René Lehmann

Remarques sur l’étude du champ acoustique dans les salles sourdes

SommaireAprès avoir rappelé la nécessité d’utiliser une salle sourde et muette pour l’étude des transducteurs électroacoustiques, les auteurs montrent qu’elle a été l’évolution de la technique de réalisation de ces salles jusqu’à nos jours où l’utilisation de prismes absorbants semble être générale. En ce qui concerne la mise en évidence de l’efficacité de ces salles et les paramètres acoustiques les plus importants à mesurer pour s’assurer de leur qualité, ils montrent que la technique généralement utilisée à cet égard semble introduire certaines erreurs systématiques dans les résultats. Ils décrivent la technique qui a été adoptée et les résultats qui ont été obtenus dans la nouvelle salle sourde du tats. Ils décrivent la technique qui a été adoptée et les résultats qui ont été obtenus dans la nouvelle salle sourde du C. N. E. T. en expliquant théoriquement les irrégularités qui apparaissent lors mesures.

La nouvelle salle sourde du centre national d’études des télécommunications

SommaireLes auteurs décrivent la réalisation d’une salle sourde et muette récomment construite dans les nouveaux locaux du département Acoustique du C. N. E. T. Cette salle, de dimensions extérieures égales à 8,50 m × 6 m × 3 m, a des dimensions intérieures égales à 7 m × 4,70 m × 2,20 m. Elle a été conçue suivant le principe déjà utilisé à l’étranger pour la construction de salles analogues, consistant à employer des prismes très absorbants à base de matériaux fibreux.—Après avoir décrit en détail les systèmes d’accrochage utilisés pour la fixation des coins absorbants, ils donnent les caractéristiques acoustiques de la salle, dont l’utilisation principale est de permettre l’étalonnage des transducteurs électroacoustiques en champ libre.

Contribution to the Study of Specifications for Audiometers

Since 1936, the problem of specifications of audiometers has been faced in many countries and since then various national standards have been adopted which differ from one another principally in the definition and the values of “absolute zero” for different frequencies. The aim of the present work is to show the cause and the nature of the differences noted above and to present the results of three series of experiments that have been conducted in France, beginning in 1942, in order to establish the normal threshold of hearing by air conduction. The authors describe briefly the methods and apparatus used, as well as the technique that was employed to correlate the values obtained for human ears with values measurable for an artificial ear. They compare the results thus obtained with those of previous investigations and conclude by proposing values that should be acceptable to all countries.

Les conditions de la vérification acoustique des haut-parleurs

SommaireLes auteurs, dans cette étude, essaient de définir l’appareillage et les conditions de mesures relatives à l’étalonnage acoustique des haut-parleurs. Ils donnent quelques indications en ce qui concerne les caractéristiques techniques du matériel d’essais et précisent ensuite quelles sont les mesures à effectuer pour rechercher la qualité acoustique d’un haut-parleur.Ils passent successivement en revue les problèmes suivants: caractéristique de réponse en fonction de la fréquence, directivité, distorsion harmonique et intermodulation, caractéristique d’impédance, rendement, caractéristique de réponse en régime transitoire. Pour chacun d’eux, ils proposent une méthode de mesure et donnent quelques exemples pratiques de résultats obtenus.

Étude acoustique des sonneries téléphoniques de l’Administration Française des P. T. T.

SommaireLe Cahier des Charges de l’Administration des P. T. T. pour la spécification des sonneries téléphoniques du type magnétique datant de 1932, il a semblé nécessaire de l’adapter, en ce qui concerne la sonorité, aux méthodes nouvelles de mesures acoustiques.Le présent travail décrit l’appareillage et les méthodes utilisées dans cette étude et précise une nouvelle définition acoustique de la sonnerie étalon. Les auteurs proposent, pour finir, une nouvelle rédaction du Cahier des Charges relative aux intensités sonores, aux spectres et aux méthodes de mesures des sonneries téléphoniques.

Quelques spectres de bruits ultra-sonores produits par des moteurs à hélice et à réaction fonctionnant au sol

ConclusionsL’hypothèse directrice de ces essais s’est trouvée pleinement confirmée, puisque l’on a obtenu, dans tous les cas, des ultra-sons de forte intensité. Il est cependant intéressant de noter que la fréquence ne dépasse que très rarement 50 kHz, ce qui explique, d’ailleurs en partie, la forte intensité ultrasonore obtenue en des points relativement éloignés des moteurs (quelques mètres).Il nous semble done maintenant qu’il serait utile de rechercher, en laboratoire, avec précision, les effets physiologiques ou physio-pathologiques possibles sur l’organisme des individus, soumis à de tels ultra-sons. L’intérêt médical de semblables recherches est évident, car certains troubles constatés chez l’aviateur ou chez le personnel mécanicien travaillant au banc d’essais, sont encore mal expliqués. Ces troubles trouveraient peut-être leurs origines dans l’exposition totale prolongée et répétée de l’organisme humain à des ultra-sons d’une intensité particulièrement forte, par rapport à celle des ultra-sons que l’on rencontre dans la nature et dans la vie courante.

Note sur la définition du bruit complexe a spectre continu

SommaireLes auteurs signalent les difficultés des mesures acoustiques utilisant des sons de fréquence pure, particulièrement en acoustique architecturale. Ils indiquent les deux moyens, aujourd’ hui courament utilisés, pour y remédier: sons hululés et bruit complexe à spectre uniforme, filtré en bandes de 1/2 ou 1/3 d’octaves, Ils précisent ensuite la définition d’un bruit complexe et montrent mathématiquement que la forme spectrale varie, selon que l’on utilise un analyseur de fréquences à sélectivité constante (ΔF=Cte) ou à sélcetivité variable (ΔF/F=Cte).Ils concluent en préconsiant l’emploi, en acoustique, d’un analyseur à sélectivité variable, qui se rapproche davantage du fonctionnement de l’oreille, laquelle est sensible au coefficient différentiel df/f.

Le bruit de fond et l’utilisation des sons a spectre continu en acoustique

SommaireLes auteurs rappellent d’abord l’importance de l’utilisation des sons à spectre continu en acoustique, et principalement en acoustique architecturale (I). Puis ils précisent la provenance des bruits de souffle dans les tubes à vide et de l’effet de grenaille des résistance (II, 1 et 2). Après avoir rappelé, sans les démontrer, les formules fondamentales de la théorie du bruit de fond, théorie faite à l’origine principalement parSchottky, Nyquist etJohnson, (II, 3 et 4), ils examinent le cas des tubes à atmosphère gazeuse (II, 5).Ils montrent ensuite la nécessité de définir la méthode par laquelle le spectre de fréquences d’un bruit de fond est déterminé (III). Ils terminent en mettant en évidence les applications multiples que peuvent avoir, tant en électro-acoustique qu’en acoustique architecturale et en acoustique physiologique, les sons à spectre continu et les voix artificielles.

La montre, appareil de mesure de l’acuité auditivé

SommaireLes auteurs ont d’abord étudié la montre du point de vue chronologique en mettant en évidence les durées relatives du bruit et du silence. Après avoir montré les difficultés de l’analyse spectrale de tels bruits, ils en indiquent les principales composantes et le niveau acoustique en précisant les différentes méthodes utilisées.Ils terminent en insistant sur l’utilité de la montre en tant qu’appareil rapide de mesure de l’acuité auditive et sur les déductions physiologiques qu’elle permet.