Victor Faria Blanc
Université de Montréal
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Publication
Featured researches published by Victor Faria Blanc.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1983
Victor Faria Blanc; Jean-François Hardy; Jean Milot; Jean-Louis Jacob
A new method for the detection and recording of the oculocardiac reflex (OCR) is described and applied to 49 healthy infants and children (six months to nine years old) undergoing strabismus surgery under halothane anaesthesia with spontaneous ventilation. Eighty-one extraocular muscles were studied. Square wave stimuli (abrupt and sustained tractions) were definitely more reflexogenic than slow slope stimuli (very gradual, progressive and gentle tractions). Vagai escape, as well as fatigue of the OCR, are graphically documented and analysed. In this series, using well-defined and controlled tractions, the medial reclus was not more reflexogenic than the other extraocular muscles. Hypercapnia was an important adjuvant factor of the OCR. Controlled ventilation is recommended. The routine use of intravenous amicholinergic drugs is briefly discussed. Prevention of the OCR, and prophylaxis of cardiac arrhythmias during strabismus surgery, now seem to be placed on a more rational basis.RésuméLes auteurs décrivent une nouvelle méthode d’enregistrement graphique pour l’étude du réflexe oculocardiaque (ROC) et l’emploient chez 49 enfants (six mois à neuf ans; état physique l de la classification ASA) soumis à des corrections de strabisme et anesthésiés à l’halothane en respiration spontanée. Les stimulations brusques et soutenues étaient définitivement plus réfiexogènes que les stimulations progressives et délicates (P = 0.03). L’échappement vagai et la fatigue du ROC sont graphiquement documentés et analysés. L’emploi de stimulations d forme et à intensité bien définies révéla que le droit interne n’était pas plus réfiexogène que les autres muscles extrinsèques de l’il. L’hypercapnie était un facteur adjuvant important dans le déclenchement du ROC. La respiration contrôlée est recommandée, au moins lors des tractions musculaires. L’usage routinier d’agents anticholinergiques par voie intraveineuse est brièvement discuté. La prophylaxie du ROC et la prophylaxie des arythmies cardiaques survenant au cours des corrections de strabisme, sont ainsi placées sur des bases plus rationnelles.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1993
Victor Faria Blanc; Margaret Haig; Michel Troli; Benoit Sauvé
A microcomputer system for studying photo-plethysmography of the finger (PPF) was designed and applied to 50 non-premedicated healthy boys (one to ten years old) undergoing general anaesthesia (halothane in 70% N2O, with mechanical ventilation) for outpatient inguinal hernia repair. The purpose of this study was to assess the accuracy of computerized estimations of the photo-plethysmographic (arterial waves) amplitude and to evaluate whether or not PPF allows discrimination between two different surgical stimuli (skin incision, and manipulation of the spermatic cord). When anaesthesia was stable for at least five minutes (end-tidal halothane=1.25–1.5%;PetCO2=32–38 mmHg; SpO2≥98%; rectal temperature=36.3–37°C; ambient operating room temperature=20–21°C), and immediately before the skin incision, computerized estimations of the photo-plethysmographic (arterial waves) amplitudes (PPA) were recorded and saved for later comparison with direct (manual) measurements of the plethysmographic tracing, using an arbitrary scale of 0–255 units. Also, the values of PPA, systolic blood pressure, and pulse rate recorded immediately before the skin incision were later compared with the maximum changes in these same values recorded 30–90 sec after skin incision, and 30–90 sec after manipulation (traction + dissection) of the spermatic cord. Six boys (three to ten years old) stayed quiet enough, during induction of anaesthesia by mask, to allow regression analysis of PPA, systolic blood pressure, and pulse rate (Y) on end-tidal halothane/70% N2O (X). Computerized estimations tended to give a higher reading, by between 0.2 to 0.8 units, than direct measurements. Spearman and Kendall correlations showed that computerized and direct measurements were associated (P<0.0001), the Kolmogorov-Smirnov’s test revealed that the two distributions were identical (P=1), the mean difference between computerized and direct estimations of the PPA was 0.52±1.08 units, and the limits of agreement (−1.6 and 2.6 units) were