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Publication
Featured researches published by F. Thony.
Journal Des Maladies Vasculaires | 2005
S. Blaise; H. Appeltants; C. Seinturier; B. Imbert; F. Thony; Patrick H. Carpentier
Resume Introduction Les thromboses aortiques sont le plus souvent liees a la presence de lesions atheromateuses au sein de la paroi aortique chez des patients avec des facteurs de risques cardio-vasculaires. De rares cas surviennent sur artere saine et sont alors consideres comme « isoles ». Methodologie Nous presentons une analyse retrospective de dix cas de thromboses aortiques isolees observees entre 1995 et 2004 au CHU de Grenoble. Nous avons analyse l’âge de survenue de la thrombose, le sexe des patients, les facteurs de risque cardio-vasculaire, le mode de revelation de la thrombose aortique, la localisation anatomique du thrombus et les elements du bilan etiologique effectue. Etaient exclus tous les patients avec des lesions atheromateuses de l’aorte. Resultats Le mode de revelation clinique de la thrombose etait une ischemie aigue de membre dans 8 cas sur 10. Le diagnostic etait confirme dans tous les cas par un scanner thoraco-abdominal injecte, excepte un cas ou l’echo-Doppler arteriel a permis le diagnostic initial. Dans 7 cas, la recherche d’une thombophilie pouvait etre consideree comme exhaustive, dans 8 cas avec la recherche d’un syndrome des anticorps anti-phospholipides. Deux diagnostics etiologiques ont pu etre poses : le premier cas revelait lors de la thrombose aortique une neoplasie de type adenocarcinome sans primitif retrouve, et le deuxieme etait une thrombocytemie essentielle diagnostiquee un an apres la thrombose. Huit cas sur 10 sont restes « isoles », avec un suivi moyen de 2,5 ans. Discussion On denombre dans la litterature moins d’une centaine d’observations de thrombus aortiques. Les cas survenant sur artere saine sont difficiles a denombrer et le terme de thrombus « isole » est peut-etre employe par defaut. L’hypothese d’une lesion atheromateuse focale isolee induisant un thrombus, ou des pathologies inflammatoires diagnostiquees sur l’examen anatomopathologique du thrombus l’illustrent. Les explorations morphologiques et biologiques doivent etre exhaustives, meme si elles ne suffisent pas dans la plupart des cas a poser un diagnostic. La therapeutique fait appel aux anticoagulants mais n’est pas codifiee. Le suivi clinique nous apparait comme capital devant la possible revelation de pathologies posterieurement a la survenue de la thrombose, et afin d’affiner la conduite a tenir notamment en ce qui concerne les anti-coagulants au long cours. (J Mal Vasc 2005 ; 30 : 280-90)
Journal Des Maladies Vasculaires | 2009
S. Verdillon; C. Seinturier; F. Thony; S. Blaise; B. Imbert; J.-L. Bosson; Gilles Pernod; Patrick H. Carpentier
Résultats.— On retrouve une prise de neuroleptiques pour 2,3 % de l’ensemble de la population Optimev. En analyse univariée, la prévalence de TVP distale est du même ordre avec ou sans neuroleptique, alors que la prévalence de MTE sévère est significativement supérieure (27 % vs 12 %, p = 0,01). Pour la MTE sévère, on retrouve en analyse multivariée un odds-ratio de 2,9 (IC 95 % = 1,4—6,1, p = 0,005) pour la prise de neuroleptique. Les autres facteurs de risque statistiquement significatifs, dans cette population de moins de 50 ans, sont classiquement le cancer (OR = 1,9), les ATCD personnels de MTE (OR = 2,1), les ATCD familiaux de MTE (OR = 1,5), un plâtre aux MI (OR = 2,4), le sexe masculin (OR = 3,1) et la contraception orale (OR = 5,2). La même analyse chez les sujets de plus de 50 ans ne retrouve pas de lien significatif entre MTE et neuroleptiques. On peut calculer que la prise de neuroleptique pour un patient de 25 ans induit un risque MTE identique au risque MTE d’un patient de 75 ans. Ces données confirment le rôle thrombogène des neuroleptiques qui apparaissent comme un facteur de risque majeur de MTE sévère chez le sujet jeune du même ordre que la prise de contraception orale. Ceci peut être lié à l’utilisation chez le sujet jeune d’associations de neuroleptiques à des posologies élevées. On ne peut pas toutefois exclure un biais dû à une meilleure identification lors de l’interrogatoire de la prise de neuroleptique chez les sujets jeunes. Conclusion.— Les neuroleptiques semblent induire chez le sujet de moins de 50 ans un risque MTE similaire à celui des sujets âgés aussi bien en termes de formes cliniques (TVP proximale et EP) que de forte prévalence. La recherche de ce facteur de risque, iatrogène et potentiellement réversible, doit faire partie systématique de l’interrogatoire en médecine vasculaire, en particulier du sujet jeune.
Journal Des Maladies Vasculaires | 2013
C. Seinturier; C. Dornier; F. Thony; S. Blaise; Mathieu Rodière; C. Menez; A.-C. Arnoult; B. Imbert; Gilles Pernod
Journal Des Maladies Vasculaires | 2012
C. Menez; M. Rodieres; F. Thony; C. Seinturier; S. Blaise; A.-C. Arnoult; B. Imbert; Gilles Pernod; P. Carpentier
Journal Des Maladies Vasculaires | 2016
C. Menez; Mathieu Rodière; F. Thony; C. Seinturier; S. Blaise; Gilles Pernod
Journal Des Maladies Vasculaires | 2016
Mathieu Rodière; C. Bourre-Menez; B. Imbert; P. Carpentier; F. Thony
Journal Des Maladies Vasculaires | 2014
C. Menez; A. Salort; F. Thony; Mathieu Rodière; C. Seinturier; B. Imbert; S. Blaise; P. Carpentier; Gilles Pernod
Journal Des Maladies Vasculaires | 2013
C. Menez; Mathieu Rodière; F. Thony; C. Seinturier; B. Imbert; S. Blaise; P. Carpentier; Gilles Pernod
Journal Des Maladies Vasculaires | 2013
Mathieu Rodière; C. Menez; T. Martinelli; M. Michoud; C. Seinturier; Gilles Pernod; P. Carpentier; Gilbert Ferretti; F. Thony
Journal Des Maladies Vasculaires | 2013
F. Thony; C. Seinturier; C. Menez; M. Michoud; Gilles Pernod; Gilbert Ferretti; Mathieu Rodière