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Featured researches published by R. Khemakhem.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; G. Trigui; S. Cheikh Mhamed; N. Fahem; R. Kadoussi; R. Khemakhem; S. Joobeur; M. Bouhoula; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction L’influence de la tuberculose pulmonaire (TBP) sur l’evolution de la BPCO est encore mal definie. Objectifsxa0: determiner les particularites des patients BPCO avec antecedent de TBP. Methodes Etude retrospective portant sur les dossiers des patients BPCO hospitalises et/ou suivis a la consultation entre janvier 1990xa0et decembre 2015. Nous avons compare les differents parametres de severite de la BPCO entre 2xa0groupesxa0: G1xa0: patients BPCO avec antecedent de TBP (91xa0patients, 6xa0%), G2xa0: BPCO sans TBP (1432xa0patients, 94xa0%). Resultats L’etude a inclus 1523xa0patients BPCO avec un âge moyen de 68xa0ans. Il n’y avait pas de difference concernant l’âge, le genre, l’intensite de l’intoxication tabagique, le nombre et la duree d’hospitalisation, ainsi que le recours a la VNI ou la ventilation mecanique entre les 2xa0groupes. Les patients de G1xa0ont un VEMS plus bas (1,12xa0vs 1,28xa0L, p xa0=xa00,002), une CVF plus basse (1,76xa0vs 2xa0Lxa0; p xa0=xa00,001), un nombre d’exacerbations aigues (EA) de BPCO/an plus eleve (3,07, 2,5xa0EA/anxa0; p xa0=xa00,003) avec plus d’EA dues aux pycyaniques (12,5xa0%, 5,3xa0%xa0; p xa0=xa00,013), un declin de VEMS plus accelere (68, 54xa0mL/anxa0; p xa0=xa00,024) et une evolution plus frequente vers l’OLD (20xa0%, 12xa0%xa0; p xa0=xa00,03). Au scanner thoracique, il existe plus de patients avec des DDB au niveau G1xa0que le G2 (13,2xa0% vs 6,1xa0%xa0; p xa0=xa00,012). L’analyse multivariee avec regression logistique montre qu’un VEMS diminue (ORxa0:0,56xa0; 95xa0% CI 0,35–0,88) et la presence des DDB (ORxa0:2,3 95xa0% CI 1,2–4,3) sont des facteurs independants caracterisant l’association TBP BPCO. Conclusion La TBP a des repercussions pejoratives sur la fonction respiratoire chez les patients BPCO.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; R. Kadoussi; N. Fahem; S. Joobeur; M. Bouhoula; G. Trigui; S. Cheikh Mhamed; R. Khemakhem; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction L’hospitalisation en reanimation et le recours a la ventilation mecanique invasive (VMI) lors d’une exacerbation aigue (EA) de BPCO constitue un tournant dans le cours evolutif de la maladie. Objectifs Determiner les facteurs predictifs de VMI chez les patients BPCO. Methodes Etude retrospective portant sur les dossiers des patients porteurs de BPCO hospitalises a notre service pour EABPCO durant une periode de 25xa0ans (1990–2015). Nous avons compare 2xa0groupesxa0: G1xa0: patients ayant beneficie une ou plusieurs fois de VMI lors d’EABPCO (202xa0patients, 17,3xa0%), G2xa0: pas de VMI (965xa0patients, 82,7xa0%). Resultats L’etude a inclus 1167xa0patients BPCO avec un âge moyen de 67xa0ans. Les patients de G1xa0sont plus symptomatiques que le groupe 2 (mMRCxa0≥xa02xa0: 87xa0% vs 59xa0%, pxa0 Conclusion L’alteration de la fonction respiratoire et la severite des exacerbations constituent des facteurs predictifs de VMI chez les patients BPCO dans notre etude.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
R. Kaddousi; S. Cheikh Mhamed; S. Joobeur; N. Fahem; R. Khemakhem; Ahmed Ben Saad; G. Trigui; M. Bouhoula; N. Rouatbi; A. Elkamel
