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Featured researches published by J. Feki.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2005

Phtiriase ciliaire de l’enfant. Diagnostic et traitement

F. Charfi; Z. Ben Zina; M. Maazoun; W. Kharrat; D. Sellami; F. Makni; A. Ayadi; J. Feki

Introduction La phtiriase ciliaire est une blepharite a phtirius pubis. Il s’agit d’une ectoparasitose qui s’observe plus frequemment chez l’adulte. Une atteinte pubienne lui est habituellement associee. Elle est cependant rare chez l’enfant. Le but de cette etude est de rapporter quatre observations de phtiriase ciliaire infantile. Patients et methodes Quatre enfants se sont presentes pour prurit palpebral et rougeur oculaire. L’examen a la lampe a fente a permis de constater une irritation du bord libre palpebral et la presence de petits parasites solidement ancres le long des cils et des lentes accrochees a la base des cils. Une enquete au sein de l’entourage a ete menee et un examen parasitologique a ete realise. Resultats L’examen parasitologique a permis d’identifier les formes adultes et les lentes de phtirius. Les resultats de l’enquete au sein de l’entourage a permis de determiner la voie de contamination. Il s’agit d’une transmission par la literie. Une extraction du parasite a la pince est tentee, mais elle a ete tres douloureuse. Un traitement a base d’oxyde jaune de mercure 1 % a ete instaure chez deux patients, les deux autres ont ete traites par vaseline pommade en raison d’une irritation palpebrale tres importante. L’evolution a ete favorable chez tous les patients. Discussion Dans ce travail, nous discutons des modes de contamination de phtirus pubis chez l’enfant. En fait, la localisation ciliaire chez l’enfant est secondaire a une contamination au contact d’un adulte porteur de phtiriase pubienne. La transmission peut se faire suite a des sevices sexuels ou par le biais de vetements ou de literie infectes. Le diagnostic clinique de phtiriase ciliaire est confirme par l’examen parasitologique. Differentes therapeutiques ont ete proposees. Un traitement mecanique doit etre realise, mais il est rarement suffisant et il faut souvent l’associer a un traitement chimique (malathion a 1%, oxyde de mercure a 1 %, fluoresceine a 20 %…) ou physique (cryotherapie, laser argon). Conclusion La blepharite a phtirus pubis est de diagnostic facile et necessite la mise en route d’une enquete de l’entourage afin de detecter la source de contamination et de prevenir les reinfestations.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2006

Kératite infectieuse bilatérale chez une patiente porteuse de lentilles souples cosmétiques

Joseph Colin; F. Aitali; Florence Malet; David Touboul; J. Feki

Nous presentons le cas d’une patiente immunocompetente âgee de 20 ans, portant des lentilles souples cosmetiques pour changer la couleur de ses yeux, n’ayant aucune regle d’hygiene pour l’entretien des lentilles et ayant developpe une keratite infectieuse bilaterale. Acanthamoeba et Fusarium Solani ont ete isoles dans les deux yeux. Une keratoplastie transfixiante bilaterale a ete realisee en raison d’une perforation corneenne. Trois mois plus tard, une phakoemulsification bilaterale a ete realisee du fait d’une cataracte dense et d’une acuite visuelle basse. Six mois apres la chirurgie, la meilleure acuite visuelle corrigee etait de 7/10 e a droite et de 6/10 e a gauche. Les porteurs de lentilles de contact cosmetiques sont exposes aux memes risques de complications que ceux portant les autres types de lentilles de contact souples, et doivent etre soigneusement informes des complications possibles. Les regles d’hygiene et d’entretien doivent etre respectees.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2006

