Romain Pigeaud

Gravettian painting and associated activity at Le Moulin de Laguenay (Lissac-sur-Couze, Corrèze)

Presented here is the so far unique discovery and interpretation of an occupation area directly associated with Upper Palaeolithic cave paintings. The paintings, of red spots and hand stencils, overlook two hearths with selected flints. There were also fragments of stalactite, deduced by analysis and experiment to be waste products from the manufacture of beads. The authors deduce that the hearths and their assemblage complement the ritual nature of the paintings.

Book reviews. Paul G. Bahn (ed.). An enquiring mind: studies in honour of Alexander Marshack. xx+332 pages, 180 illustrations, 4 tables. 2009. Oxford & Oakville (CT): Oxbow for American School of Prehistoric Research; 978-1-84217-383-1 hardback £20.

The current generation of prehistorians does not know Alexander Marshack (1918–2004). It is vaguely aware, for having read it somewhere in works of synthesis or in popular books, that he believed the lunar phases or the female cycle were reflected in the decoration of Palaeolithic artefacts. Other, older, prehistorians acknowledge that he was the first to have used microscopic techniques to analyse palimpsests of subtle traces, but only to denigrate his achievements, treating him as a mere ‘journalist’, the ultimate insult to a French scientist! Thus, in France at least, his name is generally greeted with a degree of condescension.

Soleilhavoup François, 2003 : Art préhistorique de l’Atlas saharien. Préface de Jean Clottes. Périgueux, Pilote 24 édition, 191 p., fig., tabl., ill. N & B, bibliogr., index. pp. 185–190, ISBN 2 912347 32 7

Les rapports entre la Cour de justice de l’Union europeenne et la Cour europeenne des droits de l’homme se caracterisent par leur originalite. Cette originalite tient essentiellement a deux elements. D’une part, la nature supranationale des deux juridictions europeennes qui ont vocation a asseoir leur autorite en partie sur les memes Etats. D’autre part, le fondement volontaire de ces rapports qui ont ete mis en place sans que les Communautes europeennes puis l’Union europeenne ne soient parties a la Convention europeenne des droits de l’homme. L’entree en vigueur du traite de Lisbonne a conduit a un profond renouvellement de ces rapports. Si ceux-ci restent encore aujourd’hui principalement fondes sur la volonte des deux cours europeennes, ils apparaissent aussi imposes par certaines dispositions de la Charte des droits fondamentaux de l’Union et ce caractere impose sera necessairement renforce si l’adhesion de l’Union europeenne a la Convention europeenne des droits de l’homme devient effective. Cette adhesion, si elle se concretise, devrait aussi se traduire par une transformation de la nature des rapports entre les deux cours europeennes qui pourraient prendre des formes plus directes notamment si le mecanisme d’implication prealable est mis en place. L’avis negatif 2/13, rendu par la Cour de justice le 18 decembre 2014, conduit cependant a remettre en cause cette adhesion et illustre la volonte de la juridiction de l’Union europeenne de veiller a ce que la Cour europeenne des droits de l’homme n’empiete pas sur ses competences. Selon la Cour de justice, cette adhesion ne pourra se faire que dans le respect des caracteristiques specifiques de l’Union europeenne. Cet avis illustre l’ambiguite des rapports entre les deux cours europeennes. A ce titre deux questions principales se posent : la Cour europeenne des droits de l’homme peut-elle, dans certains cas, constituer un substitut a la Cour de justice ? Quel controle exerce-t-elle sur la juridiction de l’Union europeenne ?