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Featured researches published by H. B. Graves.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1965

Potential hazards of psychoactive drugs in association with anaesthesia

Leonard C. Jenkins; H. B. Graves

IV SummaryIn recent years psychoactive ( antidepressant) drulgs have been found useful in the treatment of both psychotic and psychoneurotic depression The use of these drugs appears to be increasing, for they have been advocated in the treatment of angina pectoris, hypertension, and rheumatoid arthritis as well Thus, not only the psychotic patient on these drugs receiving thiopentone and succinylcholine for E C T presents to the anaesthetist, but also a wide variety of surgical patients may have been exposed to these drugsPharmacologically, the antidepressants may be classified into two main groups (1) compounds which inhibit the enzyme monoamine-oxidase (2) compounds which donot inhibit the enzyme monoamine-oxidaseThe majority of the psychoanaleptics in current use are monoamine-oxidase inhibitors By virtue of their ability to inhibit monoamine-oxidase, there are increased levels of brain serotonin and/or norepinephrine, with resultant psychoactive effects But the concentration of these biologically active amines not only appears to be increased at central sites but may also be elevated at peripheral autonomic synaptic and effector areas, providing a hazardous setting for subsequently administered anaesthetics Four representative patients illustrate that hypotension, hypertensive crises, hyperthermia, convulsions, coma, and potentiation of atropine, corticosteroids, and Arfonad have all been observed as untoward reactions when anaesthesia oi anaesthetic agents are given to patients on psycho-active drugsManagement of these reactions is primarily supportive Caution must be used in the administration of vasopressors (norepmephrine) or adrenergic blockers (phentolamine) in the treatment of hypotensive or hypertensive reactions, respectively Avoidance of these reactions is desirable Therefore a high index of awareness of the hazards that these drugs present in association with anaesthesia and care to ascertain whether the patient is or has been taking these drugs during the 21 days prior to anaesthesia seem imperativeRésuméAu cours des dernières années, on a trouvé que les médicaments psychoactifs (les antidépresseurs) étaient utiles dans le traitement de la dépression psychique et psychonévrotique De plus en plus, ou utlise ces substances, car elles ont été préconisées dans le traitement de l’angine de poitrine, de l’hypertension et de l’arthrite rhumatoide Ainsi se présente à l’ar esthésiste non seulement le malade mental traité par ces médicaments et qui reçoit un E C sous pentothal-succinyl-choline, mais aussi un bon nombre d’opérés qui peuvent avoir pris ces mêmes médicamentsPharmacologiquement, les substances antidépressives peuvent être partagées en deux groupes (1) les composés qui inhibent l’enzyme mono-amine-oxydase, (2) les composés qui ne l’inhibent pasLa plupart des psychoanaleptiques d’usagé courant sont des inhibiteurs de la mono-amine-oxydase Du fait de leur pouvoir d’inhiber la mono-amine-oxydase, ils augmentent le taux de sérotonine et/ou de norépméphrine dans le cerveau, ce qui produit des effets psychoactifs Mais le taux de ces amines biologiquement actives semble être augmenté non seulement au niveau central mais également aux synapses autonomes périphériques et aux zones effectrices, créant ainsi une situation délicate pour l’administration subséquente d’agents anesthésiques Quatre cas typiques démontrent qu’on a observé de l’hypotension, des crises hypertensives de l’hyperthermie, des convulsions, du coma de la potentialisation de l’atropine, des corticoides et de l’Arfonad, comme réactions indésirables lorsque l’anesthésie et des agents anesthésiques ont été administrés à des malades recevant des substances psychoactivesLe traitement de ces réactions consiste en une médication de support Il faut faire attention à l’usage des vasopresseurs (norepinéphrine) ou des bloqueurs adrénergiques (phentolamine) dans le traitement de l’hypotension ou des réactions hypertensives respectivement Il est souhaitable d’éviter de telles réactions En conséquence, il devient impérieux de créer un état d’alerte sur les risques que ces substances présentent au cours de l’anesthésie et sur la nécessité de vérifier si le malade prend ou a pris de telles substances au cours des trois dernières semaines


