L. Nouvel
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Featured researches published by L. Nouvel.
Investigative Ophthalmology & Visual Science | 2008
Jean-Franc¸ois Mineo; Aymeric Scheffer; Ce´line Karkoutly; L. Nouvel; Olivier Kerdraon; Jacques Trauet; Anne Bordron; Jean-Paul Dessaint; Myriam Labalette; Christian Berthou; P. Labalette
PURPOSE The treatment of primary central nervous system lymphoma (PCNSL) and its subset, primary intraocular lymphoma (PIOL), remains of limited efficiency, and salvage therapies are often used without prior testing in adequate animal models. Most PNCSL/PIOL are aggressive B-cell malignancies. Two animal models that closely mimic the human situation were established to evaluate the efficiency of intravitreal and intracerebral anti-CD20 monoclonal antibody (rituximab) injections. METHODS Human CD20-transfected murine B-lymphoma cells (38C13 CD20(+)) were inoculated in the vitreous through the pars plana or in the caudate nucleus with the use of a stereotaxic frame in immunocompetent syngeneic mice. Animals were monitored clinically and by funduscopic and histologic examination. Rituximab was injected intravitreally or intracerebrally. Occurrences of exophthalmia, neurologic disturbance, and weight loss were monitored over 2 months. RESULTS Inoculation of 38C13 CD20(+) cells in the eye or the brain resulted in tumor occurrence after a median of 15 days or 22 days, respectively, with histologic characteristics closely resembling those of PIOL and PCNSL. Local rituximab injections eradicated tumor colonization in more than half the graft recipients and inhibited tumor progression significantly in the others compared with progression in mice that underwent grafting with the control 38C13 cell line (no human CD20 expression) and in mice that underwent grafting with 38C13 CD20(+) cells that received local injections of an irrelevant antibody (trastuzumab). CONCLUSIONS Inoculation of native or human CD20-transfected murine 38C13 cells in the vitreous or the brain of immunocompetent mice provides useful novel models for evaluating the biology and treatment of PIOL and PCNSL. Intravitreal and intracerebral rituximab injections reduced tumor occurrence and growth in each model.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2009
L. Nouvel; J.F. Mineo; C. Karkoutly; A. Scheffer; J.P. Dessaint; M. Labalette; J.F. Rouland; P. Labalette
Introduction Le lymphome primitif intra-oculaire (LPIO) est une tumeur agressive pour laquelle les traitements actuels atteignent leurs limites. L’immunotherapie par anticorps monoclonal anti-CD20 (rituximab) a nettement ameliore le pronostic des lymphomes B non-hodgkiniens systemiques. Administre par voie generale, ce traitement est peu efficace sur les lymphomes primitifs intra-oculaires car les barrieres hemato-retiniennes limitent le passage intra-oculaire des anticorps. De plus, les taux trop faibles de complement dans le vitre ne permettent pas a la cytotoxicite mediee par le complement de s’exprimer alors qu’il s’agit d’un des principaux mecanismes d’action du rituximab. Materiels et Methodes In vitro , des cellules lymphomateuses B murines, syngeniques d’une souris immunocompetente et transfectees au CD20 humain (38C13CD20+), ont ete incubees avec du rituximab associe ou non a du serum, utilise comme source de complement. In vivo , apres implantation tumorale intra-oculaire de cellules 38C13CD20+, des injections locales de rituximab, seul ou associe au serum, ou d’un anticorps irrelevant (trastuzumab) associe au serum (groupe « controle ») ont ete realisees a J2, J4 et J6. L’apparition d’une exophtalmie, signe d’evolutivite tumorale le plus pertinent, a ete cliniquement evaluee. Des injections de serum seul sans inoculation tumorale prealable ont egalement ete realisees. Resultats Il existe un effet synergique entre rituximab et serum, objective a la fois in vitro et in vivo . Seuls 58 % (8/14) des souris ayant beneficie de l’association rituximab et serum ont developpe une exophtalmie, contre 92 % (11/12) en cas de traitement par rituximab seul et 100 % (12/12) dans le groupe