M. Ben Ali

Prise en charge de l’hyperparathyroïdie secondaire. Étude rétrospective à propos de 31 observations

cas et une hyperplasie triple dans un cas. Une normalisation d s chiffres de la parathormone était obtenue dans tous les cas. Le recul moyen était de sept ans. Conclusion.— L’échec de la chirurgie parathyroïdienne est rare. Il est essentiellement dû à la méconnaissance d’un adénome ectopique ou une résection insuffisante du tissu hyperplasique. Le couple scintigraphie MIBI-échographie est le plus performant dans le diagnostic de localisation préopératoire.

Les lithiases de la glande submandibulaire. À propos de 50 observations

But de la présentation.— Préciser les caractéristiques cliniques, paracliniques des tumeurs des glandes salivaires ainsi que les résultats du traitement chirurgical. Patients et méthodes.— Deux cent huit cas de tumeurs des glandes salivaires opérés et suivis sur une période de 19 ans de 1994 à 2012. Résultats.— Notre population comporte 208 patients (104 hommes et 104 femmes), d’âge moyen de 42 ans. La localisation parotidienne est la plus fréquente, retrouvée dans 88,5 % des cas, la localisation submandibulaire a été notée dans 7,7 % des cas et au niveau des glandes salivaires accessoires dans 3,8 % des cas. Les tumeurs bénignes représentent 89,9 % des cas, histologiquement dominées par l’adénome pléomorphe (52 %). Les tumeurs malignes (10,1 %) sont dominées par les carcinomes. Le traitement est chirurgical dans tous les cas, complété par une radiothérapie pour les tumeurs malignes. Une chimiothérapie a été préconisée dans deux cas. Des récidives sont survenues dans deux cas d’adénome pléomorphe et chez trois patients porteurs de carcinome. Tous les patients ont été repris chirurgicalement. Le taux de survie est de 99 % à cinq ans pour les tumeurs malignes. Conclusion.— Les tumeurs des glandes salivaires sont peu fréquentes, dominées par la localisation parotidienne (90 %) et sont, dans la majorité des cas, en rapport avec un adénome pléomorphe. Les tumeurs malignes restent rares et représentent 1 à 3 % de l’ensemble des cancers cervicofaciaux. L’IRM et la cytoponction sont d’un apport considérable dans la démarche diagnostique ainsi que dans l’attitude thérapeutique.