Syndrome d’allgrove : à propos d’une famille

D. Sellami; W. Bouacida; F Frikha; C. Triki; Z. Benzina; S. Ben Salah; J. Feki; A. Sellami

Le syndrome d’Allgrove ou triple A syndrome est un syndrome hereditaire rare, associant une alacrymie, une achalasie et une maladie d’Addison. Des signes neurologiques peuvent s’y associer. Recemment, des mutations du AAAS, un gene candidat localise sur le chromosome 12q13 ont ete identifiees. L’observation d’une famille dont les sept enfants avaient une alacrymie congenitale entrant dans le cadre du syndrome d’Allgrove est presentee ici. Quatre d’entre eux ont ete operes pour achalasie. Cinq presentaient des troubles neurologiques comme l’atteinte des nerfs crâniens, le syndrome pyramidal, le syndrome neurogene peripherique et une sclerose laterale amyotrophique. Deux enfants avaient les signes d’Addison. La physiopathologie, ainsi que les caracteristiques cliniques et genetiques de ce syndrome ont ete envisagees. Le syndrome d’Allgrove doit etre evoque devant toute alacrymie de l’enfant ou du sujet jeune.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2007

Lupus érythémateux discoïde et paupière. Une série de 9 patients

M. Mseddi; S. Marrekchi; Taha Jalel Meziou; D. Sellami; B. Kammoun; J. Feki; Abdelmajid Zahaf; Hamida Turki

INTRODUCTION Discoid lupus erythematosus (DLE) is a chronic autoimmune skin disease that usually affects the sun-exposed skin. Palpebral involvement occurs uncommonly. MATERIAL AND METHOD The goal of our study was to present the clinical and therapeutic features of a series of nine patients with discoid lupus erythematosus with eyelid involvement. RESULTS Lesions of discoid lupus were more frequent in the lower eyelids (seven cases). The palpebral location was the only manifestation of the disease in a 34-year-old woman. In the other cases, cutaneous lesions of typical discoid lupus were noted. Seven patients responded to therapy with antimalarial drugs associated with local corticosteroids and photoprotection. DISCUSSION Eyelid lesions of discoid lupus erythematosus are rare. Involvement of the lower eyelids is more common. It is important to diagnose discoid lupus of the eyelids because misdiagnosis (isolated form) can delay treatment and cause deformities. The treatment is systemic antimalarial drugs, which have an excellent clinical response.Introduction Le lupus erythemateux discoide est une dermatose auto-immune touchant habituellement le visage et le cuir chevelu, la localisation palpebrale etant rare. Materiels et methodes Le but de ce travail etait d’illustrer les caracteristiques cliniques et therapeutiques de l’atteinte palpebrale du lupus discoide a travers une serie de 9 patients avec des localisations palpebrales de lupus discoide. Resultats Les lesions palpebrales etaient plus frequentes au niveau de la paupiere inferieure (7 cas). Chez une patiente âgee de 34 ans, l’atteinte palpebrale superieure etait l’unique manifestation de la maladie lupique. Dans les autres cas, la blepharite etait associee a des lesions typiques de lupus discoide a distance. Les antipaludeens de synthese indiques dans 7 cas ont ete efficaces associes a une corticotherapie locale et une photo protection. Discussion Les localisations palpebrales du lupus discoide sont rares. Ces lesions palpebrales sont plus frequentes au niveau de la paupiere inferieure. Il est important de diagnostiquer un lupus discoide au niveau d’une paupiere, une erreur diagnostique (formes isolees) etant cause d’un retard de traitement et de sequelles fonctionnelles parfois importantes. Les antipaludeens de synthese sont remarquablement efficaces.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2005

Le rejet de greffe de cornée : implication du donneur et du receveur

A. Trigui; M. Smaoui; J. Masmoudi; W. Mhiri; S. Maatoug; J. Feki

PURPOSE: The purpose of our study was to evaluate the relationship between corneal graft failure and different factors related to both donors and recipients. PATIENTS: and methods: We conducted a retrospective control study on cases treated from January 1998 to December 2000. All records for donors to the eye bank unit of the Sfax forensic medicine department and all records for penetrating keratoplasty operations done in the Sfax Ophthalmology department were reviewed. For every donor we specified age, sex, cause of death, time and corneal deduction technique, as well as storage delay. For every recipient we specified age, sex, keratoplasty indication, state of the cornea, type of anesthetics and intervention. We analyzed the factors for graft rejection taking into consideration all parameters related to donors and recipients using the chi square test, with alpha=0.01. We defined graft rejection as the irreversible corneal edema despite local or general treatment combining corticoids and antivirals. RESULTS: Of the 184 cases followed up, 22 cases (12%) of graft rejection were recorded. Concerning the donor, a statistically significant relation was found between young age and short storage time indicating an increase in the rate of graft rejection. The younger the patient was, the greater the risk, and the longer the tissue had been preserved, the lower the risk of rejection. For the recipient, old age, a history of graft rejection and the state of the receiver bed significantly increased the rate of graft rejection. In terms of surgical stage, the suturing technique and a graft diameter 8 mm or greater increased the rate of graft rejection. CONCLUSION: In addition to neovascularization of the corneal bed and a history of graft rejection, universally recognized as risk factors for transplant rejection, other parameters related to both donors and receivers, such as age, storage time, graft diameter, and suturing technique, must be taken into account in order to ensure the survival of the graft.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2005

