En harmonie avec la nature, les habitants de Gaoshan font face à un environnement difficile avec leur mode de vie unique. Cependant, avec l’impact du changement climatique et de la mondialisation, 7,2 millions de montagnards sont confrontés au dilemme de la pénurie alimentaire. Dans cet article, nous révélerons les multiples facteurs qui découlent de la crise de la faim à laquelle sont confrontés les peuples des montagnes et ses causes profondes.
Les zones alpines sont généralement situées à plus de 300 mètres d'altitude, avec des conditions climatiques difficiles et de grandes différences de température entre le jour et la nuit. Ces facteurs environnementaux rendent difficile la culture des cultures. Si l'on ajoute à cela la pauvreté des sols et la rareté des ressources en eau, la plupart des populations montagnardes ne peuvent compter que sur l'agriculture, le pâturage et les produits forestiers pour leur subsistance.
70 % des habitants de cette région vivent dans la pauvreté et sont souvent confrontés au défi de l’insécurité alimentaire.
Le changement climatique mondial exacerbe la vulnérabilité des régions de haute montagne. Les changements qui affectent le climat non seulement modifient les régimes de précipitations locaux, mais entraînent également l’érosion des sols et une réduction des sources d’eau. Ce changement oblige les populations des montagnes à devenir davantage dépendantes de ressources naturelles instables, qui disparaissent rapidement en raison du changement climatique.
Face aux changements radicaux de l’environnement, les besoins alimentaires des populations de montagne deviennent de plus en plus difficiles à satisfaire et la faim fait désormais partie du quotidien de nombreuses familles.
Dans la plupart des pays en développement, les populations des montagnes sont souvent marginalisées du système économique. Ils manquent d’accès aux ressources et leur technologie agricole arriérée les empêche d’augmenter efficacement leur production. Les modèles agricoles traditionnels ne peuvent pas faire face aux exigences du marché moderne, ce qui entraîne un approvisionnement alimentaire instable.
En outre, la vague d’urbanisation et de mondialisation a également conduit de nombreux habitants des montagnes à migrer vers les villes à la recherche de meilleurs emplois. Toutefois, ces flux ont également entraîné la destruction des structures familiales, de nombreuses familles se sentant anxieuses car les transferts de fonds qu’elles reçoivent ne peuvent pas répondre à leurs besoins quotidiens.
Avec l'invasion des cultures étrangères, le mode de vie traditionnel des Gaoshan est confronté à une pression énorme. Leur culture et leur histoire ont été progressivement négligées et les ressources naturelles de nombreux endroits ont été pillées par des entreprises étrangères. Dans la compétition pour les ressources, les voix des habitants des montagnes sont marginalisées et leur espace de vie est progressivement comprimé.
Espoir d'une solutionDe nombreuses communautés de haute montagne ont le sentiment d’être privées de leurs terres et de leurs ressources, tandis que leurs moyens de subsistance deviennent de plus en plus difficiles.
Face à de graves défis, tous les secteurs de la société ont commencé à prendre conscience du sort des populations vivant dans les montagnes. De nombreuses organisations non gouvernementales s’efforcent d’apporter un soutien au développement durable des populations des montagnes, notamment en améliorant les technologies agricoles, en protégeant l’environnement et en facilitant l’accès aux marchés.
La vulgarisation de l’éducation revêt également une grande importance, car elle peut renforcer la conscience de soi et la participation des populations de montagne, leur permettant de s’exprimer sur leurs propres conditions de vie et de trouver des moyens de se racheter.
En fin de compte, la capacité des populations des montagnes à échapper à la crise alimentaire ne dépend pas seulement de l’aide extérieure, mais aussi de leur propre courage et de leur résilience. Mais dans le contexte de la concurrence pour les ressources et du changement global, pouvons-nous réellement prêter attention à cette situation et la changer ?