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1966

Anaesthetic management of pheochromocytoma

E. R. Engelbrecht; J. T. Hugill; H. B. Graves

SummaryFrom our experience, the following are important requirements in the successful management of pheochromocytoma cases. ( 1 ) Adequate hospital treatment with the blocking agents for at least one week prior to surgery. (2) Adequate blood replacement during surgery, and preoperatively if necessary. (3) Adequate cortisone before, during, and after surgery. (4) Our anaesthetic of choice is thiopentone, opiate, nitrous oxide, with succinylcholine for relaxation, and controlled respiration. Careful monitoring of the blood pressure, central venous pressure, and electrocardiograph are mandatory.The general surgical mortality rate reported elsewhere for the period 1952–65 was thirteen per cent.4 There were no deaths in our series. We predict that in the future this operation will be a relatively safe procedure. The knowledge, diagnostic investigation, and therapeutic drugs at our command are available to accomplish this.RéSUMéAu cours des dix dernières années à l’Hôpital Général de Vancouver, on a pratiqué chez sept malades treize anesthésies pour l’ablation de dix phéochromocytomes. Un malade à sa troisième opération avait des métastases multiples. On expose l’usage de différents médicaments et de techniques variées d’anesthésie. Les points importants qui assurent le succès dans le traitement de ces malades sont: (1) Soins appropriés à l’hôpital durant au moins une semaine avant l’opération: agents bloqueurs de récepteurs alpha et, s’il y a indication, agents bloqueurs de récepteurs bêta; cependant l’utilité de ces derniers n’a pas été etablie de façon évidente. (2) Remplacement du sang de façon minutieuse durant l’opération, et si nécessaire avant l’opération pour établir le volume sanguin normal. (3) Traitement adéquat à la Cortisone avant, pendant et après l’intervention. (4) Pour l’ablation chirurgicale, notre choix d’anesthésique est pentothal, opiacés, protoxyde d’azote, succinylcholine comme agent myorésolutif et respiration contrôlée. Le milieu physique doit être maintenu aussi normal que possible. II est essentiel d’enregistrer attentivement la pression artérielle, la pression veineuse centrale, l’éctrocardiogramme.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1957