small enough to be confident that computerized (automatic) estimations of PPA can be used for clinical purposes. Skin incision caused a smaller decrease of PPA (24%) than manipulation of the spermatic cord (37%). Changes in PPA were more pronounced than changes in systolic blood pressure or pulse rate (P<0.05). Linear regressions and Fisher’s exact test (two-tailed) showed that, during induction of anaesthesia with halothane in 70% N2O by mask (n=6), changes in end-tidal halothane concentration were related more to changes in PPA than to changes in systolic blood pressure and/or in pulse rate (P<0.05). In conclusion, computerized PPF allows discrimination between two different surgical stimuli, provides quantification of the sympathetic response to preoperative anxiety, and may be useful for studying pre-anaesthetic sedation.RésuméLes auteurs décrivent un système informatisé qui permet d’étudier la photo-pléthysmographie digitale (PPD) et l’utilisent chez 50 garçons (de un à dix ans; stade physique I de la classification ASA; non-prémédiqués) ayant été anesthésiés (avec de l’halothane dans 70% N2O, sous respiration mécanique) pour herniotomie inguinale en régime ambulatoire. Le but de cette étude était de déterminer l’exactitude des valeurs de l’amplitude photo-pléthysmographique (ondes artérielles) calculées par l’ordinateur et d’évaluer dans quelle mesure la PPD permet de distinguer la réaction sympathique à deux stimuli chirurgicaux différents (incision de la peau et manipulation du cordon spermatique). Lorsque l’anesthésie était stable pendant au moins cinq minutes (halothane alvéolaire =1,25–1,5%; CO2 alvéolaire =32–38 mmHg; SpO2≥98%; température rectale =36,3–37° C; température de la salle d’opérations =20–21° C), et immédiatement avant l’incision de la peau, on a enregistré les valeurs des amplitudes photo-pléthysmographiques (APP) calculées par l’ordinateur et, ultérieurement, ces amplitudes ont été comparées avec les mêmes amplitudes mesurées directement sur le tracé pléthysmographique. Une échelle arbitraire, de 0–255 unités, fut utilisée. D’autre part, les valeurs de l’APP, de la pression artérielle systolique et de la fréquence du pouls enregistrées immédiatement avant l’incision de la peau furent comparées avec les mêmes valeurs obtenues 30–90 sec après l’incision de la peau et avec celles qui ont été enregistrées 30–90 sec après la manipulation (traction + dissection) du cordon spermatique. Six enfants (de trois à dix ans) sont restés suffisamment immobiles, pendant l’induction de l’anesthésie au masque, pour permettre d’étudier la régression de l’APP, de la pression artérielle systolique et de la fréquence du pouls (Y) sur les concentrations alvéolaires d’halothane/70% N2O (X). Les calculs de l’APP faits par l’ordinateur tendaient à donner des lectures plus élevées, de 0,2 à 0,8 unités, que celles éffectuées manuellement à partir de pléthysmogrammes imprimés. Les corrélations de Spearman et de Kendall ont montré que les deux types de mesures étaient associés (P<0,0001), le test de Kolmogorov-Smirnov a confirmé que les deux distributions étaient identiques (P=1), la différence moyenne entre lectures informatisées et lectures directes (manuelles) était de 0,52±1,08 unités, et les limites de concordance (−1,6 et 2,6 unités) étaient suffisamment petites pour confirmer que les lectures par ordinateur peuvent être employées à des fins cliniques. L’incision de la peau produisit une diminution significative de l’APP (24%); cette diminution fut cependant moindre que celle qui a été vérifiée après mainpulation du cordon spermatique (37%). Les variations de l’APP furent toujours plus nettes que celles de la pression artérielle systolique et/ou que celles de la fréquence du pouls (P<0,05). Les régressions linéaires et le test de Fisher ont montré que, pendant l’induction de l’anesthésie avec de l’halothane/70% N2O au masque (n=6), les variations de la concentration alvéolaire d’halothane correspondaient davantage aux variations de l’APP qu’aux variations de la pression artérielle systolique et/ou qu’aux variations de la fréquence du pouls (P<0,02). En conclusion, la PPD informatisée permet de faire la distinction entre la réponse sympathique à l’incision de la peau et celle qui est reliée aux manipulations du cordon spermatique. Elle permet aussi de quantifier la réponse sympathique à l’anxiété pré-opératoire et, par conséquent, elle s’avère très utile pour quantifier le dégré de sédation pré-anesthésique.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1977