Introduction L’allergie aux pollens touche de plus en plus de patients de tout âge. Le diagnostic est clinique, la confirmation est basee sur la realisation des tests cutanes (prick-tests) et/ou le dosage des IgE specifiques. Methodes Etude retrospective portant sur 336xa0dossiers des sujets ayant un asthme allergique aux pollens confirme, hospitalises dans notre service de pneumo-allergologie ou suivis a la consultation externe de l’hopital Fattouma Bourguiba, Monastir durant la periode allant de janvier 1997xa0a decembre 2016. Resultats Le pollinose etait plus frequent chez l’adulte jeune avec un âge moyen de 31,7xa0±xa013,08xa0ans avec une predominance feminine (67,2xa0%). Le profil allergenique dans la population generale a montre que l’allergie aux pollens etait au deuxieme rang (22,4xa0%) apres les acariens. Les oliviers, les graminees et les cereales etaient les pollens les plus frequents (13,7xa0%, 6,5xa0% et 5,8xa0%, respectivement). Au total, 74,6xa0% des patients etaient polysensibilises. Pour les sujets sensibilises aux pollens, l’atopie familiale etait retrouvee dans 38,5xa0% des cas, personnelle dans 84,4xa0% des cas dominee par la rhinosinusite chez 84,4xa0% des patients. Les manifestations respiratoires chez ces patients sont saisonnieres. La saison principale de pollinisation est breve et ne s’etend que de la mi-mai a la derniere semaine du mois de mai. La spirometrie etait caracterisee par un VEMS moyen de 2,8xa0L. Cinq pour cent avaient un TVO. Un asthme controle etait retrouve chez 66,3xa0% des patients. L’evolution vers la remission etait notee chez 10xa0patients (3,1xa0%). L’ITS etait pratiquee chez 22xa0patients, soit 6,7xa0% des cas. Conclusion La variabilite des frequences de la sensibilisation aux pollens dans le monde et en Tunisie est fortement correlee a l’abondance des plantations qui varie d’un pays a un autre et meme d’une region a une autre. L’importance de la sensibilisation aux pollens d’olivier dans nos regions est due a sa forte presence. De plus, le pollen d’olivier a un pouvoir allergenique important avec une tres grande capacite de dispersion. L’asthme aux pollens est generalement controle avec une presentation saisonniere rendant l’ITS une alternative therapeutique interessante chez ces patients.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; G. Trigui; S. Cheikh Mhamed; R. Kadoussi; N. Fahem; M. Bouhoula; S. Joobeur; R. Khemakhem; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction Les exacerbations aigues de DDB (EA-DDB) necessitant l’hospitalisation ont un impact important sur l’evolution de la maladie. Notre but etait de determiner les facteurs predictifs de rehospitalisation durant l’annee suivant une premiere hospitalisation pour EA-DDB. Methodes Etude retrospective portant sur 100xa0dossiers de patients porteurs de DDB hospitalises pour EA-DDB avec un recul de plus de 1xa0an. Nous avons compare 2xa0groupes de patientsxa0: G1xa0: patients rehospitalises pour EA durant la premiere annee suivant l’hospitalisation pour EA-DDB (31xa0patients, 31xa0%)xa0; G2xa0: patients non readmis pour EA durant l’annee suivant l’hospitalisation pour EA-DDB (69xa0%). Resultats L’etude a inclus 100xa0patients porteurs de DDB hospitalises pour EA-DDB avec un âge moyen de 57xa0ans. Les patients de G1xa0sont plus symptomatiques que le G2 (mMRC≥xa02xa0: 4xa06xa0% vs 11xa0%, pxa0 Conclusion La frequence des EA et l’OLD constituent les principaux facteurs predictifs de rehospitalisation precoce pour EA-DDB. Une prise en charge adequate de ces patients a haut risque est necessaire pour reduire la morbi-mortalite.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; M. Bouhoula; S. Cheikh Mhamed; S. Joobeur; R. Khemakhem; R. Kadoussi; N. Fahem; G. Trigui; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction Les comorbidites cardiovasculaires (Cvx) sont frequentes au cours de la BPCO. La relation entre ces 2xa0entites est complexe. Objectifs Determiner l’impact des comorbidites cardiovasculaires sur le pronostic des patients BPCO. Methodes Etude retrospective portant sur les dossiers des patients porteurs de BPCO hospitalises et/ou suivis a la consultation entre janvier 1990xa0et decembre 2015. Nous avons retenu comme comorbidites Cvxxa0: cardiopathie ischemique, arythmie, insuffisance