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Publication
Featured researches published by I. Loukil.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
A. Jeddi Blouza; I. Loukil; A. Mhenni; L. Khayati; N. Mallouche; Bechir Zouari
Introduction L’hypermetropie est l’ametropie la plus frequente de l’enfant. Elle est source de troubles moteurs et fonctionnels qui peuvent alterer la vision binoculaire de l’enfant. Le but de cette etude et de discuter des modalites de depistage et de prise en charge de l’hypermetropie chez les enfants d’âge scolaire. Patients et methodes Une etude retrospective a ete realisee sur 300 yeux de 150 enfants d’âge scolaire. Un examen ophtalmologique complet a ete realise chez tous les patients, avec notamment une evaluation de l’acuite visuelle, une refraction sous cycloplegiques ainsi qu’un bilan orthoptique. Une correction optique totale a ete prescrite devant une forte hypermetropie et/ou en cas de troubles moteurs et sensoriels. Une etude statistique — test de Mann Whitney et test du Chi-2 — a ete realisee pour comparer nos resultats. Resultats L’âge moyen etait de 9,5 ± 2,7 ans. Le sexe feminin etait significativement plus represente (66 %). La refraction moyenne apres cycloplegie etait de + 2 ± 1,65 D. Apres cycloplegie, l’hypermetropie s’est revele etre latente dans 35 % des cas et moderee ( Conclusion Les enfants presentant une hypermetropie ≥ + 3,5 D sont exposes a un risque eleve d’amblyopie et de strabisme mettant en jeu leur pronostic visuel. La frequence elevee de l’hypermetropie et la gravite de ses complications justifient un depistage precoce et une prise en charge adequate qui repose essentiellement sur une correction optique totale. Cette correction optique totale etablie en fonction de la refraction sous cycloplegie, permet d’obtenir l’emmetropisation. Des programmes de depistage doivent etre mis en œuvre afin de detecter ces troubles a un âge precoce.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2008
C. Henia; I. Loukil; N. Laouini; N. Mallouch; A. Mhenni; Z. Lajili; H. Lamloum; M. Zitouni; A. Jeddi Blouza
But Evaluer la frequence de la vascularite retinienne au cours de la maladie de Behcet (MB) ; etayer ses caracteristiques cliniques ainsi que les facteurs de mauvais pronostic visuel. Materiels et Methodes Les dossiers de164 patients atteints de MB et ayant une atteinte oculaire, colliges au service d’ophtalmologie du CHU la Rabta ont ete analyses retrospectivement. Tous les patients ont beneficie d’un examen ophtalmologique complet ainsi qu’une angiographie retinienne en fluoresceine lorsque les milieux transparents le permettent. Un traitement corticoide (local et general) associe aux immunosuppresseurs a ete prescrit en cas d’atteinte posterieure. Une photocoagulation au laser monochromatique vert a ete indiquee en cas d’ischemie retinienne. Le suivi moyen est de 60 mois (6 a 78 mois). Pour la comparaison de nos resultats, nous avons procede a une etude statistique (student, chi2). Resultats Les perivascularites ont ete notes dans 58 % des cas (95 des patients). La vascularite etait bilaterale dans 67.3 % des cas (46 cas). Il s’agissait de periphlebites dans tous les cas. Une vascularite infra clinique relevee par l’angiographie a ete relevee dans 9,4 % des cas (9 cas). Nous avons observe une occlusion veineuse dans 6.3 % (6 patients). Il s’agissait d’une occlusion de branche veineuse dans 5 cas. Une ischemie retinienne a ete observee dans 2 cas (1,2 %), avec des complications de neovascularisation retinienne dans un seul cas. En presence d’une atteinte vasculaire les elements s’associant significativement a un mauvais pronostic visuel etaient : l’âge avance du patient au moment du diagnostic ; le nombre eleve de recurrence et l’association a un œdeme maculaire. Discussion La vascularite retinienne au cours de la MB peut et malgre un traitement bien conduit conduire a la cecite. L’âge avance du patient au moment du diagnostic ; le nombre eleve de recurrence et l’association a un œdeme maculaire constituent les facteurs de mauvais pronostic. Conclusion Le pronostic visuel des vascularites au cours de la MB peut etre ameliore par une prise en charge precoce et un suivi clinique et angiographique rigoureux.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
A. Jeddi; I. Loukil; A. Mhenni; A. Ben Gharbia; C. Henia
But Evaluer la frequence de la cecite legale, ses principales causes ainsi que les facteurs de pronostic visuel au cours des uveites posterieurs chroniques. Materiels et Methodes Etude retrospective portant sur 360 patients ayant presente une uveite posterieure chronique, colliges entre janvier 1998 et septembre 2006. Tous les patients ont beneficie : - d’un examen ophtalmologique complet et regulier, - d’une angiographie a la fluoresceine pratiquee chaque fois que les milieux transparents le permettaient, - d’une perimetrie automatisee pratiquee en presence d’un œdeme papillaire associe. Nous avons reparti nos patients en deux groupes en fonction de la meilleure acuite visuelle finale : Le groupe 1 : comporte les patients dont l’AV est Le groupe 2 : comporte les patients dont l’AV est superieure a 1/10. Une etude statistique avec calcul du test de Student et de Fischer a ete realisee avec seuil de signification fixe a 5 %. L’odds ratio a ete calcule pour identifier les