Victor Faria Blanc; Michel L. Weber; Claude Leduc; Réjean Laberge; Roger Des Jardins; Gilles Perreault
SummaryTwenty-seven consecutive cases of acute epiglottitis in children were treated by nasotracheal intubation during a 25-month period. The duration of intubation averaged 44.2 hours. No mortality or morbidity occurred. Mean hospitalization was 4.5 days.Anaesthetic techniques are discussed. Ketamine is a somewhat controversial choice for these patients as it can enhance excitement, restlessness, and accidental extubation.This study reconfirms the ease of maintaining an assured airway by nasotracheal intubation in cases of acute epiglottitis.RésuméĽHôpital Sainte-Justine pour les Enfants (Montréal) a admis 27 enfants atteints ďépiglottite aiguë ďorigine infectieuse, du 1er janvier 1974 au 31 janvier 1976 (25 mois). Tous ces enfants ont été traités à ľaide de ľintubation nasotracheal, ďaprès un protocole élaboré conjointement par les départements de pédiatrie, ďanesthésiologie, ďoto-rhino-laryngologie et de radiologie.La durée moyenne de ľintubation a été de 44.2 heures. La mortalité et la morbidité reliées à ce traitement ont été nulles. La durée moyenne de ľhospitalisation a été de 4.5 jours.Différ entes techniques ďanesthésie générale ont été employées et discutées. Le choix de la ketamine, pour ces malades, nous semble pour le moins très discutable dans la mesure où le réveil de la dissociation à la ketamine peut être agité et, sans sédation convenable, peut augmenter ľincidence ďextubations accidentelles ( trois de nos cinq patients ayant reçu de la ketamine ont dû être réintubés ). Cette étude confirme une fois de plus que ľintubation nasotrachéale est une méthode excellente pour le traitement des épiglottites aiguës.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1991
Victor Faria Blanc; Pierre Ruest; Jean Milot; Jean-Louis Jacob; Alexander Tang
This randomized, double-blind study evaluated the antiemetic efficacy and the side-effects of promethazine pretreatment (0.5 mg · kg−1 IV + 0.5 mg · kg−1 IM) versus droperidol + placebo pretreatment (droperidol. 0.075 mg kg−1 IV + physiological saline, 0.02 ml · kg−1 IM). One hundred unpremeditated ASA physical status I children ranging from two to ten years, and undergoing outpatient strabismus surgery were studied. All children received inhalational anaesthesia with halothane, nitrous oxide and oxygen. Neither opioids nor muscle relaxants were used. The incidence of vomiting and/or retching and the incidence of side-effects were determined in the post-anaesthesia recovery room (PARR), in the short-stay surgical unit (SSSU), and after discharge from the hospital (including the journey and the stay at home during the first postoperative day). Promethazine and droperidol were equally effective in reducing the incidence of vomiting before discharge to two and eight per cent respectively. On the contrary, the incidences of vomiting after discharge and overall were significantly less with promethazine (ten and ten per cent) than with droperidol pretreatment (54 and 56 per cent) (P < 0.0001). Promethazine permitted the time to discharge from the hospital to be reduced to an average of three hours, without increasing the incidence of vomiting postdischarge. Promethazine pretreatment is much less expensive than droperidol pretreatment. The incidence of restlessness was significantly less with droperidol (eight per cent) than with promethazine (36 per cent) (P < 0.001). Promethazine pretreatment demands the use of an analgesic like acetaminophen in order to reduce the incidence of postoperative pain and restlessness. With the exception of restlessness, the overall incidence of side-effects was not statistically different between the two groups.RésuméCette étude randomisée et à double insu a été réalisée dans le but d’évaluer et l’efficacité antiémétique et les effets indésirables du prétraitement à la prométhazine (0,5 mg · kg−1 IV + 0,5 mg · kg−1 IM) versus le prétraitement au droperidol + placebo (droperidol, 0,075 mg · kg−1 IV + sérum physiologique, 0.02 ml · kg−1 IM). Cent enfants non prémédiqués, à l’état physique I de la classification ASA, dont l’âge variait entre deux et dix ans et devant subir une correction de strabisme en courtséjour ont été étudiés. Tous ces enfants ont été anestliésiés à l’aide d’halothane, de protoxyde d’azote et d’oxygène. Aucun opiacé et aucun curarisant n’a été employé. L incidence de vomissements et l’incidence d’effets indésirables fûrent déterminées à la salle de réveil, à