Marie-Claire Bergère

Shanghaï ou « l'autre Chine », 1919-1949

Shanghai an other China 1919-1949 Marie-Claire BERG RE Minority tendencies the tendencies defeated by history run strong risk of appearing in the eyes of the latter as nothing but insignificant deviations After the triumph of the Chinese Revolution Shanghai which was looked on as the capital of money cosmopolitanism and vice was cold-shouldered by the new regime Most historians in China as well as in the West regard it as passing anomaly brought on by the presence of foreigners witness to shameful past But the stigmata of imperialism -which mark the history of Shanghai ought not to blind us to the role played by this city during the century-long western interlude At time when the weakening of the traditional political order and the decline of bureaucratic constraints were liberating the energies of the people the existence of haven of order and security the Concession territories preserved them The newly-emerging society in Shanghai at that time probably signalled less the triumph of the West than the revenge very ancient minority tendency namely the merchants oppositional intellectuals and other cast-offs from the mandarin system As window into world civilization Shanghai also stood as an outpost for non-conformist urban China commercial and cosmopolitan for which modernization was merely the latest in long line of heresies

The Golden Age of the Chinese Bourgeoisie, 1911-1937.

Prologues Part I. Preludes Part II. The Emergence of a Bourgeois Class Part III. The Bourgeoisie and the Quest for Power and Modernity Notes Bibliography Index Series List.

Isabelle Attané (dir.) La Chine au seuil duxxi e siècle. Questions de population, questions de société Paris, Les Cahiers de l’INED, « Cahier-148 », 2002, XXXVI-601 p.

aspiration à l’unité, la Caraïbe tire plus que jamais à « hue et à dia ». Aussi était-il difficile, voire impensable, d’essayer de faire converger les analyses. L’ouvrage tente de regrouper les communications selon qu’elles traitent prioritairement des nouvelles quêtes d’identité – « Visions identitaires » – ou des conséquences des tendances migratoires, persistantes ou nouvelles – « Diasporas, configurations culturelles ». Mais, là encore, la tâche relevait de la gageure, et nombre de communications de la seconde partie pourraient figurer dans la première, et viceversa. Néanmoins, ce choix est secondaire, comparé à celui qui a prévalu et qui traverse le livre : délibérément, sont juxtaposés, associés, croisés les travaux qui mêlent les objets étudiés, les disciplines, les langues utilisées (l’anglais et l’espagnol aux côtés du français). On ne pouvait mieux rendre compte à la fois de la multiplicité de cette Caraïbe plurielle, puisque peu de terres et peu de grandes voix y sont oubliées, et de sa complexité, puisque toute classification et toute hiérarchie y sont récusées. Cependant, il convient de le noter car ce n’est pas si habituel, la voie singulière de Cuba, la plus grande des Antilles, et ses voix originales, exprimées à l’intérieur ou à l’extérieur de l’île, occupent la place qu’elles méritent dans un ensemble équilibré. Autant le flot des communications « pointues » (sur un auteur, un roman, une musique, un film, une île, etc.) apportera d’enrichissantes contributions au lecteur non spécialiste désireux de connaître et de comprendre le monde intellectuel et artistique caribéen (ancré dans les Antilles ou dispersé), autant ce même lecteur aura du mal à saisir où va ce monde. La méfiance à l’égard des généralisations et des théorisations est telle que l’idée, souvent admise, d’une identité caribéenne invisible – « rhizomique » selon Édouard Glissant, de loin le penseur le plus invoqué dans les références – semble prévaloir. Cette prudence a toutefois du bon. On peut constater en effet que, depuis la tenue du colloque, quelques affirmations sur l’évolution du monde caraïbe relevées çà et là ont reçu dans les faits un démenti. Le poids insignifiant de l’indépendantisme à Porto Rico ? Cette affirmation doit être révisée depuis l’ampleur 1 9 7 inégalée des manifestations de rue qui ont obligé la marine de guerre des États-Unis à évacuer l’îlot de Vieques ou les autorités insulaires à exiger des comptes au FBI, après l’assassinat du dirigeant indépendantiste Filiberto Ojeda Rı́os. La rupture du cordon ombilical avec la France en Haïti ? Un récent colloque tenu à l’université de Cergy-Pontoise en novembre 2005 – « Présences haïtiennes » – n’en a pas fait la démonstration définitive. La forte emprise du « politiquement correct » sur les esprits des habitants des départements français des Antilles et de la Guyane ? Le renoncement d’un ministre important de la République à se rendre en Martinique pour s’expliquer sur le caractère « positif » de la colonisation en a révélé les limites en même temps qu’il faisait resurgir, derrière Aimé Césaire, É. Glissant, Patrick Chamoiseau et de nombreuses organisations sociales, un front martiniquais inattendu. Au-delà de ces quelques remarques formulées, on ne saurait trop souligner la densité et le sérieux de l’ouvrage, au demeurant d’une grande qualité éditoriale. La diversité des regards, des écritures, des approches en fait la richesse ; c’est bien celle de la Caraïbe.

Sun Yat Sen

Note to reader Maps Introduction Part I. The Adventurer of the Southern Seas, 1866-1905: 1. The formative years, 1866-1894 2. The symbolic creation of a revolutionary leader, 1894-1897 3. The symbolic creation of a revolutionary movement, 1897-1900 4. The awakening of Chinese nationalism and the founding of the revolutionary alliance, 1805 Part II. The Founding Father? 1905-1920: 5. Sun and the revolutionary alliance 6. The conspirator 7. The (adoptive) father of the Chinese republic 8. Crossing the desert, 1913-1920 Part III. Suns Last Years: National Revolution and Revolutionary Nationalism, 1920-1925: 9. Sun Yat-sen, soviet advisers, and the Canton revolutionary base, 1920-1924 10. Sun Yat-sens three principles of the people 11. Sun Yat-sens death and transformation Biographical sketches Notes Bibliography Index.

Structures du pouvoir et politiques de modernisation dans la Chine du 20e siècle

Power structures and modernization policies in 20th century China, Marie-Claire Bergere ; To modernize the empire ? The idea never stopped haunting Chinas leaders. It has however always encountered the same problems, from the New Politics inaugurated in 1901 to Deng Xiaopings. The article provides a comparative study. The stakes of Chinese modernization go beyond the form of power, whether or not communist. It is not possible to modernize without trusting autonomous social forces, without reforming the State apparatus, without changing the political culture.