cardiaque et les pathologies arterielles (tel que l’HTA, atherosclerose, AVC...). Nous avons compare les differents parametres de severite de la BPCO entre 2xa0groupesxa0: G1xa0: patients BPCO avec comorbidites cardiovasculaires (597xa0patients, 39,2xa0%), G2xa0: BPCO sans comorbidites Cvx (926xa0patients, 60,8xa0%). Resultats L’etude a inclus 1523xa0patients BPCO avec un âge moyen de 67xa0ans. Il n’existe pas de difference significative entre les 2xa0groupes concernant le nombre d’hospitalisation en pneumologie, nombre d’exacerbation aigue (EA)/an, ainsi que la duree d’hospitalisation au cours des EABPCO. Les patients du G1xa0sont plus symptomatiques que le G2 (mMRCxa0≥xa02xa0: 63xa0% versus 52xa0%xa0; pxa0 Conclusion Les comorbidites Cvx ont un impact pejoratif sur l’evolution des patients BPCO. Une prise en charge adequate et precoce de ces pathologies est necessaire.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
R. Kaddoussi; N. Fahem; S. Joobeur; A. Ben Saad; G. Trigui; S. Cheikh Mhamed; M. Bouhoula; R. Khemakhem; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction Le syndrome cave superieur (SCS) survenant dans le cadre de tumeurs bronchopulmonaires malignes est, au moins pendant un certain temps, tres chimio sensibles. En plus, la radiotherapie et le traitement medical offrent une solution de palliation tres interessante. Toutefois, la reponse au traitement est tres variable entre les patients. Methodes Etude retrospective incluant 108xa0patients ayant un SCS avec un cancer bronchopulmonaire et suivis a notre service de pneumologie CHU Fattouma-Bourguiba Monastir entre 1990xa0et 2016. On a decrit 2xa0groupesxa0: Groupe 1 (G1) comprenant les sujets avec une bonne reponse au traitement (regression ou disparition du SCS) et groupe 2 (G2) pour les sujets avec une mauvaise reponse au traitement (persistance ou aggravation du SCS). Resultats La quasi-totalite de nos patients etait de sexe masculin (98,1xa0%) avec une moyenne d’âge de 60,2xa0ans. Soixante-quinze patients etaient tabagiques. Le traitement etait a base d’une chimiotherapie (37,9xa0%), radiotherapie (38,8xa0%) et un traitement medical symptomatique (63,8xa0%). Une bonne reponse au traitement etait objectivee chez 56xa0patients (G1)xa0: clinique chez 47xa0sujets (43,5xa0%), scanographique chez 6xa0patients (5,6xa0%) et clinique et scanographique chez 3xa0sujets (2,8xa0%). Les sujets avec une mauvaise reponse au traitement (G2) etaient tous tabagiques, 94xa0% parmi eux avaient presente des signes de gravite du SCS au moment du diagnostic (versus 88xa0% pour le G1) sans difference statistiquement significative et 38,2xa0% ont eu un traitement medical seul (versus 9,1xa0% pour le G1xa0; p xa0=xa00,001). Le type histologique de la neoplasie pulmonaire sous-jacente n’avait pas d’influence sur la reponse au traitement ( p xa0=xa00,55). Un OMSxa0≥xa02xa0etait note chez 32,3xa0% des sujets du groupe 2xa0versus 15,1xa0% pour le G1 ( p xa0=xa00,05), avec une perte de poids plus importante (6,2xa0kg versus 4,6xa0kgxa0; p xa0=xa00,06). Le delai de prise en charge therapeutique etait plus prolonge pour les sujets du G2 (36,6xa0mois versus 22xa0mois pour le G1xa0; p xa0=xa00,002). Une recidive post-therapeutique etait notee chez 71,4xa0% des sujets du G2xa0versus 54,4xa0% pour G1 ( p xa0=xa00,4). Conclusion Plusieurs facteurs sont a l’origine d’une mauvaise reponse au traitement au cours du SCS associe aux cancers bronchopulmonaires tels que le tabagisme, la presence des signes de gravite clinique, le mauvais etat general et nutritionnel, le retard de prise en charge et le traitement medial exclusif.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
R. Khemakhem; N. Fahem; S. Cheikh Mhamed; S. Joober; R. Kaddoussi; A. Ben Saad; G. Trigui; M. Bouhoula