l’unité de courtséjour postopératoire, et après le congédiement de l’hôpital (transport vers la maison et séjour à domicile pendant la première journée postopératoire). Le prétraitement à la prométhazine a réduit l’incidence de vomissements pré-congédiement de l’hôpital (deux pour cent) autant que le prétraitement au droperidol (huit pour cent). Par contre, l’incidence de vomissements post-congédiement de l’hôpital et l’incidence globale de vomissements postopératoires fûrent significativement plus faibles chez le groupe d’enfants prétraités avec de la prométhazine (dix; dix pour cent) que chez le groupe prétraité avec du droperidol (54: 56 pour cent) (P < 0.0001). Le prétraitement à la prométhazine a permis de raccourcir la moyenne du temps de congédiement de l’hôpital aux alentours de trois heures sans augmenter l’incidence de vomissements post-congediement. Le prétraitement à la prométhazine coûte beaucoup moins cher que le prétraitement au droperidol. L’incidence d’agitation postopératoire fût significativement plus élevée avec la prométhazine (36 pour cent qu’avec le droperidol (huit pour cent) (P < 0,001). Les enfants prétraités à la prométhazine doivent recevoir un analgésique du type acétaminophène, dans le but de réduire l’incidence de douleurs et d’agitation postopératoires. Mise à part l’agitation, l’incidence globale d’effets indésirables n’a pas été statistiquement différente entre les deux types de prétraitement. Les auteurs discutent l’étiopathogénie des vomissements et la pharmacologie des antiémétiques chez les enfants exposés aux corrections de strabisme.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1988
Victor Faria Blanc; Jean-Louis Jacob; Jean Milot; Louise Cyrenne
Continuous measurement of the intratracheal pressure and capnography are very simple and accessible methods for the detection and recording of the oculorespiratory reflex (ORR). Eight healthy children (five to 14 years old) undergoing strabismus surgery under halothane-nitrous oxide anaesthesia with spontaneous ventilation were studied. The ORR was evoked by traction on the extrinsic muscles of the eye (four medial recti and four lateral recti). Slowing of the respiratory rate and/or shallow respiratory movements were observed in each patient. One patient developed apnoea of 20 seconds duration which forced the use of manually controlled ventilation. Intravenous atropine (0.01 mgçkg-1) reduced the incidence of positive OCR (to 37.5 per cent) but did not diminish the incidence of the ORR (100 per cent). Since the ORR may lead to hypercapnia and hypoxaemia, controlled ventilation is recommended for patients undergoing strabismus surgery at least immediately before and during the muscular traction. It is now clear that the ORR may be evoked by traction on the extrinsic muscles of the eye, may produce hypercapnia and hypoxaemia and so, may aggravate the consequences of the OCR.RésuméCette étude a été conçue afin de savoir si le réflexe oculorespiratoire (ROR) peut être déclenché par ľétirement des muscules extrinsèques de ľoeil et ainsi pouvoir présumer de son importance face au réflexe oculocardiaque (ROC) lors des corrections de strabisme. Ľenregistrement graphique de la pression intratrachéale et la capnographie se sont avérées des méthodes simples et fiables pour la détection et pour ľétude du ROR. Huit enfants (de cinq à 14 ans; état physique I de la classification ASA) opérés pour des corrections de strabisme, anesthésiés à ľhalothane et au protoxyde ďazote, en respiration spontanée, fûrent étudiés. Nousavons employédes tractions musculaires de 200-250 grammes durant 10-15 secondes. Malgré ľemploi ďatropine par voie intraveineuse (0.01 mg·kg-1), le ROR (bradypnée, arythmie respiratoire) a été positif dans 100 pour cent des cas, alors que le ROC n’a été positif que dans 37,5 pour cent des cas. Un enfant (fille de 14 ans) a présenté une apnée de 20 secondes, après la stimulation de son droit interne. En conclusion, le ROR est une entité assez fréquente, lors des corrections de strabisme, pouvant amener de ľhypercapnie et de ľhypoxie et, par conséquent, pouvant aggraver le ROC et faciliter ľapparition ďarythmies cardiaques. La ventilation contrôlée est donc à recommander lors des corrections de strabisme, au moins immédiatement avant et pendant les tractions musculaires.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1986
Victor Faria Blanc; Guy Vaillancourt; Gilles Brisson