controle. D’autre part, la tolerance locale des injections de serum seul est satisfaisante. Discussion Dans notre modele murin de LPIO, l’injection locale de rituximab et de serum diminue l’incidence des exophtalmies, l’adjonction de serum potentialisant l’action du rituximab. Chez l’homme, la realisation d’injections intra-vitreennes de rituximab associe a du serum autologue est techniquement envisageable. Conclusion Le pronostic des LPIO reste pejoratif : l’immunotherapie locale pourrait completer un arsenal therapeutique actuellement limite. L’efficacite et l’innocuite d’injections intra-oculaires conjointes de rituximab et de serum chez la souris laissent envisager une utilisation possible chez l’homme.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2008
N. Santerre; Barbara Steiner; L. Nouvel; S. Defoort-Dhelemmes; J.F. Rouland; P. Labalette
Introduction Les hemangiomes capillaires sont des tumeurs vasculaires benignes de localisation retinienne ou papillaire. Ils surviennent de maniere sporadique ou peuvent entrer dans le cadre d’un syndrome de Von Hippel-Lindau. Ils peuvent etre responsables d’une baisse d’acuite visuelle en cas d’œdeme retinien ou d’hemorragies. Nous decrivons 3 patients presentant un angiome capillaire traites par phototherapie dynamique a la verteporfine. Materiels et Methodes Les cas de 3 patients presentant un angiome capillaire sont analyses. L’aspect du fond d’œil et de l’angiofluorographie sont etudies. Observation Le premier cas est celui d’une fille de 13 ans presentant un angiome capillaire peripherique associe a une retinopathie pigmentaire. Elle presente une baisse d’acuite visuelle a 4/10 P4 en raison d’un œdeme maculaire. Un traitement par phototherapie dynamique de la lesion est associe a une injection peri-oculaire de triamcinolone pour l’œdeme maculaire. Le deuxieme cas est celui d’un homme de 52 ans presentant un angiome capillaire prepapillaire avec une baisse d’acuite visuelle a 1/50 en raison d’exsudats maculaires importants. Un traitement associant phototherapie dynamique et injection intravitreenne de triamcinolone est alors realise. Le troisieme cas est celui d’un homme de 23 ans atteint d’une maladie de Von Hippel-Lindau. L’exsudation de l’angiome capillaire n’atteint pas la macula, l’acuite visuelle est conservee. Conscient de la menace fonctionnelle possible, le patient demande la realisation d’un traitement. Les modalites de traitement sont les memes pour tous les patients. Elles associent une posologie conventionnelle de verteporfine a un doublement du temps d’exposition laser. Une nette regression tumorale est constatee dans tous les cas, 6 mois apres le traitement. Discussion La phototherapie dynamique a la verteporfine est un traitement efficace des angiomes capillaires papillaires et retiniens. Son innocuite sur les tissus adjacents semble superieure a celle de la cryotherapie ou de la photocoagulation. La recuperation fonctionnelle depend du niveau de l’atteinte maculaire. L’adjonction d’un traitement par triamcinolone permet d’agir sur les phenomenes exsudatifs. Conclusion La phototherapie dynamique est efficace dans le traitement des angiomes capillaires. La recuperation fonctionnelle depend de l’atteinte maculaire.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2008
C. Karkoutly; L. Nouvel; Y. Serghini; E. Desmarez; J.F. Rouland; P. Labalette
Introduction Le syndrome d’ischemie oculaire est une pathologie peu frequente secondaire a une hypoperfusion oculaire chronique par stenose atheromateuse severe de l’artere carotide interne homolaterale. Nous exposons les aspects cliniques de ce syndrome, signe constant d’un terrain cardio-vasculaire precaire qui impose une prise en charge adaptee avant la survenue de complications neurologiques et cardiaques. Materiels et Methodes Une analyse clinique et descriptive de 6 patients presentant un syndrome d’ischemie oculaire chronique est realisee. Resultats Notre serie comprend 5 hommes pour 1 femme. La moyenne d’âge est de 61 ans. Ils consultent pour une baisse d’acuite visuelle unilaterale ou une douleur oculaire unilaterale liee a un