Décollement de rétine post laser Excimer (Lasik/PKR myopique): Étude multicentrique rétrospective (15 cas)

J. Feki; A. Trigui; M. Chaabouni; S. Ben Salah; B. Bouacida; N. Chechia; A. Zayani; F. Nouira; F. Daghfous; S. Ayed; Mahdi Kamoun

Introduction Le decollement de retine (DR) apres chirurgie refractive par laser Excimer presente une incidence non negligeable. A partir d’une etude multicentrique dans les Centres de Laser Excimer Tunisiens, nous avons analyse et discute son imputabilite dans la genese du DR. Materiel et methodes Quatre centres disposant de 9 Lasers Excimer ont participe a cette etude ; 22 700 yeux ont beneficie d’une chirurgie refractive durant la periode allant de decembre 1994 a janvier 2002. L’âge moyen des patients ayant presente un DR etait de 37 ans, la myopie moyenne etait de 13,5 D. Le delai moyen de survenue de DR etait de 20 mois. Resultats Quinze yeux de 13 patients ont developpe un DR rhegmatogene dont 2 etaient bilateraux. Parmi ces cas, 8 ont eu un Lasik, 6 une photokeractectomie refractive (PKR) et a cause d’une forte regression post PKR, un patient a ete retraite par Lasik. Le DR etait total ou subtotal dans 5 yeux, partiel superieur avec une dechirure temporale dans 6 yeux et nasale dans 3 yeux. Un cas avec un DR inferieur, 2 cas de dechirure geante et 1 cas de dechirure posterieure etaient egalement colliges. L’indication operatoire etait de mise pour 14 yeux. Une reapplication retinienne a ete obtenue dans 12 cas. L’acuite visuelle moyenne postoperatoire etait de 7/10 e . Discussion La survenue spontanee de DR rhegmatogene dans la population de myopes est estimee a 2,2 % ; elle est de l’ordre de 0,1 % dans une population d’emmetrope. Le laser Excimer pourrait majorer le risque chez le myope par son effet thermique induit par l’onde de choc et le traumatisme subi par l’anneau de succion lors du Lasik. Une revue de la litterature a mis en doute l’hypothese d’une relation de cause a effet. L’incidence du DR post Excimer est inferieure a 0,1 % et rejoint celle de la population emmetrope. Ce faible pourcentage serait explique par une selection des patients et la pratique d’un traitement preventif des lesions dangereuses de la peripherie retinienne. Si une chirurgie du DR est necessaire, la manipulation de la cornee doit etre minutieuse ; un cas de dehiscence du volet a ete mentionne dans la litterature. Conclusion La chirurgie refractive par Lasik ou PKR indiquee pour les myopes forts ne majore pas statistiquement le risque d’apparition de DR. La selection et le traitement preventif des lesions degeneratives en diminuent le risque.INTRODUCTION Refractive surgery by LASIK or photorefractive keratectomy (PRK) generaly aims at a myopic population that has a high probability of developing rhegmatogenous retinal detachment (RD). The authors report a multicenter study with 15 cases of RD appearing after refractive surgery by Excimer laser and discuss the role played by the techniques used. MATERIAL AND METHODS Five centers fitted with nine Excimer laser devices took part in this study. Of 22,700 eyes undergoing refractive myopic surgery during the period 1994-2002, 15 eyes developed rhegmatogenous RD. The average age of the patients with RD was 37 years. The average myopia was 13.5 D. RD occurred a mean of 20 months after refractive laser. RESULTS Fifteen eyes of 13 patients developed a rhegmatogenous RD, two of which were bilateral. Eight of these cases had LASIK surgery and six had photorefractive keratectomy; one of the latter patients was retreated with LASIK because of substantial regression after PRK. RD was total or subtotal in five eyes, partial superior with a temporal tear in six eyes, and nasal in three eyes. One case with inferior RD, two cases with giant retinal tear and one case with posterior tear were also repaired. Fourteen eyes were suitable for operation. The retina was reattached in 12 cases. Mean postoperative visual acuity was 7/10. DISCUSSION The occurrence of rhegmatogenous RD in the myopic population is estimated at 2.2%. It is estimated at 0.1% in the emmetropic population. The Excimer laser, through its thermic effects, shock wave, traumatism undergone by the suction ring at the time of LASIK surgery, could increase this risk in myopic patients. A review of the literature cast doubt on the cause and effect hypothesis. Personal and multicenter studies (including ours) show that the frequency rate of rhegmatogenous RD after Excimer laser is equivalent and even lower than that estimated with an emmetropic population. The low percentage of RD after Excimer surgery found in the literature as well as in our study (<0.1%) may be explained by patient selection, the systematic monitoring of the peripheral fundus, and the prophylactic treatment of degenerative lesions by photocoagulation. In RD surgery, the cornea must be manipulated carefully, a case of flap dehiscence has been reported in the literature. CONCLUSION Refractive surgery by LASIK or PRK for severe myopia increases the risk of RD. Systematically monitoring the peripheral fundus and preventive photocoagulation have mitigated its occurrence, and the risk incurred in the myopic population has fallen to the emmetropic populations rate. Nevertheless, candidates for LASIK or PRK surgery must be informed because severe myopia constitutes a non-negligible risk factor.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2005