The prophylactic effectiveness of a small “self-taming” dose of succinylcholine (0.1 mg.kg-1), of d-tubocurarine (0.05 mg.kg-1), and of pancuronium (0.02 mg.kg-1) on succinylcholine-induced fasciculations and myoglobinaemia was studied in 64 healthy children (ages two to nine years), anaesthetized with halothane, nitrous oxide and oxygen. Serum myoglobin was analyzed by radio-immunoassay and taken as a tracer of muscle damage. No correlation was found between the serum levels of myoglobin and the incidence of muscle fasciculations. Self-taming with succinylcholine decreased the incidence of fasciculations (p = 0.001) but did not decrease the succinylcholine-induced myoglobinaemia (p = 0.224).D-tubocurarine (0.05 mg.kg-1) and pancuronium (0.02 mg.kg-1) both significantly reduced the myoglobinaemia and the fasciculations produced by succinylcholine. The pancuronium pretreated group presented less variable values of serum myoglobin which, when compared to the control group, had a more significant p value (p < 0.001) than for d-tubocurarine pretreated group (p = 0.003). Muscle fasciculations and increased myoglobin levels were observed in children less than four years old who received succinylcholine.The prophylaxis of acute rhabdomyolytic renal failure due to succinylcholine (seven cases reported in the medical literature) is considered.RésuméLes auteurs ont étudié la valeur prophylactique d’une petite dose de succinylcholine IV (0.1 mg.kg-1), de la d-tubocurarine (0.05 mg.kg-1) et du pancuronium (0.02 mg.kg-1), contre les fasciculations musculaires et contre I’ hypermyoglobinémie normalement déclenchées par la succinylcholine IV, particulièrement chez les enfants. Cette étude porte sur 64 enfants (de deux à neuf ans; état physique I de la classification ASA), anesthésiés à I’aide de I’halothane, protoxyde d’azote et oxygène. La myoglobine sérique, mesurée par radio-immunoessai, a été choisie en tant que valeur indicatrice de lésion musculaire. Aucune correlation n’a été trouvée entre I’incidence de fasciculations musculaires et les niveaux sériques de myoglobine. Le prétraitement avec de la succinylcholine (0.1 mg.kg-1) IV a dimunué I’incidence de fasciculations musculaires (p = 0.001) sans, toutefois, offrir aucune protection contre L’ hypermyoglobinemieinduite par la succinylcholine (p = 0.224). Les prétritements avec de la d-tubocurarine (0.05 mg.kg-1) et avec du pancuronium (0.02 mg.kg-1), par voie intraveineuse, ont apporté des diminutions statistiquement significatives de l’hypermyoglobinémie induite par la succinylcholine IV. La comparaison directe entre ces deux groupes (d-tubocurarine versus pancuronium) ne s’est pas révélée significative. Cependant, il faut noter que le groupe prétraité avec du pancuronium a présenté des valeurs de myoglobine sérique moins discordants et une valeur de p plus significative (p < 0.001) que le groupe prétraité avec de la d-tubocurarine (p = 0.003), lorsque chaque groupe a été comparé avec le groupe servant de contrôle (succinylcholine IV sans aucun pritraitement).Des fasciculations musculaires et des élévations de la myoglobine sérique ont été observées chez des enfants de moins de quatre ans.La prophylaxie de l’insujfisance rénale aiguë par rhabdomyolyse due à la succinylcholine intraveineuse (plutot rare : sept cas rapportés dans la littérature m&édicale) est envisagée.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1991
Victor Faria Blanc; Pierre Ruest; Gilles Brisson; Jean-Louis Jacob
The purpose of this study was to determine whether serum gastrin levels are increased by reflexogenic stimuli applied to the extrinsic muscles of the eye. Serum gastrin and blood glucose concentrations were measured in ten normal children aged between 5 and 12 yr during general anaesthesia with halothane and nitrous oxide and during strabismus surgery. Fasting basal concentrations of gastrin (33.6 ± 14.8 pg · ml−1) and of glucose (4.43 ± 0.72 mmol · L−1) were in the normal range of values for children. Intravenous atropine (0.01 mg · kg−1), general anaesthesia with halothane in nitrous oxide and oxygen by mask for three minutes, tracheal intubation, extraocular muscle stimulation and surgical stress did not cause any variation in the mean serum gastrin concentration. On the contrary, tracheal intubation and surgical stress increased blood glucose concentrations (P < 0.05). There was no difference in the serum gastrin levels after extraocular muscle stimulation between children with positive or negative oculocardiac reflexes (44.5 ± 16.7 pg · ml−1 vs 38 ± 14.7 pg · ml−1, respectively). The incidence of vomiting