Anaesthetic aspect of thymectomy for myasthenia gravis

Jone Chang; John H. Harland; H. B. Graves

SummaryThe authors have presented fiom their experience some of the difficulties encountered in the anaesthetic management of myasthenic patients for thymectomy. The hypotheses concerning the nature of the disorder and the physiopathology have been outlined briefly to provide a better understanding of the problem Methods of treatment and anaesthetic management of these patients have been outlined, and complications discussed.RésuméLa myasthénie gravis est caractérisée essentiellement par de la faiblesse musculaire, faiblesse localisée plus spécialement aux petits muscles de la main, aux muscles extra-oculaires et aux muscles du larynx et du pharynx. Indistinctement, tous les muscles du squelette peuvent être affectés et de façon tout-à-fait irrégulière. Bien que la pathologie soit localisée anatomiquement à la jonction myo-neurale, la nature exacte des troubles demeure inconnue. Plusieurs théories ont été émises pour expliquer la nature de cette maladie. Parmi ces théories, ľune a prétendu que le thymus sécrétait une substance curariforme qui diminuait, à la jonction myo-neurale, la susceptibilité aux concentrations normales ďacetylcholme ďoù est né le traitement chirurgical de ces malades par la thymectomie.La néostigmine et ľédrophonium (tensilon) améliorent temporairement la force musculaire dans la myasthénie gravis et on les emploie pour préciser le diagnostic de la maladie La d-tubocurarine et la quinine augmentent la faiblesse musculaire, on peut également les employer pour préciser le diagnostic, mais plus rarement.Jusqu’à ces derniers temps, la néostigmine était le médicament de choix pour traiter la myasthénie, maintenant de nouveaux médicaments tels que la Pyridostigmine (Mestmon) et le Mysuran (Win 8077) donnent plus de satisfaction parce que leur action est plus prolongée et ils n’ont pas ďaction muscarinique comme la néostigmine.Le moment idéal ďappliquer le traitement chirurgical, c’est au cours ďune rémission de la maladie. Avant ďopérer, il s’impose ďaméliorer ľétat de nutrition du malade qui peut laisser à désirer à cause la faiblesse des muscles de la déglutition. Avant ľopération, il est suggéré de réduire au minimum les opiacés Dour ne pas déprimer les réflexes à la toux. Les médicaments du type belladone sont à conseiller car les médicaments anticholinestérasiques favorisent ľaccumulation de ľacétylcholine. Ces médicaments, avant ľopération, sont prescrits à doses égales et même à doses supérieures à celles données ordinairement (e.g., Néostigmine 1 à 2.5 mgm en injection).Pour la thymectomie, ľanesthésie endotrachéale est la technique de choix: elle permet de maintenir libres les voies respiratoires, ďenlever les sécrétions s’il y a lieu et aussi de maintenir une pression positive si, accidentellement, la plèvre est ouverte.Ce n’est qu’avec de grandes précautions qu’il faut recouru à ľusage des agents curarisants. Le curaie et les autres bloqueurs à compétition sont contrmdiqués. Dans la myasthénie, le décaméthonium et la succmylcholme agissent comme des bloqueurs à compétition et leurs effets sont détruits et non potentialisés par la néostigmine (9, 10). Les auteurs ont fait ľusage de ces deux médicaments chez des myasthéniques sans observer ďatonie prolongée.Le cyclopropane est probablement ľagent de choix. Ľéther tend à augmenter les sécrétions dans les voies respiratoires et il dépiime les muscles plus que le cyclopropane. Les agents non volatils sont métabolisés lentement, ils auront tendance à déprimer les centres respiratoires et leur emploi doit s’accompagner ďune grande prudence.Parmi les complications post-opératoires possibles, citons les infections respiratoires et ľatélectasie. Il peut exister des sécrétions abondantes et ennuyeuses résultant de salivation et de bronchorrhée favorisées par la néostigmine en même temps qu’une incapacité de tousser Il y a également possibilité de pneumothorax post-opératoire résultant de la chirurgie.Il faut faire usage des opiacés avec discrétion pour calmer ľagitation, car cette agitation peut être causée par un manque ďoxygène qul ne pourrait cu’être accentué par les opiacés Dans les suites opératoires, il est conseillé de conner de la néostigmine ou un autre médicament anticholinestérasique régulièrement pour maintenu un bon tonus musculaire et une respiration adéquate. Toutefois, il ne faut pas oublier la possibilité de surdosage de ces médicamentsUn malade qui ne répondrait pas de façon satisfaisante aux médicaments anticholinestérasiques devrait être placé dans un respirateur. Il peut devenir nécessaire de pratiquer une trachéotomie pour aspirer adéquatement les sécrétions bronchiques excessives, particulièrement au moment des crises chohnergiques


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1958

The use of the cuirass respirator during laryngoscopy and bronchoscopy under general anaesthesia

G. E. Sleath; H. B. Graves

SummaryA method of performing laryngoscopies and bronchoscopies with thiopentone, succinylcholme and a cuirass respirator is described. Our experiences with two hundred cases are summarized Some advantages and disadvantages of the technique are outlined.RésuméAvec presque toutes les méthodes ďanesthésie générale employées pour les laryngoscopies et les bronchoscopies, il faut sacrifier la ventilation en faveur du relâchement musculaire Dans ces circonstances, théonquement, ľemploi du resprrateur à cuirasse pourrait procurer à la fois une ventilation maxima et un relâchement musculaire maximum Depuis la dermère moitié de ľannée 1955, au couis de 200 cas de bronchoscopies et de laryngoscopies, les auteurs ont employé le respirateur cuirasse, thorax-abdomen, Technicon-Huxley.On a donné comme prémédication de la meperidine ou de la morphine et de ľhyoscine ou de ľatropine à des dosages appropriés. A ľarrivée à la salle ďopération, on a mstallé une solution de 5% de dextrose dans une veine et on a ajusté une cuirasse, de grandeur convenable en ayant som de placer ľextrémité inférieure de cette cuirasse sui une planche de bois laminé placée sous les fesses du malade afin ďéviter un mouvement vertical On a commencé ľanesthésie en mjectant dans la tubulure du sérum du thiopentone à 21/2%, on en a employé de 200 à 500 mg pour maintenir un état ďinconscience Puis, on a commencé un goutte à goutte de succinylcholine (1 mg/ml) en assistant la iespnation du malade avec de ľoxygène amené par la machine à anesthésie et, cela, jusqu’à ce que la respiration cesse Alors on a mis le respirateur en fonctionnement et on ľa ajusté à un rythme et à une pression convenables. A ce moment, il est facultatif ďarroser le larynx soit avec de la Pontocame® à 2% ou de la Xylocame® à 4%. Les voies respiratoires sont maintenues libres en supportant le menton du malade et en plaçant un tube pharyngé en attendant que le chiruigien soit prèt à procéder; on peut contrôler ľefficacité des échanges respiratoires en plaçant le masque de la machine à anesthésie sur la figuie du malade et en notant le nombre et ľamphtude des mouvements du ballon. Le respirateur doit pioduire des échanges de 400 à 500 ml.On provoque ľapnée et le relâchement musculaire par le goutte à goutte de succinylcholine et ľinconscience par des doses mtermittentes de thiopentone. Pour la laryngoscopie, on donne de ľoxygène par des catheters nasaux et pour la bronchoscopie, on donne ľoxygène par le tube latéral du bronchoscope.Les avantages de ce procédé sont ľusage ďun mélange non explosif et, tout en donnant un relâchement complet, il maintient une ventilation adéquate. Le réveil est rapide et les réflexes protecteurs réapparaissent précocement.Chez les emphysemateux, il est souvent drfficile de procurer une ventilation adéquate. On peut s’attendre à rencontrer des difficultés, chez certains malades, pour ajuster la cuirasse et, chez les personnes grasses, il peut arriver que la graisse soit aspirée dans la cuirasse et la remplisse complètement.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1961

