inflammatoires, osteo-arthropathies nerveuses… Ce travail a pour but de proposer une orientation diagnostique basee sur une analyse radiologique precise (en association aux criteres cliniques et biologiques), a partir des cas analyses dans cette etude et d’une revue de la litterature. Conclusion L’analyse radiologique (en association a l’anamnese, la clinique et la biologie) permet le plus souvent de porter le diagnostic etiologique des arthropathies destructrices.

OA74 Semiologie radiologique des fractures vertebrales de la spondylarthrite ankylosante. A propos de 9 cas

Objectifs Decrire l’imagerie des fractures vertebrales dans la spondylarthrite ankylosante, identifier les signes radiologiques evocateurs du diagnostic. Materiels et methodes Neuf observations de fractures vertebrales au cours de la SPA ont ete colligees. Les patients ont beneficie d’une exploration radiographique standard (9), scintigraphique (4), TDM (5) et IRM (3). Tous les examens ont ete revus par deux radiologistes experimentes. Resultats Notre etude a porte sur 9 patients (ratio de 3,5 H/F). L’âge moyen est de 60 ans (33 a 80 ans). La duree d’evolution moyenne de la SPA etait de 23,3 ans au moment de la survenue de la fracture. Des traumatismes mineurs en sont souvent l’origine. La predominance des fractures est dorsale (44,4 %) cervicale et lombaire (22,2 % chacune), charniere dorso-lombaire (11,2 %). Le principal type rencontre est la fracture transdiscale (66,7 %) etendue a l’arc posterieur, caracterisee par l’erosion des plateaux vertebraux avec aspect de pseudospondylodiscite (4/6) et presence de gaz intradiscal (5/6). Conclusion Les fractures rachidiennes de la SPA sont plus frequentes comparativement a celles observees sur une population temoin et dominees par les fractures transdiscales, etendues a l’arc posterieur. Les signes radiographiques les plus caracteristiques sont l’aspect de pseudospondylodiscite associe a du gaz intradiscal lors d’une SPA evoluee.