glaucome neovasculaire. Une atteinte du segment anterieur est retrouvee dans 1/3 des cas : il s’agit de 1 cas de rubeose irienne et 1 cas de glaucome neovasculaire. Tous les patients presentent une atteinte du segment posterieur avec dilatation veineuse (6/6), hemorragies retiniennes (6/6), nodules cotonneux (2/6), neovaisseaux pre-retiniens (1/6), ou œdeme papillaire (1/6). L’angiofluorographie retinienne montre un retard et une heterogeneite du remplissage choroidien, un allongement du temps de transit arterio-veineux, une ischemie retinienne peripherique, et une extravasation tardive. Tous les patients presentent une surcharge atheromateuse carotidienne homolaterale avec une stenose carotidienne serree (> 85 %) dans la majorite des cas (5/6). Discussion En dehors du traitement local symptomatique, la prise en charge ophtalmologique repose sur une panphotocoagulation retinienne. Elle sera pratiquee de preference avant une eventuelle endarteriectomie carotidienne car la reperfusion du globe expose au risque de glaucome neovasculaire. Conclusion Le syndrome d’ischemie oculaire doit etre evoque devant un tableau d’occlusion veineuse retinienne atypique, de glaucome neovasculaire inexplique, de retinopathie diabetique asymetrique ou de retinopathie hypertensive unilaterale chez des patients âges aux facteurs de risque cardio-vasculaire importants. Meme si l’atteinte oculaire est preoccupante, la prise en charge cardio-vasculaire reste prioritaire puisque la mortalite a 5 ans est de 40 %.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2008
L. Nouvel; C. Karkoutly; N. Santerre; F. Racoussot; P. Vermersch; J.F. Rouland; P. Labalette
Introduction La myasthenie est une maladie neuro-musculaire chronique d’origine auto-immune potentiellement grave ; le pronostic vital peut etre engage dans les formes evoluees avec atteinte respiratoire. L’ophtalmologiste est en premiere ligne pour poser le diagnostic car l’atteinte de la musculature oculaire est souvent revelatrice de la maladie. Materiels et Methodes Il s’agit d’une etude retrospective portant sur 12 patients dont le diagnostic de myasthenie a ete porte devant des troubles oculo-moteurs mal systematises et variables dans le temps, associes ou non a un ptosis intermittent. Resultats Notre serie comprend 2 fois plus de femmes que d’hommes, l’âge moyen des patients est de 44 ans avec des extremes allant de 25 a 74 ans. La majorite des patients a une diplopie associee a un ptosis (1 cas de ptosis isole et 1 de diplopie sans ptosis), le test du glacon est positif dans 65 % des cas. Les tests de Lancaster successivement effectues demontrent la fluctuation du trouble oculomoteur. La duree de suivi est superieure a 2 ans pour 5 patients : 1 seul d’entre eux presente une forme oculaire pure sans generalisation secondaire. Le taux des anticorps anti-recepteurs a l’acetylcholine est significatif dans 70 % des cas, tous les tests aux inhibiteurs de l’acetylcholinesterase realises (7) sont positifs. Par contre, l’electromyogramme ne retrouve un bloc neuro-musculaire que chez 43 % des patients (3/7). Le bilan d’extension met en evidence un thymome chez 2 patientes ; une pathologie auto-immune est associee dans 1 cas (dysthyroidie et lupus). Parmi les 8 patients traites, 4 ont beneficie d’anti-cholinesterasiques, 1 de corticoides et 3 des deux traitements. Discussion Le diagnostic de myasthenie est essentiellement clinique, il peut etre confirme par des examens complementaires dont la negativite n’elimine cependant pas le diagnostic. Conclusion La frequence de la myasthenie est sous-estimee en raison de sa presentation tres polymorphe : c’est le caractere variable dans le temps de la diplopie et du ptosis ainsi que la fatigabilite a l’effort qui doivent faire evoquer cette pathologie. Un diagnostic precoce permet une prise en charge globale et adaptee.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
G. Contraires; Barbara Steiner; L. Nouvel; S. Blanchard; G. Laverdure; J.F. Rouland; P. Labalette