Anaesthesia and pulmonary embolism

Leonard C. Jenkins; H. B. Graves

SummaryThe relatively high incidence in a general hospital of autopsy-proven pulmonary embolism as a cause of death in the postoperative patient has been noted. A brief description of some of the main physiologic-pathologic factors involved in the pathogenesis and pathology of pulmonary embolism, with particular emphasis on their clinical implications especially where they pertain to the field of anaesthesia, has been given. Some of the problems which may confront the anaesthetist in dealing with patients prone to develop this condition have been outlined. Factors influencing the conduct of anaesthesia are discussed.RésuméLes auteurs ont étudié 105 cas ďembolie pulmonaire, prouvée à ľautopsie, survenus à ľHôpital Général de Vancouver durant les quatre années s’écoulant du ler juillet 1955 au 30 juin 1959. Chez 103 des 105 malades, ľembolie a été méconnue. On ne peut obtenir la preuve ďune embolie pulmonaire qu’à ľautopsie.Dans les poumons, ľembolus peut être de ľair, de la graisse, du liquide amniotique, de la moëlle osseuse, des débris de néoplasme ou des objets de ľextérieur comme des balles. Cependant, ce que nous trouvons plus fréquemment et qui, du point de vue clinique, prend le plus ďimportance comme embolus: ce sont les caillots (101 malades dans cette série). Les sites habituels des thrombi veineux qui se dirigent vers les poumons sont les veines des extrémités inférieures, les cavités droites du coeur et les veines du bassin.Les facteurs prédisposant à la thrombose et à ľembolie pulmonaire sont (1) la stase veineuse, (2) la blessure des parois vasculaires et (3) les modifications physico-chimiques des constituants du sang.Il n’existe pas de signes physiques spécifiques qui nous permettent de différencier un infarctus pulmonaire des autres maladies qui entraînent la consolidation du parenchyme. Après une opération, un infarctus pulmonaire peut devenir impossible à différencier ďune pneumonie, ďune atélectasie, ďun épanchement pleural, ďun infarctus du myocarde, ďune angine de poitrine ou ďune congestion par défaillance cardiaque.Alors, la question se pose, quelle est la part de responsabilité, s’il en existe, qui revient aux agents et aux techniques anesthésiques? L’on sait, qu’au cours des suites opératoires, il survient une augmentation de la viscosité et du nombre des plaquettes et une plus grande activité du fibrinogène et de la prothrombine. On a émis ľopinion (19) que cela était une réponse à ľagression que causaient ľanesthésie et la chirurgie.On est ďavis que la fréquence de Fenibolie pulmonaire post-opératoire peut être modifiée selon ľattention que ľon porte aux facteurs qui peuvent engendrer des thromboses intravasculaires. Il faut examiner le malade pour dépister précocement les signes de thrombophlébite. Des traitements aux anticoagulants peuvent être indiqués. Au cours de ľanesthésie, il faut insister pour que ľinduction soit rapide, douce, que la ventilation soit toujours adéquate, que le volume sanguin et la tension artérielle soient maintenus, qu’on ne fasse usage que des agents les moins toxiques, qu’on dépiste et qu’on traite précocement les arythmies et les décompensations cardiaques et, enfin, qu’on surveille la position sur la table. S’il est possible de la faire, éviter ďadministrer les fluides intraveineux dans les veines des membres inférieurs et éviter toute compression sur les veines.Au cours des suites opératoires, la prévention des embolies peut se faire en faisant la mobilisation précoce des extrémités, un hydratation adéquate et un usage judicieux des anticoagulants. Il peut devenir nécessaire de pratiquer la ligature chirurgicale de la veine cave ou de la veine fémorale.Lorsque ľembolie pulmonaire est survenue, il devient salutaire de prendre des mesures adéquates de traitement et, cela, promptement. Ce traitement doit inclure ďabord ľusage de ľoxygène pour prévenir ľhypoxie, des vasporesseurs pour lutter contre le choc, des sédatifs pour traiter la douleur et toute autre médication de support. Ensuite, il faut songer au traitement des causes de ľembolie.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1962

