Alors que la question du changement climatique mondial attire de plus en plus l'attention, la communauté scientifique est presque parvenue à un consensus sur le fait que les activités humaines sont la principale cause du réchauffement climatique. Cependant, certains restent sceptiques, voire rejettent cette proposition. Ce scepticisme ou ce déni du réchauffement climatique, souvent appelé déni du changement climatique, persiste dans la société sous de nombreuses formes.
Le déni du changement climatique est le rejet du consensus scientifique, impliquant souvent le doute, le déni ou l'évasion de la reconnaissance de l'existence du réchauffement climatique et de ses causes humaines.
Les négationnistes du changement climatique attaquent souvent l’opinion dominante de la communauté scientifique, affirmant qu’il s’agit d’un débat inexistant, et utilisent diverses techniques rhétoriques pour tenter de semer la confusion. Selon de nombreuses études, ce phénomène est principalement lié à des intérêts politiques et économiques, et il semblerait même que les doutes sur la science du climat soient étroitement liés aux activités de lobbying des énergies fossiles.
Plus de 90 % des articles sceptiques quant au changement climatique proviennent de groupes de réflexion de droite, ce qui montre qu'il ne s'agit pas d'un débat scientifique, mais d'une lutte idéologique.
Le changement climatique est parfois soumis à la pression des entreprises et des gouvernements, en particulier de la part de l'industrie des combustibles fossiles, qui a obscurci les résultats de nombreuses études scientifiques ou limité les discussions, affirment les scientifiques environnementaux. Ces groupes d’intérêt sont prêts à utiliser leurs ressources pour combattre toute idée scientifique qui les menace.
Les négationnistes du changement climatique emploient diverses tactiques pour renverser le consensus scientifique. Ils peuvent avancer des théories, remettre en question l’exactitude des modèles climatiques ou même prétendre qu’il existe une conspiration scientifique visant à dissimuler la vérité. Ces voix proviennent souvent des acteurs du produit et du soutien de certains censeurs politiques.
Les soi-disant « sceptiques » utilisent souvent des termes erronés pour dissimuler leurs positions réelles et tentent de semer la confusion dans l'opinion publique afin d'atteindre leurs objectifs.
Par exemple, les sceptiques du changement climatique peuvent croire que le dioxyde de carbone n'est qu'un gaz trace et a peu d'impact sur le climat. Cependant, la communauté scientifique confirme depuis longtemps que de petites quantités de dioxyde de carbone peuvent encore avoir un impact significatif sur le climat ; . De telles remarques reflètent un mépris des faits scientifiques.
L'impact du déni du changement climatique ne se limite pas à la communauté scientifique, mais a également un impact profond sur la politique et la société. De nombreux politiciens exploitent ce sentiment pour gagner des voix et entraver l’avancement des politiques environnementales. Ils mettent souvent l’accent sur la contradiction entre l’économie et l’environnement pour consolider leur pouvoir et se soustraire à la responsabilité des problèmes climatiques.
Le « scepticisme » de certains dirigeants politiques favorise la lenteur des politiques et leur donne une raison de ne pas agir, ce qui peut nuire à la société.
Dans le débat sur le changement climatique, certaines personnes acceptent le consensus scientifique mais ne parviennent pas à le mettre en pratique, une situation connue sous le nom de déni implicite. L'existence de ce phénomène reflète la contradiction entre l'identification des individus à la science et leurs convictions personnelles.
Dans ce contexte, les efforts conjoints des scientifiques, des défenseurs des politiques et de tous les secteurs de la société sont essentiels. Comment concilier ces différentes perspectives et promouvoir une compréhension scientifique plus large sera un sujet important.
Avec des ressources limitées et des menaces croissantes liées au changement climatique, nous devons nous demander si un véritable consensus scientifique peut changer nos comportements et apporter des bénéfices à l'avenir de notre planète dans un contexte de débat et de conflit en cours ?