Sabine Arnaud
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Featured researches published by Sabine Arnaud.
Archive | 2015
Sabine Arnaud
These days, hysteria is known as a discredited diagnosis that was used to group and pathologize a wide range of conditions and behaviors in women. But for a long time, it was seen as a legitimate category of medical problem-and one that, originally, was applied to men as often as to women. In On Hysteria, Sabine Arnaud traces the creation and rise of hysteria, from its invention in the eighteenth century through nineteenth-century therapeutic practice. Hysteria took shape, she shows, as a predominantly aristocratic malady, only beginning to cross class boundaries (and be limited to women) during the French Revolution. Unlike most studies of the role and status of medicine and its categories in this period, On Hysteria focuses not on institutions but on narrative strategies and writing-the ways that texts in a wide range of genres helped to build knowledge through misinterpretation and recontextualized citation. Powerfully interdisciplinary, and offering access to rare historical material for the first time in English, On Hysteria will speak to scholars in a wide range of fields, including the history of science, French studies, and comparative literature.
Annales. Histoire, Sciences Sociales | 2010
Sabine Arnaud
vers 1600, on dispose, selon lui, d’un modèle polarisé par les villes, selon lequel la proximité d’un centre urbain est un facteur déterminant dans l’obtention de services médicaux de fin de vie ; après 1615 pour les plus riches clients, et 1635 pour les plus modestes, un autre modèle de distribution à partir des villes se met en place, ce qui se traduit par des déplacements de plus en plus fréquents des praticiens, ou des membres de la maisonnée pour requérir assistance. Une dernière transition a lieu vers 1670 vers un modèle de développement rural, où l’assistance médicale s’obtient plus aisément dans les campagnes les plus reculées. En lien avec ces dynamiques commerciales profondément modifiées, I. Mortimer note l’accroissement de praticiens disposant d’une forme de qualification professionnelle, et la marginalisation du clergé, qui s’accompagne du déclin d’une nomenclature professionnelle arrêtée : pour les patients, ces hommes et, dans une moindre proportion, ces femmes deviennent des «docteurs » et, en pratique, des médecins généralistes. Dans un dernier chapitre, I. Mortimer étudie les soins infirmiers et montre, là aussi, qu’ils deviennent de plus en plus professionnels, échappant en partie à l’activité familiale. En conclusion, I. Mortimer revient sur la signification de ce qu’on peut bien appeler une révolution médicale : tout en soulignant que les facteurs à l’origine de cette rupture restent à définir – en rappelant le rôle de la médecine chimique –, il avance l’idée d’un changement de mentalité chez ces hommes et ces femmes qui privilégient le recours aux services de leurs prochains plutôt qu’au Créateur. D’autres causes, politiques, restent sans doute à explorer : il est à parier que la conjonction de dispositions monarchiques pour la réglementation des professions au XVIe siècle, afin d’assurer une meilleure distribution des services médicaux à destination des pauvres et des armées dans un cadre hospitalier, n’y est pas étrangère. Par cette thèse magistrale, I. Mortimer invite à réexaminer trente ans d’histoire sociale de la médecine. Le concept de médicalisation, assez lâchement utilisé par les historiens de la médecine de la décennie 1970, établissait un rapport de cause direct entre un équipement médical, mesuré en termes d’institutions hospitalières en particulier, et l’accessibilité 1 9 9 aux soins. Inexistante avant le tournant 1800, la médecine comme thérapie du plus grand nombre n’accède à ses lettres de noblesse qu’avec la médecine hospitalière (Erwing Ackernecht), qui réunit médecine d’élite et soins des masses. Cette chronologie épousait celle proposée par Michel Foucault dans sa Naissance de la clinique et invitait à lire dans le XVIIIe siècle les origines de la médecine moderne. Les travaux stimulants de Roy Porter et de Colin Jones n’ont fait que confirmer cette inflexion, en étudiant l’entrée de la médecine dans la consumer society au cours des Lumières. Des études plus récentes sur l’Italie en particulier ont permis d’investir, sous ce regard, le siècle précédent. En établissant que le recours régulier aux praticiens professionnels est apparu auXVIIe siècle, l’auteur invite à réécrire unehistoire vraisemblablement européenne, en ne s’arrêtant plus seulement aux écrits savants, mais également aux pratiques économiques et thérapeutiques qui ont fondé la médecine moderne.
Archive | 2014
Sabine Arnaud
Gesnerus | 2009
Sabine Arnaud
Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle | 2007
Sabine Arnaud
somatosphere.net : Book Forum | 2016
Sabine Arnaud
Archive | 2016
Sabine Arnaud; Carla Nappi
H - France Forum | 2016
Sabine Arnaud
Social History of Medicine | 2015
Sabine Arnaud
Raisons Politiques | 2015
Sabine Arnaud