The role of the anaesthetist in the postanaesthetic period

Leonard C. Jenkins; W. A. Dodds; H. B. Graves

SummaryThe anaesthetist’s responsibility and interests are broadening. The role of the anaesthetist in the postanaesthetic period and his rdle in the management of special care patients in the postanaesthetic recovery room at Vancouver General Hospital is reviewed. The most common recovery room calls that may be associated with any surgical patient in the postanaesthetic period are for acute respiratory difficulty, hypotension, pain, nausea, and vomiting. There are special problems associated with the surgical patient after cardiac arrest and open-heart procedures. Problems of respiratory insufficiency may arise in the postanaesthetic period with patients having pre-existing chronic respiratory pathology associated with post-poliomyelitis, advanced emphysetna, myasthenia gravis, and tetanus. In addition, intensive care by the anaesthetist may be required in the management of respiratory insufficiency in patients with a crushed chest, chronic asthmatics with acute exacerbations, and in advanced pulmonary emphysema.The anaesthetist with his special training in the management of respiratory failure and inadequacy, along with his knowledge of pharmacology, has a great deal to contribute as a useful and often indispensable member of the therapeutic team.RésuméLa responsabilité et les intérêds de l’anesthésiste s’accroissent. Nous décrivons le rôle de l’anesthésiste au cours de la période post-anesthésique et son rô1e dans les soins à donner à des malades spéciaux dans la salle de réveil post-anesthésique de I’hôpital Général de Vancouver. Les appels les plus fréquents auxquels nous avons à répondre dans la salle de réveil pour des opérés au cours de la période post-anesthésique, concernent des difficultés respiratoires soudaines, de l’hypotension, de la douleur, des nausées et des vomissements. Il existe des problèmes spéciaux posés par les opérés qui ont eu un arrêt cardiaque et ceux qui ont subi une opération à coeur ouvert. Les problèmes d’insuffisance retspiratoire peuvent se rencontrer au cours de la période post-anesthésique chez dels malades porteurs d’une pathologie respiratoire chronique pré-existante reliée à une ancienne poliomyélite, à un emphysème marqué, à une myasthénie grave et au tétanos. De plus, l’anesthésiste peut être demandé pour surveiller l’insuffisance respiratoire qui existe chez les traumatisés du thorax, chez les asthmatiqu^s chroniques avec poussées aigues, et chez les grands emphysémateaux pulmonaires.L’entraînement spécial qu’il possède dans le traitement de l’insuffisance et de l’arrêt respiratoires, ses connaissances en pharmacologie font que l’anesthésiste peut apporter une grande contribution à l’équipe thérapeuticjue et, de ce fait, il en devient un membre utile et souvent indispensable.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1961

