E. Ruppert

Electroconvulsive therapy for psychosis in a patient with epilepsy related to hypothalamic hamartoma

Psychosis is more common in people with temporal lobe epilepsy than it is in the general population. Treatment can be difficult in these patients because of the complex interactions between antipsychotic and antiepileptic drugs. Some antipsychotic drugs also decrease the seizure threshold. We report the case of a 49-year-old man with a hypothalamic hamartoma, with a history of both gelastic and temporal lobe seizures. The patient was rendered seizure-free after three neurosurgical procedures but developed a drug-resistant paranoid psychosis. He was treated with electroconvulsive therapy (ECT). After two weeks with six stimulations that resulted in seizures, the psychiatric phenomena disappeared completely. There was no relapse of either the psychiatric symptoms or the seizures during the 42 months of follow-up. This case report suggests that ECT might be safe for psychosis in patients with a history of seizures that have previously been successfully treated with neurosurgery, although caution should be exercised in drawing general conclusions from a single case report.

Validation d’un premier modèle d’étude du sommeil chez un rongeur diurne, Arvicanthis ansorgei

Adresse e-mail : jthubbard@gmail.com (J. Hubbard) Aujourd’hui notre compréhension de la neurobiologie du sommeil résulte essentiellement de données obtenues chez la souris et le rat, c’est-à-dire chez des rongeurs nocturnes. Pourtant, l’organisation circadienne de la veille et du sommeil de ces animaux est inversée par rapport à celle de l’homme. Contrairement au rythme circadien d’activité locomotrice, le sommeil des rongeurs diurnes n’a jamais été spécifiquement étudié. L’objectif est de caractériser pour la première fois le sommeil et ses mécanismes de régulation chez un rongeur diurne provenant d’Afrique Subsaharienne et maintenu au laboratoire depuis plusieurs années, Arvicanthis ansorgei. Après réalisation d’une actimétrie pour vérifier le caractère diurne des animaux étudiés, un set classique d’électrodes a été implanté chez 16 animaux males adultes (12 sem) sous AG afin d’enregistrer l’EEG, l’EMG, l’EOG et la vidéo. L’organisation circadienne a été étudiée en enregistrant les animaux en cycle LD 12:12 et DD. La régulation homéostatique a été analysée en réalisant des expériences de privation de sommeil. Enfin, les effets directs non circadiens de la lumière sur le sommeil ont été analysés en appliquant différents pulses de lumière ou d’obscurité (cycle ultradien de lumière obscurité). Les caractéristiques de l’éveil, sommeil lent et sommeil paradoxal sont similaires à celles décrites chez les rongeurs nocturnes ; en particulier les rythmes EEG (puissance spectrale) (delta-sommeil lent ; Thêta éveil et sommeil paradoxal). L’organisation circadienne est inversée par rapport à celle des rongeurs nocturnes et la régulation homéostasique est conservée (rebond de sommeil lent et de puissance delta fonction de la durée de privation de sommeil). L’analyse du rythme ultradien de lumière obscurité montre que les directs non circadiens de la lumière sont d’amplitude similaire, mais inversés par rapport à la souris. Cette première caractérisation du sommeil d’un rongeur diurne et validation de l’A. ansorgei comme modèle d’étude du sommeil ouvre des perspectives très importantes dans une démarche de recherche translationnelle et à long terme pour comprendre les mécanismes de la diurnalité nocturnalité.