Michaël Terzo
University of Mons
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Publication
Featured researches published by Michaël Terzo.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2007
Murat A. Aytekin; Michaël Terzo; Pierre Rasmont; Neşe Çağatay
Summary B. (Sibiricobombus) niveatus and B. (Sibiricobombus) vorticosus are analyzed and compared with selected species of the subgenera Melanobombus and Mendacibombus. Different geometric morphometric methods based on wings landmark data show that there are no morphological differences between B. niveatus and B. vorticosus. These results support the hypothesis that B. niveatus and B. vorticosus should be regarded as conspecific. On the other hand, the wing shapes show significant differences among the bumblebee species and subgenera that are coherent with their specific and subgeneric status. This approach may help future studies not only by contributing towards solving problems in systematics but also in understanding the flight mechanism of bumblebees. It also supports studies on the evolution of crossvein structure and on aerodynamics of different wing shapes in insects.
Chemistry & Biodiversity | 2008
Audrey Coppée; Michaël Terzo; Irena Valterová; Pierre Rasmont
Variations of secretions of the cephalic part of the labial glands from four different subspecies of Bombus terrestris, B. t. terrestris, B. t. lusitanicus, B. t. sassaricus, and B. t. dalmatinus, were investigated. 95 compounds were detected in the whole data set: 54 in B. t. terrestris, 54 in B. t. lusitanicus, 48 in B. t. sassaricus, and 44 in B. t. dalmatinus. The (E)‐2,3‐dihydrofarnesol is the main compound in B. t. dalmatinus and B. t. sassaricus, while it is dihydrofarnesyl dodecanoate in B. t. terrestris and B. t. lusitanicus. A principal component analysis produced a pattern showing three well distinct groups corresponding to dalmatinus, sassaricus, and terrestris+lusitanicus.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2009
Denis Michez; Pierre Rasmont; Michaël Terzo; Nicolas Vereecken
Abstract We here describe six new specimens of gynanders (i.e. specimens where male and female phenotypic characters occur on the same individual) from distinct families of wild bees (Hymenoptera, Apoidea). The newly described cases include Melitta haemorrhoidalis (Fabricius 1775) (Melittidae), Dasypoda hirtipes (Fabricius 1775) (Melittidae), Anthophora plumipes (Pallas 1772) (Apidae), Bombus monticola rondoui Vogt 1909 (Apidae), Bombus vestalis vestalis (Fourcroy 1785) (Apidae) and Bombus vestalis sorgonis (Strand 1917) (Apidae). Descriptions are accompanied by behavioural observations of gynanders under natural conditions before their capture for two cases. We also list 109 gynanders already described in bees and we interpret the newly described cases along these previous records. The putative origins of gynandromorphy are then discussed in the light of recent advances in the field of sex determination in Hymenoptera.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2004
Denis Michez; Michaël Terzo; Pierre Rasmont
Résumé La phylogénie des Melittidae fait encore l’objet de discussions. En particulier, il n’est pas encore établi que la famille soit monophylétique. La présente étude a pour premier but d’établir la monophylie et la classification subgénérique phylogénétique de l’un des 14 genres de Melittidae: le genre Dasypoda Latreille 1802. L’étude cladistique basée sur des caractères morphologiques des imagos confirme la monophylie des Dasypoda au sein des Dasypodainae. Quatre sous-genres sont reconnus et décrits: Microdasypoda n. subg., Heterodasypoda n. subg., Dasypoda n. comb. et Megadasypoda n. subg. Les cartes de richesse spécifique de ces sous-genres semblent indiquer une cohérence biogéographique avec le clade basé sur la morphologie. Les centres de diversité respectifs trouvent leur meilleure explication dans le rapprochement avec d’anciens refuges glaciaires méditerranéens. Létude des choix floraux renforce aussi l’option taxonomique proposée. Chaque sous-genre pollinise préférentiellement des familles végétales particulières (Asteraceae, Cistaceae, Dipsacaceae ou Malvaceae). Ces nouvelles données permettent de proposer une hypothèse sur l’origine géographique et la période d’apparition des Dasypoda.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2007
Karima Benachour; Kamel Louadi; Michaël Terzo
Résumé Résumé. Les insectes pollinisateurs des cultures de Vicia faba L. en région de Constantine (Algérie) ont été étudiés pendant trois périodes de floraisons (2000, 2001 et 2002). Huit espèces d’abeilles ont été inventoriées. L’abeille sauvage Eucera numida Lepeletier et l’abeille domestique Apis mellifera L. en sont les butineurs les plus abondants. Eucera numida est probablement le pollinisateur le plus efficace car toutes ses visites peuvent être pollinisantes. A l’inverse, un tiers des visites de l’abeille domestique sont consacrées au “vol de nectar” à travers des trous faits par les bourdons à la base des corolles. Ces visites sont non pollinisantes. Les visites d’ Eucera numida sont également plus rapides (m = 10 visites par minute) et son aptitude à déclencher les fleurs de fève est plus grande que celle de l’abeille domestique. Les plants accessibles aux pollinisateurs produisent plus de gousses, les gousses contiennent plus de graines et les graines sont plus grosses et mieux formées que sur les plants encagés.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2007
Michaël Terzo; Stéphanie Iserbyt; Pierre Rasmont