Introduction Le syndrome cave superieur (SCS) est l’expression clinique de l’obstruction de la veine cave superieure ou des troncs veineux brachiocephaliques qui la constituent. Les tumeurs malignes mediastino-pulmonaires sont souvent incriminees dans 90xa0% des cas. Methodes Etude retrospective incluant 108xa0patients suivis entre 1990xa0et 2016xa0pour un syndrome cave superieur d’origine tumorale au service de pneumologie au CHU Fattouma-Bourguiba de Monastir. Resultats Il s’agissait de 2xa0femmes et 106xa0hommes ayant un âge moyen de 60,2xa0ans. Le tabagisme etait note chez 106xa0patients avec un nombre moyen de paquee/annee (PA) a 50,5xa0PA. Trente-sept pour cent des patients avaient un carcinome a petite cellule. Le syndrome cave superieur etait asymptomatique chez 6xa0patients soit dans 5,5xa0% des cas avec une decouverte fortuite. Le mode de revelation le plus frequent etait la presence de signes thoraciques (91,6xa0% des cas). Des signes extra thoraciques etaient presents dans 68,5xa0% des cas dont 4,6xa0% revelateurs du SCS. Les signes fonctionnels lies au SCS etaient l’œdeme du visage (45,3xa0%), la cyanose (3,7xa0%), le comblement des creux sus claviculaire (31,4xa0%), la circulation veineuse collaterale (22,2xa0%), l’augmentation du volume du cou (15,7xa0%), la turgescence des veines jugulaire (6,4xa0%) et la dyspnee (6,4xa0%). Des signes neurologiques etaient presents dans 6,4xa0% avec des cephalees dans 2,7xa0% et des vertiges dans 1,8xa0% des cas. Des signes en rapport avec des metastases etaient presents dans 7,4xa0% des cas representants ainsi un mode de decouverte de la maladie chez 8xa0patients parmi 69xa0patients au stade metastatique (63,8xa0%). Le SCS etait d’installation aigue dans 94,4xa0% des cas. La duree d’evolution des symptomes a varie entre 5xa0jours et 1xa0an avec une duree moyenne de 59,81xa0±xa054,6xa0jours. Conclusion Le syndrome cave superieur est une urgence medicale d’installation le plus souvent aigue. Sa prise en charge repose sur le diagnostic etiologique rapide et le traitement adapte.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; R. Khemakhem; N. Fahem; S. Joobeur; G. Trigui; R. Kadoussi; S. Cheikh Mhamed; M. Bouhoula; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction La survenue d’une pneumopathie aigue bacterienne communautaire (PABC) est plus frequente chez les patients BPCO que dans la population generale avec des consequences pejoratives. Objectifsxa0: determiner les facteurs predictifs de PABC chez les patients BPCO. Methodes Etude retrospective portant sur les dossiers des patients porteurs de BPCO suivis a notre service entre janvier 1990xa0et decembre 2015. Nous avons compare 2xa0groupesxa0: G1xa0: patients ayant presente une PABC lors du suivi (236xa0patients, 15,5xa0%), G2xa0: pas de PABC (1287xa0patients, 84,5xa0%). Resultats L’etude a inclus 1523xa0patients BPCO avec un âge moyen de 67xa0ans. Les patients de G1xa0ont plus souvent d’antecedents cardiovasculaires que le G2 (49xa0% vs 37,5xa0%, pxa0=xa00,001), sont souvent diabetiques (23xa0%, 13,7xa0%xa0; pxa0 Conclusion L’alteration de la fonction respiratoire et les comorbidites associees constituent des facteurs predictifs de PABC chez les patients BPCO dans notre etude.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
R. Kaddoussi; S. Cheikh Mhamed; S. Joobeur; N. Fahem; G. Trigui; Ahmed Ben Saad; R. Khemakhem; M. Bouhoula; N. Rouatbi; A. Elkamel