facteurs de risque. Le recul moyen est de 72 mois. Resultats L’âge moyen est comparable pour les deux groupes. La frequence de la cecite legale est estimee a 5 %. La recurrence moyenne est de 4,3. Les facteurs de risque significativement associe a une atteinte de la fonction visuelle sont domines par le sexe masculin, l’atteinte maculaire notamment l’œdeme maculaire cystoide, l’atrophie optique ainsi que le glaucome. Discussion Du point de vue pronostique, l’uveite posterieure est connue par sa severite. En effet, malgre l’utilisation des corticosteroides et des immunosuppresseurs, la cecite demeure une complication majeure. Sa frequence est estimee entre 3 et 15 %. Conclusion Une prise en charge diagnostique et therapeutique precoce et un suivi regulier des uveites posterieures chroniques sont les meilleurs garants pour ameliorer le pronostic fonctionnel.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
T. Benzarti; A. Mhenni; I. Loukil; A. Ben Gharbia; A. Abdelhak; A. Jeddi Blouza
But Etudier l’interet de l’usage de la lentille de contact therapeutique dans la prevention des recidives du pterygion. Materiels et Methodes Etude prospective portant sur 40 yeux de 35 patients atteints de pterygion primitif. Tous les patients ont ete traites par excision du pterygion avec suture conjonctivale et mise en place d’une lentille therapeutique hydrophile pendant un mois. Un traitement topique associant corticoides et antibiotiques est prescrit a raison de 4 instillations/jour pendant 6 semaines. Le controle post-operatoire a ete realise au 2 e jour, a 1 semaine, a 2 semaines, a 1 mois post-operatoire puis tous les 3 mois. Nous avons considere comme recidive, la reapparition d’une neovascularisation au lit du pterygion avec ou sans empietement sur la cornee. Le recul moyen est de 20 mois (extremes 8-36 mois). Resultats L’âge moyen de nos patients est de 46 ans avec des extremes 30, 62 ans. Aucune complication per ou post-operatoire n’a ete observee. Le succes anatomique a ete observe dans tous les cas avec un delai moyen de cicatrisation de 12 jours, extremes (7, 15 jours). Nous avons observe 4 cas de recidive (10 % des yeux) dont 2 cas qui ont perdu leur lentille therapeutique avant la fin du mois. Discussion L’usage de la lentille therapeutique entraine une chute considerable du taux de recidive du pterygion en comparaison a l’excision simple (55,9 %) ou a l’autogreffe (16 a 21 %). Conclusion L’emploi de la lentille therapeutique apres excision du pterygion est une technique simple, reproductible et denuee de complication permettant de reduire le nombre de recidive.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
C. Henia; I. Loukil; A. Ben Gharbia; A. Mhenni; A. Jeddi Blouza
But Etudier la prevalence de la conjonctivite allergique et etudier les differentes modalites therapeutiques chez les enfants d’âge scolaire. Materiels et Methodes Etude prospective portant sur 1 200 yeux de 600 enfants d’âge scolaire colliges sur une periode de 6 mois. Tous les patients ont subi un interrogatoire allergologique detaille ainsi qu’un examen ophtalmologique complet. Des tests cutanes ainsi qu’un dosage des IgE seriques ont ete realises en presence d’une conjonctivite allergique. Le traitement de la phase aigue comporte l’eviction de l’allergene et l’instillation de collyres corticoides et antihistaminiques. Le traitement de fond repose sur l’instillation d’antidegranulants mastocytaires. La duree moyenne du traitement est de 6 semaines (2-14 semaines). Le recul moyen est de 4mois (1-10 mois). Une etude statistique a ete realisee pour comparer nos resultats. Le test de signification a ete fixe a 5 %. Resultats La frequence de la conjonctivite allergique est de 40 % (240 cas). L’âge moyen est de 9 ans (3-17 ans). Une predominance feminine statistiquement significative a ete observee (80 %). Les conjonctivites sont a recrudescence saisonniere dans 75 % des cas. La forme palpebrale est la forme la plus frequente. Les IgE sont eleves dans 35 % des cas et les tests cutanes sont positifs dans 45 % des cas. L’evolution sous traitement a ete favorable dans 90 % des cas avec disparition des signes fonctionnels et amelioration de l’etat anatomique. Les recidives ont ete observees dans 10 % des cas avec un nombre moyen des poussees de 3. Discussion Les auteurs concluent sur l’importance du depistage de la conjonctivite allergique afin d’instaurer une strategie therapeutique adequate. Les tests allergologiques sont d’interpretation delicate et les faux positifs sont tres frequents. Conclusion La conjonctivite allergique de l’enfant est frequente et peut etre grave. L’identification de l’allergene est delicate. Seule une prise en charge ophtalmo-allergologique adequate permet de juguler les poussees aigues et eviter les recidives.
R.T.S.M. Revue tunisienne de la santé militaire | 2011
I. Loukil; N. Mallouch; C. Wathek; N. Laaouini; A. Jeddi Blouza
R.T.S.M. Revue tunisienne de la santé militaire | 2011
I. Loukil; N. Mallouch; C. Wathek; A. Mhenni; F. Abroud; A. Jeddi Blouza
Maghreb médical | 2008
N. Malouch; A. Mhenni; I. Loukil; D. El Euch; S. Charfi; K. El Oumari; A. Ben Osmane; A. Jeddi Blouza
Maghreb médical | 2008
N. Malouch; A. Mhenni; I. Loukil; M. Bouzir; F. Abroud; A. Jeddi Blouza
Maghreb médical | 2008
N. Malouch; A. Mhenni; I. Loukil; S. Ayadi; A. Jeddi Blouza