Résumé Cette publication présente les résultats d’une étude de 6.263 spécimens de Xylocopinae récoltés en France métropolitaine (France continentale et Corse) et en Belgique et qui proviennent de récoltes personnelles et de 63 institutions et collections privées. Les Xylocopinae de France sont représentées par 11 espèces du genre Ceratina et 4 espèces du genre Xylocopa. Seules deux de ces espèces sont présentes en Belgique : Xylocopa violacea (L.) et Ceratina cyanea (Kirby). Un nouveau sous-genre pour le genre Ceratina est décrit : Dalyatina n. subg. Il comporte l’espèce méditerranéenne Ceratina parvula Smith présente en France, ainsi que six autres espèces d’Afrique subsaharienne. Pour chaque genre, sous-genre et espèce, les auteurs fournissent une diagnose, une diagnose différentielle, la liste des fleurs visitées, la liste des sites de nidification, la carte de distribution en France métropolitaine, un diagramme phénologique et une clé d’identifi cation des genres, sous-genres et espèces. La systématique, la biogéographie, l’écologie et le sexe ratio des espèces sont présentés et discutés. Les Xylocopinae apparaissent comme très largement polylectiques mais montrent une très nette affinité envers les Lamiaceae, les Asteraceae Cardueae et, pour le genre Xylocopa, envers les Fabaceae. Toutes les espèces présentent une phénologie estivale qui s’étend d’avril à septembre. Le sexe-ratio de la plupart des espèces est biaisé vers les femelles. Aucun mâle de C. parvula, pour 120 femelles, n’a été observé ce qui suggère que, en France du moins, l’espèce pourrait se reproduire par parthénogenèse thélytoque comme c’est le cas de C. dallatorreana Friese. La publication comprend 62 dessins au trait, 18 photos au microscope électronique à balayage, 17 cartes, 14 graphiques de phénologie, une liste de 232 espèces de fleurs visitées par les Xylocopinae, dont 176 observations originales, et 171 références.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2007
Michaël Terzo; Patrice Coppens; Irena Valterová; Gérard Toubeau; Pierre Rasmont
Abstract Until now, all males of bumblebees are known to attract conspecific females by marking places with a chemical signal secreted by their cephalic labial gland. The specific combination of patrolling flight and scentmarking is of outmost importance to bumblebees as it is their main species specific recognition system. We report here the lack of that recognition system in species of the subgenus Rhodobombus by comparing the morphology and histology of the cephalic labial glands of Bombus (Rhodobombus) mesomelas with those of a well known species, B. (Bombus) terrestris (L.) The cephalic labial glands are much smaller in B. mesomelas than in other bumblebees species and most likely non-functional. This morphology is also observed in B. pomorum and B. brodmanni which also belong to the subgenus Rhodobombus. Our morphological observations are consistent with the chemical analyses of the secretions in B. mesomelas and B. pomorum which are very limited and of most unusual composition for a bumblebee. In addition, whereas other species are thought to use their barbae mandibularis to spread their secretion onto the substrate, these structures are absent in all Rhodobombus. All these observations would mean that the males of Rhodobombus do not attract females from far away by the use of their cephalic labial gland secretions.
Annales De La Societe Entomologique De France | 2004
Michaël Terzo; Pierre Rasmont
Résumé Les affinités fauniques et la délimitation même du Turkestan en tant qu’entité biogéographique sont mal connues ou controversées. Elles sont discutées ici dans le cadre d’une révision systématique des espèces d’abeilles rubicoles du genre Ceratina. Onze espèces, dont une nouvelle: Ceratina (Euceratina) haladai n. sp., y sont répertoriées. Trois espèces sont redécrites et une clé d’identification est proposée. Toutes ces espèces sont soit présentes dans la région ouest-paléarctique, soit de proches parentes d’espèces méditerranéennes. Aucune espèce ne présente d’affinités notables avec les taxons orientaux ou est-paléarctiques. La carte de distribution de chaque espèce est établie et comparée à la distribution des biomes régionaux. Comme elles sont très largement polylectiques, les plantes butinées ne constituent probablement pas un facteur limitant de leur distribution. A l’inverse, leur nidification rubicole les cantonne à des biotopes riches en ronces (Rubus species) ou en autres plantes à tiges creuses ou médullaires (par ex. Verbascum species). Ceci explique leur implantation plutôt synanthrope en montagne et le long des fleuves.
Zootaxa | 2016
Mario V. Balzan; Pierre Rasmont; Michael Kuhlmann; Holger H. Dathe; Alain Pauly; Sébastien Patiny; Michaël Terzo; Denis Michez
This study presents the first checklist of the bees of the Maltese Islands and includes notes on the distribution of each species. A total of 95 species belonging to five bee families are recorded: Andrenidae (17 species), Apidae (34 species), Colletidae (6 species), Halictidae (15 species) and Megachilidae (23 species). Lasioglossum callizonium (Pérez, 1896) is recorded for the first time from the Maltese Islands. Records of three previously reported species are listed as dubious. The bee fauna of the Maltese Archipelago is dominated by widespread West-Palaearctic species, and most of the species recorded are also found in the Western Mediterranean Basin. Bees that have been recorded from Malta are also known from Southern Europe. The study provides a biogeographical analysis of the Maltese bee fauna, and discusses the conservation of this group and their important role in the delivery of ecosystem services in the Maltese Islands.
Archive | 2005
Pierre Rasmont; Alain Pauly; Michaël Terzo; Sébastien Patiny; Denis Michez; Stéphanie Iserbyt; Yvan Barbier; Eric Haubruge