J.-M. Prades

[18F]-FDG PET-CT prediction of response to induction chemotherapy in head and neck squamous cell carcinoma: Preliminary findings

OBJECTIVES The present study assessed the predictive value of [18F]-FDG PET-CT (positron emission tomography with 18-fluoro-eoxyglucose radiotracer, coupled to computerized tomography) for response to induction chemotherapy in head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC). MATERIAL AND METHODS [18F]-FDG PET-CT was systematically performed before treatment initiation and after the first cycle of chemotherapy. Results were compared with those of endoscopy and pathologic analysis of biopsy and surgical specimens. RESULTS This preliminary study included 21 previously untreated HNSCC patients. A decrease of more than 30% in SUVmax (maximum standard uptake value) during induction was predictive of tumor response to chemotherapy (P=0.04). PET-CT measurement of hypermetabolic volume based on a predetermined SUV threshold (SUV=2.5), on the other hand, proved non-predictive. CONCLUSION These preliminary findings are promising. A larger sample, however, would be required in order to determine a more precise SUVmax reduction cut-off threshold during induction. Other methods for determining metabolic volume thresholds will be investigated. If functional imaging proves contributive, it could enable early screening of non-responders, avoiding unnecessary intoxication.

Anse cervicale et réinnervation laryngée chez l’homme : données anatomiques et résultats cliniques préliminaires

But de la présentation.— La paralysie laryngée unilatérale est à l’origine d’une dysphonie mais aussi de fausses routes alimentaires pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Parmi les techniques de ré-innervation laryngée, l’anastomose entre l’anse cervicale et le nerf laryngé récurrent autorise une amélioration de la tonicité et du volume du muscle vocal à long terme. Le but de ce travail a été d’analyser les variations anatomiques des branches terminales de l’anse cervicale, susceptibles d’être les plus adaptées pour une ré-innervation laryngée. Matériel et méthodes.— Dix extrémités céphaliques (20 côtés) non formolées ont été disséquées. Le microscope opératoire est nécessaire pour la recherche des racines de l’anse cervicale et des branches distales basi-cervicales. Des prélèvements nerveux des racines de l’anse cervicale et de ses branches mais aussi du nerf laryngé récurrent ont été étudiés pour des comparaisons morphométriques de diamètre. Trois patients adultes porteurs d’une paralysie laryngée unilatérale depuis plus de six mois ont bénéficié d’une anastomose entre la branche commune des nerfs des muscles sterno-thyroïdiens et sterno-hyoïdiens et le nerf laryngé inférieur. Résultats.— L’origine apparente de la racine inférieure (postérieure) de l’anse cervicale provient des racines C2 et C3 (75 % des cas). L’origine apparente de la racine supérieure (antérieure) naît le plus souvent de la portion verticale du nerf hypoglosse. L’anse cervicale est située le plus souvent à 20—25 mm de part et d’autre du tendon intermédiaire du muscle homo-hyoïdien. Les branches collatérales distales s’organisent dans plus de 70 % des cas avec une branche motrice commune destinée aux muscles sternohyoïdien et sternothyroïdien, dont le diamètre en morphométrie est proche du nerf laryngé récurrent. Avec un recul de six à 12 mois, les trois patients opérés ont une amélioration phonatoire significative et l’un a retrouvé une mobilité laryngée à neuf mois. Conclusion.— Ainsi, en raison de sa proximité topographique avec le larynx et de son diamètre, la branche motrice commune de l’anse cervicale apparaît comme une branche nerveuse de choix pour une ré-innervation laryngée chez l’homme.