The anaesthetist’s role in open heart surgery

W. A. Dodds; H. B. Graves; J. E. Nixon; L. E. Davies; G. E. Sleath

SummaryThere are many types of pumps and oxygenators in use todiy, all of which,. when handled properly, are satisfactory. No doubt, in the future, there will be many improvements in both pumps and oxygenators. However, at this time, the limitations of open heart surgery do not lie in perfusion techniques, but rather in accurate diagnosis of the defect or defects and the surgical bility to correct these defects. The anaesthetist may broaden the scope of surgical correction in these cases by taking his proper place on the open heart team and maintaining the patient during the procedure, leaving to the surgeon only those problems involved in correction of the defect. In order to do this, the ana(ksthetist, besides his usual anaesthetic duties, must take an active interest in the diagnosis and have a real understanding of the complexities of the defect to] be repaired, as well as a thorough understanding of perfusion problems and the postoperative complications.RésuméAu cours des cinq dernières années, la chirurgie à coeur ouvert ou la chirurgie cardiaque où ľon emploie une pompe et un oxygénateur s’est déVeloppee rapidement. Dans les endroits où ľon a obtenu du succès dans ce domaine, on a attaché une grande importance à ľéquipe dirigeant les opérations. Nous prenons ľopportunité actuelle pour préciser le rôle de léanesthésiste dans cette éqjuipe, maintenant que la période ďadaptation est passée. Au début, on attacpiait une grande importance aux méthodes employées pour dévier la circulation rriais actuellement, depuis ľapparition de plusieurs types ďoxygénateurs et de pompes qui se sont avérés à point, on a concentré 1’intérêt sur le diagnostic, les stains au cours de 1’opération, la correction chirurgicale et les soins post-opératoires.Après avoir opéré maintenant au-delà de 200 cas de lésions acquises ou congénitales chez des enfants ou chez des adultes, les anesthésistes ont assumé et joué un rô1e de première importance comme membres de cette équipe depuis la précision du diagnostic-qui est un faCteur important au point de vue de la conduite de I’anesthésie, de la méthode de perfusion et de la technique chirurgicale proposée-jusqu’à la salle ďopération où ľanesthésiste assume la responsabilité de ľanesthésie, la mise en marche de la perfusion, le fonctionnement des moniteurs qui renseignent sur I’etat du malade. Voilà ce qui laisse au chirurgien ľentière liberté ďessayer de résoudre les problèmes qui se présentent à lui.Parmi les moniteurs, on compte: un électrocardiogramme, un électro-encéphalogramme, un appareil mesurant la pression artérielle et la pression veineuse, un oxymètre mesurant les saturations en oxygène et des appareils mesurant ľactivité métabolique. Après une grande série de cas, nous estimons qu’il s’impose de contineur ces études pour mieux comprendre les réactions du malade au cours de ces opérations et aussi à cause du changement contihuel des méthodes de perfusion et de correction chirurgicale.Ľanesthésiste suit la malade dans la salle de révfeil et se concentre sur les problèmes de la respiration et du métabolisme et fait équipe avec le chirurgien pour rétablir ľéquilibre chez le malade.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1958

