M. Benkacem

Syndrome d’interruption de la tige pituitaire de révélation tardive

Résultats.– La dysfonction érectile était la circonstance de découverte la plus fréquente. La valeur de la PRL moyenne était de 62 ± 24 ng/mL [38–86]. Les classes pharmacologiques rencontrées étaient les antidépresseurs (huit cas), les antihypertenseurs (sept cas), les antihistaminiques de type H2 (six cas) et les neuroleptiques (cinq cas). Les traitements hyperprolactinémiants ont été arrêtés dans 22 cas après accord du médecin traitant prescripteur. La substitution par médication non connue hyperprolactinémiante est instaurée. La normalisation de la PRL a été obtenue en moyenne en deux mois. Dans quatre cas seulement le traitement (NLP) n’a pas pu être arrêté. Une IRM-HH a été demandée dans ces quatre cas et aucune anomalies hypothalamo-hypophysaire n’a été décelée. Aucun traitement agoniste dopaminergique n’a été prescrit dans ces cas. Un traitement à base de testostérone injectable a été prescrit dans deux cas où un hypogonadisme biologique a été confirmé. Conclusion.– L’HPRL d’origine médicamenteuse a des effets délétères sur l’axe gonadotrope et peut même altérer la tolérance et la compliance au traitement en cause.