Introduction La chorioretinite syphilitique en plaques, decrite par Gass en 1990, est une manifestation de la syphilis secondaire, rare chez l’immunocompetent. Objectifs et Methodes Nous rapportons trois cas de syphilis oculaire chez des patients immunocompetents examines en l’espace de 4 mois. - Le premier, âge de 58 ans presente une baisse d’acuite visuelle bilaterale. Le tableau est celui d’une panuveite bilaterale avec des lesions plaquoides. L’aspect angiographique est caracteristique. La serologie syphilitique est positive dans le sang et le LCR. Le patient est immunocompetent. L’evolution est favorable avec un traitement de neurosyphilis : les lesions regressent, avec une cicatrice retinienne et restitution de l’acuite visuelle. - Le deuxieme patient, immunocompetent, de 38 ans presente une baisse d’acuite visuelle unilaterale dans un contexte de panuveite. Il existe au fond d’œil une large plaque chorioretinienne, caracteristique en angiographie. La serologie syphilitique est positive. L’evolution est satisfaisante avec un traitement de syphilis secondaire, le patient refusant une hospitalisation prolongee. - Le troisieme patient âge de 41 ans presente une baisse d’acuite visuelle bilaterale depuis un mois. On retrouve une chorioretinite dense bilaterale, d’aspect plaquoide avec vascularite occlusive majeure. L’angiographie revele des plaques caracteristiques. L’OCT met en evidence un important remaniement de l’architecture retinienne. Le terrain est similaire aux precedents. Avec un traitement de neurosyphilis, l’evolution est favorable sur un mode atrophique avec des sequelles fonctionnelles consequentes. Discussion L’incidence de la syphilis en Europe a explose ces dernieres annees, touchant majoritairement des hommes. L’atteinte oculaire se manifeste chez l’immunocompetent, comme chez l’immunodeprime par des lesions allant de l’uveite anterieure a l’atteinte chorioretinienne, avec vascularite en cas de diagnostic tardif. L’aspect angiographique des lesions est caracteristique. Conclusion Le diagnostic de syphilis doit etre evoque devant un aspect de plaques chorioretiniennes. En cas de diagnostic precoce, un traitement adapte permet la resolution des lesions et preserve la fonction visuelle.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
A. Curan; L. Nouvel; G. Contraires; G. Legendre; J.F. Rouland; P. Labalette
But Nous rapportons un cas de depots corneens de fluoroquinolones. Materiels et Methodes Une photo ablation therapeutique corneenne par laser excimer est realisee chez un homme de 77 ans dans le cadre d’une dystrophie sous epitheliale. Quatre jours apres l’intervention, des depots corneens durs et blancs sont observes en lampe a fente, ils sont situes en surface comme le confirme l’analyse par microscopie confocale. Resultats Il s’agit de depots de fluoroquinolones, le traitement post-laser comprenait en effet l’instillation de ciprofloxacine. Ces depots disparaissent rapidement apres arret du traitement local. Discussion Dans les etudes anterieures, l’incidence des depots corneens serait de 13 — 17,6 % pour la ciprofloxacine solution a 0,3 % et pommade. Trois cas ont ete decrits avec la norfloxacine, un avec la pefloxacine, six avec l’ofloxacine, un avec la gatifloxacine. D’un point de vue physiopathologique, la precipitation de la ciprofloxacine correspondrait a une diminution de sa solubilite liee a une difference entre son pH (4,5) et celui des larmes (6,9-7,5). Un des facteurs favorisants serait la survenue d’une effraction epitheliale qui provoquerait le relargage de magnesium par les cellules lesees ou bordant la lesion. Conclusion La conduite a tenir consiste a arreter ou remplacer la fluoroquinolone en cause. Les depots disparaissent spontanement en quelques jours a l’arret du traitement et sans sequelle visuelle.
Investigative Ophthalmology & Visual Science | 2011
G. Besombes; Elodie Bohere; L. Nouvel; Céline Karkoutly; Myriam Labalette; Jean-Paul Dessaint; P. Labalette
Investigative Ophthalmology & Visual Science | 2010
P. Labalette; N. Franquet; L. Nouvel; Olivier Kerdraon; Claude-Alain Maurage
Investigative Ophthalmology & Visual Science | 2010
E. Bohere; L. Nouvel; G. Besombes; Myriam Labalette; Jean-Paul Dessaint; P. Labalette