An appraisal of the present treatment of barbiturate

Leonard C. Jenkins; H. B. Graves

Résumé La fréquence fortement croissante des empoisonnements aux barbituriques pose un problème thérapeutique dont la documentation est abondante ďaprès les statistiques faites en Grande-Bretagne, dans les pays Scandinaves et aux Etats-Unis. Aujourďhui, ces médicaments sont devenus la principale cause de ľintoxication médicamenteuse aigue dans le monde.Cette expansion universelle des empoisonnements aigus par les barbituriques est devenue un stimulant pour essayer ďaméliorer les traitements à prescrire.Pour instituer une thérapeutique intelligente, il est essentiel de connaître au préalable la physiopathologie de ľempoisonnement aigu aux barbituriques. Le tableau clinique initial de la gravité de ľmtoxication, de son aggravation et de la réponse du malade à la thérapeutique sont des facteurs importants pour aider à faire le choix des traitements ultérieurs dans ľempoisonnement aigu par les barbituriques.Les objectifs de cette thérapeutique sont: (a) prévenir, autant que possible, une absorption plus considérable du médicament par ľintestin; (b) maintenir les échanges respiratoires et la tension artérielle; (c) corriger la dépression; (d) prévenir les complications.Il existe une tendance générale à donner trop de médicaments au malade empoisonné par des dépresseurs centraux. Dans les cas ďintoxication légère et modérée, il peut y avoir peu à faire à part les mesures stimulantes. Le malade pourra peut-être en sortir mieux si on le laisse revenir seul sans administrer ďanaleptiques puissants que si ľon institue un traitement bien intentionné mais susceptible de le rendre malade.Tous sont ďaccord sur les bienfaits et ľutilité de la thérapeutique de support, soit: une oxygénation adéquate et des échanges respiratoires convenables (intubation endotrachéale si les réflexes pharyngés et laryngés sont absents) la vidange de ľarbre pharyngobronchique, ľemploi de vasopresseurs pour corriger ľhypotension et des antibiotiques à puissance étendue.Aujourďhui, la controverse réside dans ľemploi des analeptiques centraux dont la picrotoxme et le metrazol sont les plus fréquémment employés soit ensemble, soit séparément. On ne les emploie pas sans danger. Ils ne sont pas toujours efficaces dans ľempoisonnement avec les barbituriques.Tous sont ďaccord pour affirmer que le succmate de sodium n’est pas utile dans ces cas.On a préconisé, récemment, une électrostimulation non convulsivante mais il n’est pas confirmé que, chez ľhumain, elle serait utile dans ľintoxication aigue par les barbituriques.Les deux principales acquisitions récentes dans le traitement de ces intoxications aigues sont:(a)Ľemploi du Megimide (B-B-ethyl methyl glutarimide) et du D.A.P.T. (2-4-diamino-5-phenylthiazole) comme antidotes chimiques. Au début, on croyait qu’ils avaient un réel pouvoir chimique antagoniste aux barbituriques en se basant sur leur similarité de structure. Toutefois, maintenant, il semble bien qu’ils sont des analeptiques centraux mais possédant une haute spécificité pour les barbituriques. De toute façon, ils ne constituent pas le traitement idéal puisque leur surdosage devient toxique.(b)Ľhémodialyse qui semble un abord très rationnel de ľintoxication aiguë par les barbituriques a donné des résultats cliniques très encourageants dans ces cas. Malheureusement, telle qu’elle se pratique aujourďhui, elle requiert une technique complexe.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1956

The complications of endotracheal anaesthesia

H. C. Carruthers; H. B. Graves

Summary and ConclusionI have attempted to deal with the complications of endotracheal anaesthesia, stressing some and of necessity dealing briefly with others. These sequelae include injuries and infections of the supraglottic, glottic, and infraglottic areas. Special mention has been given to such entities as laryngeal oedema, laryngeal granu-loma, subglottic membrane, and laryngotracheitis. The more unusual complications connected chiefly with mechanical difficulties have been considered. In most instances recommendations for their prevention or treatment have been outlined.In spite of these complications, the merits of endotracheal anaesthesia stand established at the present time. Sometimes undesirable features are associated with its management, and, unfortunately, these always accrue to the patient Careful discrimination in regard to the selection of the technique, and meticulous management when it is chosen, are essential safeguards in its applicationRésuméParmi tous les perfectionnements techniques destinés à rendre l’anesthésie pai inhalation plus sûre, moins compliquée et plus efficace, l’intubation endotracheale est l’un des plus importants (1) On lui reconnaît les avantages suivants: elle procure une voie libre pour les vapeurs anesthésiques et l’oxygène en même temps qu’elle protège le patient inconscient contre l’aspiration de sang et de débris au cours des interventions sur la bouche et le pharynx. Des accidents surviennent quelquefois au cours de manipulations présentant des difficultés techniques. Leur éventualité ne doit pas nous empêcher cependant de pratiquer cette technique d’une utilité indéniable mais elle” devrait nous aider à éviter quelques-unes de ces complications.Au nombre des traumatismes pouvant survenir au cours de l’intubation, on peut mentionner des coupures aux lèvres, des éraflures aux gencives, des lésions aux dents ou à la langue, des éraflures et lacérations au palais dur ou mou ainsi qu’à la paroi postérieure du pharynx. L’intubation nasale peut causer des éraflures à la muqueuse ou l’arrachement d’un polype avec épistaxis consécutif Les structures supraglottiques, glottiques ou infraglottiques peuvent subir des lésions susceptibles d’entrainer par la suite la formation d’ecchymoses, d’héma tome, d’emphysème ou d’un granulome L’arrachement d’une corde voccale peu1 se produire. Une sténose de la glotte peut survenir par nécrose post-traumatique d’un cartilage et infection consécutive.Dans plusieurs cas de maux de gorge à la suite d’intubation, on ne retrouve que peu ou pas d’évidence de traumatisme, et, par contre, le traumatisme ne produit pas toujours des symptômes.L’intubation peut être suivie d’un œdème laryngé, de granulomes ou de polypes du larynx. Ces troubles seraient causés soit par le traumatisme à l’introduction du tube, soit par les mouvements des cordes vocales sur le tube. On rapporte de l’obstruction respiratoire aigue à la suite du développement d’une membrane sous-glotùque après intubation (14,15,16,17).Une trachéite peut se développer et causer de l’obstruction respiratoire endedans de 24-48 heures. Une trachéite nécrosante est une complication rare mais terrible (19).Des arythmies cardiaques se produisent souvent durant l’intubation ou à l’extubation La plupart de ces arythmies sont transitoires et-d’aucune gravité; on les attribue soit à un niveau d’anesthésie trop léger, soit à une laryngoscopie prolongée, ou à de l’obstruction respiratoire ou à l’irritation causée par le tube (21,22).L’auteur discute aussi des facteurs mécaniques qui peuvent produire une obstruction respiratoire durant l’anesthésie endotracheale En dépit de ces complications, les avantages de l’anesthésie endotracheale demeurent bien établis à l’heure actuelle. Son emploi s’accompagne de temps en temps d’effets indésirables et malheureusement ils sont toujours au détriment du malade Il faut user de discernement dans le choix de la technique et, quand le choix est fait, ne faire que des manipulations de toute délicatesse: voilà les-gages de sécurité de son emploi.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1965