Introduction La realisation des tests cutanes chez les asthmatiques permet d’identifier a la fois le type et le nombre d’allergenes incrimines dans le phenomene allergique. En effet, l’intensite de la sensibilisation aux differents allergenes est variable au sein d’une meme population sous l’influence de plusieurs facteurs endogenes et exogenes. Methodes Nous avons analyse d’une facon retrospective 1500xa0dossiers des sujets diagnostiques ayant un asthme allergique et hospitalises au service de pneumologie CHU Fattouma Bourguiba ou suivis a la consultation externe entre 1997xa0et 2016. Resultats Notre population etait dans 60,2xa0% des cas de genre feminin avec un âge moyen de 28,32xa0±xa013,01xa0ans et des extremes allant de 4xa0a 79xa0ans. La monosensibilisation a un seul groupe d’allergene etait plus frequente (73xa0% des cas). Chez les polysensibilises, le nombre d’allergene varie de deux a cinq avec une predominance de la bi-sensibilisation dans 17,6xa0% des cas. Les blattes, les phaneres des animaux et les moisissures etaient plus frequemment observes dans le cadre d’une polysensensibilisation. La polysensibilisation etait plus frequente chez les sujets âges de plus de 18xa0ans (27,6xa0% versus 19,3xa0%) (pxa0=xa00,002) et chez les femmes 27,6xa0% versus 22,8xa0% (pxa0=xa00,032). En presence d’une atopie personnelle chez nos patients, il avait une frequence plus elevee de la polysensibilisation, 26,9xa0% versus 19,3xa0% (pxa0=xa00,003). De meme, plus la symptomatologie de l’asthme etait ancienne, plus la tendance vers la polysensibilisation etait importante (pxa0=xa00,046). L’etude de la fonction respiratoire a montre que les sujets polysensibilises avaient un taux plus eleve des TVO que ceux monosensibilises sans etre statistiquement significative (pxa0=xa00,75). Parmi les asthmatiques non controles, il avait plus des patients polysensibilises que dans le groupe des asthmatiques controles (27,8xa0% versus 24,6xa0%) sans difference statistiquement significative. Conclusion Le nombre d’allergenes incrimines depend de plusieurs facteurs, les principales sontxa0: l’anciennete de la symptomatologie, la nature des allergenes et l’environnement. En effet, plusieurs allergenes necessitent la presence des memes conditions climatiques telles que l’humidite et la chaleur, ce qui favorise la polysensibilisation. La polysensibilisation aggrave le pronostic de l’asthme allergique et rende la realisation d’un traitement curatif a base d’eviction allergenique et immunotherapie specifique difficile a etre realisee.
Revue Des Maladies Respiratoires | 2018
A. Ben Saad; R. Khemakhem; N. Fahem; S. Joobeur; R. Kadoussi; M. Bouhoula; S. Cheikh Mhamed; G. Trigui; N. Rouatbi; A. El Kamel
Introduction Il existe une controverse concernant la relation entre le taux d’eosinophiles sanguin (Eos) et la severite de la BPCO. Objectifs Determiner la relation entre le taux d’Eos et les differents parametres de severite d’une exacerbation aigue (EA) severe de BPCO. Methodes Etude retrospective monocentrique portant sur les patients porteurs de BPCO hospitalises dans notre service entre janvier 2005xa0et decembre 2015. Nous avons compare 2xa0groupes de patientsxa0: G1xa0: (Eos+) Eosxa0≥xa0200xa0cell/μL (103xa0cas, 20,4xa0%), G2xa0: (Eos−)xa0: Eosxa0 Resultats Au total, 506xa0patients BPCO ont ete inclus dans l’etude (âge moyenxa0=xa067xa0ans). Il n’y avait pas de difference significative entre les deux groupes concernant l’âge, le genre, le VEMS, et le nombre EA/an (Eos+xa0: 2,6, Eos−xa0: 2,5xa0; pxa0=xa00,48). L’analyse des parametres de severite des EA severes montrent l’absence de difference entre les 2xa0groupes concernant la PaO2xa0mesuree a l’admission (60,5, 59,2xa0mmHgxa0; pxa0=xa00,26), la capnie (pxa0=xa00,57), le pH (pxa0=xa00,74), le taux de CRP (82,7, 81xa0; pxa0=xa00,89), la leucocytose (pxa0=xa00,36), le recours a la VNI (0,49, 0,41/patient/anxa0; pxa0=xa00,44), la ventilation mecanique invasive (pxa0=xa00,2), la duree d’hospitalisation (9,7, 9xa0joursxa0; pxa0=xa00,21), le delai de la prochaine hospitalisation pour EABPCO (181, 225xa0joursxa0; pxa0=xa00,16) ainsi que le delai de la prochaine EABPCO (pxa0=xa00,32). Conclusion L’augmentation du taux d’Eos chez les patients BPCO ne semble pas avoir une influence pejorative au cours des EA severes. L’interet pronostique de l’Eos au cours de la BPCO peut etre population dependant.