La malformation congénitale des voies respiratoires pulmonaires (CPAM), anciennement connue sous le nom de malformation adénomatoïde kystique congénitale (CCAM), est une maladie congénitale des poumons qui imite la séquestration broncho-pulmonaire. Cette maladie se caractérise par le remplacement d’un lobe pulmonaire entier par un morceau kystique de tissu pulmonaire anormal incapable de fonctionner correctement. Bien que la CPAM ait un bon pronostic dans la plupart des cas, la communauté médicale a encore de nombreux mystères à explorer quant aux raisons pour lesquelles environ un tiers des patients développent une cyanose.
La CPAM survient dans environ 1 grossesse sur 30 000 et, même si la plupart des fœtus se développent sainement, dans les cas extrêmes, la croissance de la masse peut comprimer les tissus pulmonaires et cardiaques environnants. La CPAM est divisée en cinq types selon son type. Le type le plus courant est le type 1, qui présente des kystes plus gros et a un bon pronostic. En revanche, les kystes de type 2 sont plus petits, coexistent souvent avec d’autres anomalies majeures et ont un pronostic plus sombre.
Il a été démontré que 25 % des patients atteints de CPAM développeront des ecchymoses, un pneumothorax et une dyspnée accrue (par exemple, tachypnée et rétraction intercostale).
L'apparition de la cyanose est directement liée à l'état d'oxygénation du sang dans les poumons. Chez les patients atteints de CPAM, un tissu pulmonaire anormal peut empêcher une bonne circulation sanguine, empêchant ainsi l'oxygène de pénétrer efficacement dans le sang, entraînant des symptômes cyanotiques. Cela signifie que cette partie du tissu pulmonaire ne peut pas effectuer d'échanges gazeux efficaces et peut affecter la fonction cardiaque, empêchant le cœur d'obtenir suffisamment d'oxygène, provoquant ainsi une cyanose.
La CPAM est couramment découverte lors d'une échographie prénatale et produit des caractéristiques échogènes, notamment : une masse échogène dans la poitrine du fœtus, une déviation du cœur par rapport à sa position normale, un diaphragme plat ou saillant et un tissu pulmonaire visible manquant, etc. Grâce à ces tests, les médecins peuvent diagnostiquer la maladie et intervenir tôt.
Dans la plupart des cas, les personnes atteintes de CPAM subiront une intervention chirurgicale après la naissance pour retirer le tissu anormal afin de réduire le risque d'infection future.
La chirurgie est généralement pratiquée avant l'âge d'un an du bébé, et grâce aux progrès de la chirurgie mini-invasive, les chirurgiens peuvent désormais retirer ces masses en toute sécurité à l'aide de très petites incisions. Bien que la plupart des patients atteints de CPAM aient de bons taux de survie, certaines CPAM non détectées depuis longtemps se transforment parfois en cancer. Cela a suscité l’inquiétude de la communauté médicale et a incité de nombreux établissements médicaux à souligner l’importance d’un dépistage régulier.
Selon une étude rétrospective de 2023, le pronostic des patientes atteintes de CPAM diagnostiquée prénatalement est généralement bon. Cependant, en cas d’anasarque fœtale, le taux de survie diminue considérablement. Le risque est également réduit si l'anasarque fœtale ne survient pas avant 26 semaines de gestation, ce qui souligne l'importance d'un diagnostic précoce et d'un traitement rapide.
Y a-t-il une vérité physiologique et médicale plus profonde cachée derrière un tiers des patients CPAM qui développent une cyanose ?
Bien que de nombreux patients atteints de CPAM puissent vivre sans trop de problèmes, les ecchymoses peuvent révéler les risques et les défis potentiels de cette maladie. Pour cette raison, la manière de prévenir et de diagnostiquer précocement mérite une réflexion plus approfondie et une compréhension approfondie de la part de chacun de notre personnel médical et du public ?