ANAESTHESIA FOR CARDIAC CATHETERIZATION AND ANGIOCARDIOGRAPHY IN CHILDREN.

James P. Munroe; W. A. Dodds; H. B. Graves

SummaryA simple anaesthetic technique has been described for use in cardiac catheterization and angiocardiography in children and infants. Halothane has been employed with nitrous oxide and air alternating as the carrier gas. The absence of premedication, airways, and endotracheal tubes allows a light general anaesthetic with fast recovery and minimal systemic disturbance.RésuméIl est généralement admis qu’un pertain degré de sédation générale ou d’anesthésie est nécessaire pour les enfants et pour les adolescents soumis à un cathétérisme cardiaque.Les auteurs utilisent une technique simple, à grand débit, en se servant d’un ballon et d’un masque de grandeur appropriée. L’agent anesthésique principal est ;l’halothane, et l’induction est réalisée grâce au protoxyde d’azote et à l’halothane sans l’aide d’aucune prémédication. L’intubation n’a pas été jugée nécessaire, et les tubes pour assurer un conduit aérien efficace (air- way) ont été mis de côté. Une anesthésie générale à un stade très léger peut alors être maintenue.Quand arrive le moment de mesurer les saturations d’oxygène, le protoxyde d’azote et l’oxygène sont discontinués et un flot d’air de six litres est utilisé pour la distribution de l’halothane. Après cinq minutes, tout est stabilisé et on peut calculer la saturation d’oxygène.Les calculs terminés, on reprend l’anesthésie au protoxyde et à l’halothane. L’activité cardiaque est évaluée au début grâce au stéthoscope sur la région précordiale. Habituellement, on prend un vectocardiogramme avant que le malade ne soit relié à un appareil standard d’électro cardiographie. La perte sanguine est évaluée directement à mesure que les échantillons sont prélevés, et la température rectale est contrôlée à intervalles réguliers chez les enfants au-dessous de 20 livres.Les malades qui sont soumis à cette anesthésie sont réveillés et peuvent circuler quelques minutes après la fin de l’examen, mais ils sont néanmoins gardés sous observation à la salle de réveil.

Collaboration


Dive into the H. B. Graves's collaboration.

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Leonard C. Jenkins

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W. A. Dodds

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Jone Chang

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G. E. Sleath

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E. R. Engelbrecht

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H. C. Carruthers

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J. A. McConnell

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J. E. Nixon

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J. T. Hugill

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James P. Munroe

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