predischarge was 60 per cent. Serum gastrin levels did not differ between children who vomited and children who did not (44.3 ± 18.5 pg · ml−1 vs 47.1 ± 16.9 pg · ml−1, respectively). Vomiting after strabismus surgery cannot be attributed to high gastrin serum levels. Consequently, it is unlikely that vomiting after strabismus surgery is linked to an “culogastric reflex” with the vagus nerve as the efferent pathway.RésuméCette étude a été conçue dans le but de vérifier si les concentrations sériques de gastrine se trouvent augmentées après la stimulation des muscles extrinsèques de l’œil. Les concentrations sériques de gastrine, de même que les concentrations sanguines de glucose, furent mesurées, chez dix enfants normaux, âgés de 5 à 12 ans, durant l’anesthésie générale à l’halothane et au protoxyde d’azote et durant la chirurgie pour correction de strabisme. La gastrinémie basale et à jeun (33,6 ± 14,8 pg ° ml−1 ) et la glycémie basale et à jeun (4,43 ± 0,72 mmol ·−1) étaient dans les limites des valeurs normales pour ce groupe d’âge. L’administration d’atropine IV (0,01 mg · kg−1), l’anesthésie générale à l’halothane et au protoxyde d’azote par masque pendant trois minutes, l’intubation trachéale, la stimulation des muscles extraoculaires et le stress chirurgical n ’ ont pas causé de variations significatives dans les concentrations sériques de gastrine. Par contre, l’intubation trachéale et le stress chirurgical ont causé des augmentations significatives des concentrations de glucose dans le sang (P < 0,05). Il n’y a pas eu de différence significative, après la stimulation des muscles extrinsèques de l’œil, entre la gaslrinémie moyenne des enfants qui ont présenté un réflexe oculocardiaque positif et la gastrinémie moyenne des enfants dont le même réflexe était négatif (44,5 ± 16,7pg · ml−1 et 38 ± 14,7pg · ml−1, respectivement). L’incidence de vomissements post-opératoires, avant le congédiement de l’hôpital, était égale à 60 pour cent. La gastrinémie n’était pas signiflcativement différente entre les enfants qui ont vomi et ceux qui n’ ont pas vomi (44,3 ± 18,5pg · ml−1 et47,1 ±16,9 pg · ml−1, respectivement). Les vomissements postcorrection de strabisme ne peuvent pas être attribués aux variations de la gastrine sérique. Par conséquent, il est fort improbable que les vomissements post-correction de strabisme soient dûs à un réflexe « oculogastrique » dont le vague serait la voie éfférente.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1970
Guy Fortin; Victor Faria Blanc
SummaryA brief description of the mechanical principles involved in three modern miniature ventilators is presented.Anaesthetic circuits as recommended in the past are illustrated and their shortcomings expressed in the light of our experience.An interrupted non-rebreathing circle system adaptation is described. Arterial Paco2 observations are presented and interpreted. Dangerous pitfalls to be avoided in setting up circuits are described. Explanations for clogged magnetic valves in the inspiratory mode are presented and prophylactic and corrective measures recommended to avoid overinflation of the lungs.The economic aspects of ventilator miniaturization are discussed with regard to initial low cost and total anaesthetic mixture output.A semi-closed partial-rebreathing system is described but not necessarily recommended because “overloading” with intermediate pneumatic accessories appears to interfere with the fidelity of operation of miniature ventilators.RésuméAprès une courte introduction sur ľhistoire et sur les principes mécaniques concernant les ventilateurs miniaturisés, les auteurs décrivent un nouveau type ďadaptation pour ces appareils: le système circulaire interrompu ou sans réinhalation des gaz expirés.Ľétude de la Paco2 dans un groupe de patients a été faite et confirme ľefficacité de ce nouveau système ďadaptation des respirateurs miniaturisés.Les circuits ou systèmes anesthésiques à proscrire sont mentionnés et les causes, la correction et la prophylaxie ďaccidents possibles comme ľhyperinsufflation des poumons, sont analysées.Tout en insistant sur les avantages de la “miniaturisation” des appareils employés en salle ďopération, et en passant par ľaspect économique, les auteurs montrent la possibilité ďappliquer de tels ventilateurs en circuit semi-fermé sans toutefois recommander ľemploi de cette dernière possibilité.
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1991
Victor Faria Blanc
Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1995
Victor Faria Blanc