Bruno Jeandidier
University of Strasbourg
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Featured researches published by Bruno Jeandidier.
Canadian Journal of Law and Society | 2016
Cécile Bourreau-Dubois; Bruno Jeandidier; Isabelle Sayn
Au cours de ces dernières décennies, les pays industrialisés ont été le théâtre d’une évolution très forte des relations familiales, caractérisée par l’affi rmation de l’égalité formelle entre les membres du couple comme entre les enfants, l’émergence d’une pluralité de modèles familiaux et la multiplication des séparations. Ce mouvement s’est accompagné d’une évolution de la conception du mariage, plus égalitaire, et d’une libéralisation du divorce, plus facile d’accès. Parallèlement, les marchés du travail ont été marqués par la progression du travail féminin, induisant une indépendance financière croissante des femmes vivant en couple. Dans un tel contexte, on peut s’étonner que le principe de transferts privés entre époux lors du divorce n’a pas pour autant disparu. Ainsi, dans la plupart des pays, il existe toujours des mécanismes juridiques, à l’origine réservés aux couples mariés, permettant de transférer une somme d’argent d’un conjoint à l’autre à l’occasion de la séparation. C’est à cet apparent paradoxe que s’attache ce numéro spécial, qui réunit des contributions émanant de juristes, de politistes, d’économistes et de sociologues 1 . En effet, la question centrale que posent, directement ou indirectement, ces contributions est celle des justifi cations d’un tel type de transfert. De la lecture croisée de l’ensemble de ces contributions, qui concernent principalement les pays européens, on dégage trois types de justifications. En premier lieu, le versement d’un transfert entre ex-époux peut reposer sur une logique alimentaire . Il s’agit de pourvoir à la situation de besoin éprouvée par l’un des époux à la suite de la dissolution du mariage, et ce besoin servira de base à la mesure du transfert à réaliser. Dans ce modèle, la solidarité entre les époux, prévue par la loi entre les membres d’un couple historiquement indissoluble, est perpétuée au-delà de la rupture. En second lieu, le versement peut reposer sur une logique compensatoire . Il s’agit alors de compenser, en partie seulement, la perte de niveau de vie subie par l’un des époux du fait du divorce et, ce faisant, de réduire la disparité de niveau de
Revue des politiques sociales et familiales | 2012
Bruno Jeandidier; Cécile Bourreau-Dubois; Isabelle Sayn
Revue française des affaires sociales | 2005
Cécile Bourreau-Dubois; Bruno Jeandidier; Bruno Deffains
Archive | 2015
Bruno Jeandidier; Helen Lim
Revue française d'économie | 2012
Cécile Bourreau-Dubois; Bruno Jeandidier
Politiques sociales et familiales | 2011
Bruno Jeandidier; Cécile Bourreau-Dubois; Isabelle Sayn
Archive | 2016
Bruno Jeandidier; Cécile Bourreau-Dubois; Jean-Claude Ray; Myriam Doriat-Duban
Canadian Journal of Law and Society | 2016
Bertrand Garbinti; Bruno Jeandidier; Helen Lim
Les Cahiers de la justice | 2011
Isabelle Sayn; Bruno Jeandidier; Cécile Bourreau-Dubois
Transformations et innovations économiques et sociales en Europe : quelles sorties de crise ? XXXemes Journées de l'Association d'Economie Sociale | 2010
Bruno Jeandidier; Berger Frédéric