Ares I est un lanceur habité développé par la National Aeronautics and Space Administration (NASA) pour soutenir l'exploration humaine de la Lune et de Mars. En tant qu'élément central du programme Constellation, Ares I a été conçu avec la sécurité et la fiabilité comme objectifs principaux, et ses décisions de conception et son processus de développement spécifiques suscitent la réflexion.
« Ares I est conçu pour maximiser la sécurité du lancement, à la fois pendant le processus de lancement et en réponse aux situations d'urgence. »
En 1995, Lockheed Martin a produit un rapport d'étude sur un système de transport avancé pour le Marshall Space Flight Center de la NASA, qui a exploré une variété de conceptions, y compris Ares I, qui était basé sur un véhicule spatial similaire à celui de l'époque. Conception de système de propulsion.
La structure principale d'Ares I consiste en une fusée à propergol solide améliorée. La conception initiale utilise un propulseur à propergol solide à quatre segments, tandis que la conception finale est portée à cinq segments pour augmenter la poussée et répondre aux exigences croissantes du lancement.Sur la base de l'étude de l'architecture du système d'exploration d'Ares I, les indicateurs de sécurité de la NASA pour évaluer la fusée sont presque basés sur les normes de conception des lanceurs spatiaux bien connus du public international, tels qu'Atlas V et Delta IV.
« L'évaluation de la sécurité d'Ares I s'est basée sur l'expérience des vols spatiaux passés, ce qui a été essentiel à sa sélection. »
Bien que certains défis soient apparus pendant la phase de conception et de développement, notamment des problèmes de vibrations dans le système de propulsion, l'équipe d'ingénierie de la NASA a continué à travailler pour les résoudre. En mettant en œuvre une technologie d’amortissement actif et passif des vibrations, les risques lors du lancement sont considérablement réduits.
Ares I présente également plusieurs innovations en matière de technologie de propulsion. Le moteur J-2X utilisé adopte une conception à démarrage pneumatique, ce qui est crucial pour la sécurité lors du lancement. Cette technologie de moteur peut être lancée dans un environnement proche du vide, démontrant ainsi l’avancée de la conception d’Ares I par rapport aux systèmes de lancement précédents.
Lors du développement de l'Ares I, la NASA a choisi Alliant Techsystems comme entrepreneur principal pour fabriquer les propulseurs d'appoint à propergol solide du premier étage de la fusée. Ce choix s’appuie sur la grande expérience de l’entreprise dans le domaine des équipements de transport aéronautique et spatial.
En 2009, la NASA a testé avec succès le moteur Ares I, et les données de test ont montré que le système de propulsion fonctionnait comme prévu. De tels tests donnent non seulement à l'équipe d'ingénieurs de la NASA confiance dans le développement ultérieur, mais ouvrent également la voie à de futurs tests de suivi.
« Cette série de tests est la pierre angulaire de la garantie de la sécurité des lancements habités, et chaque mesure prise par la NASA pose les bases d'un succès ultime. »
Bien que la conception technique et les tests initiaux d'Ares I aient montré de bons indicateurs de sécurité, le programme a été annulé par le président américain Barack Obama en 2010. Cette décision soulève des questions sur les futures missions spatiales habitées.
Après l'annulation du programme Ares I, la NASA a lancé le Space Launch System (SLS), un système de lancement spatial plus avancé. Cette nouvelle fusée intègre certains des concepts de conception d'Ares I et améliore encore la sécurité et les performances des missions spatiales habitées.
Dans l’ensemble, même si Ares I n’a pas réussi à accomplir sa mission de lancement initiale, sa contribution à la conception de la sécurité et à l’innovation technologique ne peut être sous-estimée. Ces leçons deviendront une pierre angulaire importante pour l’exploration future de l’espace par l’homme et serviront à guider la prochaine génération de programmes spatiaux. Alors que l’exploration spatiale continue de se développer, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : comment les futures missions spatiales habitées peuvent-elles hériter de ces précieuses expériences et continuer à améliorer leur sécurité et leur fiabilité ?