Récurrence de la rétinochoroïdite toxoplasmique après traitement par clindamycine

Z. Benzina; S. Chaabouni; N. Hentati; A. Trigui; F. Chaabouni; S. Ben Salah; Héla Khlif; J. Feki

Introduction La survenue de recidive de la retinochoroidite toxoplasmique est un des principaux problemes dans la prise en charge de la toxoplasmose oculaire. Par consequent, plusieurs etudes ont ete menees dans le but de determiner le meilleur protocole therapeutique permettant de pallier a ce probleme. Cette etude a pour objectif de demontrer l’innocuite et l’efficacite du protocole clindamycine-corticoide et d’evaluer le taux de recurrence avec ce traitement. Patients et methodes Cette etude portait sur 21 cas presentant une retinochoroidite toxoplasmique active. Les patients etaient recenses dans le service d’ophtalmologie de 1995 a 2000. Il s’agissait de 10 hommes et 11 femmes d’âge moyen 28 ans. Tous les patients avaient suivi le protocole clindamycine en sous-conjonctival, associe a une corticotherapie par voie orale a raison de 1 mg/kg/j. La surveillance au cours du suivi etait essentiellement clinique, basee sur l’evaluation de l’acuite visuelle et l’examen biomicroscopique du fond d’œil, completee par une angiographie retinienne en cas de besoin. Resultats Le suivi moyen etait de 22 mois, allant de 6 a 52 mois. Le traitement a base de clindamycine-corticoide avait permis d’obtenir une amelioration subjective de l’acuite visuelle au cours des 4 premiers jours dans 68,75 % des cas et une cicatrisation des foyers chorioretiniens dans tous les cas dans un delai moyen de 1,6 mois. Une recurrence etait observee dans uniquement 2 cas (9 %). Elle avait eu lieu au cours des 18 premiers mois. La tolerance de ces injections etait bonne. Nous avions recense uniquement un cas d’erosion corneo-conjonctivale et un cas de necrose conjonctivale rapidement resolutive. Conclusion Le protocole clindamycine-corticoide a permis d’obtenir de bons resultats avec une bonne tolerance. Il a permis egalement de reduire le taux de recurrence par rapport aux protocoles classiques (pyrimethamine-sulfadiazine, pyrimethamine-azithromycine) ou un taux de recurrence de 50 % a ete rapporte. Ces resultats devront etre confirmes lors de larges etudes randomisees.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2005

Blépharite mycosique à Malassezia : à propos d'un cas

Maher B. H. Derbel; Z. Benzina; I. Ghorbel; Selma Abdelmoula; F. Makni; A. Ayadi; J. Feki

But La blepharite est une affection tres courante, mais l’incrimination de certaines mycoses dans l’etiopathogenie des blepharites reste controversee. Materiel et methode Nous rapportons le cas d’un patient âge de 29 ans qui s’est presente pour une rougeur oculaire bilaterale avec une sensation de cuisson et un prurit intense au niveau des paupieres. Resultats L’examen a la lampe a fente montre une vasodilation des vaisseaux du bord palpebral, associee a une seborrhee et a une substance jaunâtre collee a la racine des cils. Quand ces croutes tombent, elles laissent apparaitre des ulcerations de la base des cils, caracterisant ainsi une blepharite folliculo-seborrheique. L’examen ophtalmologique est, par ailleurs, normal. Un traitement a base de collyres (antibiotiques, antiseptiques, corticoides, antihistaminiques) est essaye a plusieurs reprises. La blepharo-conjonctivite regresse lors de ces essais therapeutiques, sans toutefois disparaitre. Elle recidive apres l’arret du traitement. Devant ces rechutes, des examens mycologique et bacteriologique des paupieres ont ete demandes. La culture a montre des spores de l’espece Malassezia. A defaut d’un collyre antifongique commercialise, la ketoconazole (Nizoral ® ) en preparation a ete prescrite. Le resultat a ete satisfaisant au bout de deux semaines, sans recidive apres un recul de cinq mois. Discussion Malassezia est une espece saprophyte qui semble incriminee dans certaines blepharites chroniques par le biais, soit d’une reaction d’intolerance et d’hypersensibilite, soit d’une pullulation occasionnelle de cet agent. Le traitement de ces blepharites reside dans l’eradication du germe causal par un antifongique approprie associe a un traitement symptomatique lors des poussees evolutives. Nous insistons sur l’interet d’un examen mycologique devant toute blepharite recidivante.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2004

Les décollements de rétine post contusifs: Étude rétrospective à propos de 48 cas

A. Trigui; J. Masmoudi; W. Mhiri; Selma Abdelmoula; S. Ben Salah; F. Chaabouni; Z. Ben Zina; J. Feki

PURPOSE Analysis of the epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of retinal detachment after ocular blunt trauma. MATERIAL AND METHODS We retrospectively reviewed 48 patients with isolated retinal detachment after ocular blunt trauma, studying their epidemiological characteristics (age, sex and trauma circumstances), their clinic details and the surgical techniques used. RESULTS The average age of our patients was 39.3 Years; most were male (75%). Assault and home accidents were the most common cause of ocular trauma (83.2%). Total retinal detachment was noted in 47.9%. Of the retinal breaks found, dialysis at the ora serrata was observed in 22%, atrophic holes in 33.9%, retinal breaks in 40.6% and giant tears in 4.2%. Most of the breaks were situated at the lower temporal quadrant. Forty one out of the 48 patients were operated on, with surgical treatment consisting in episcleral surgery in 38 cases and vitreoretinal surgery in three cases. Complete anatomical success was achieved in 92.7%. CONCLUSION This survey shows that the prognosis of retinal detachment after ocular blunt trauma remains favorable given the young age and the absence of advanced vitreoretinal proliferation, but this should not affect the importance of prevention.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

Intérêt de l’huile de silicone dans la rétinopathie diabétique proliférante compliquée d’hémorragie intravitréenne

W. Kharrat; K. Turki; H. Ben Amor; D. Sellami; A. Sellami; A. Trigui; B. Kamoun; Z. Ben Zina; J. Feki

INTRODUCTION Vitreous hemorrhage is a frequent complication of proliferated diabetic retinopathy. Vitrectomy has vastly improved its prognosis. The purpose of this study was to evaluate the use of silicone oil in vitreal surgery in this indication. METHODS We present a retrospective study of 15 eyes that underwent vitrectomy and silicone oil injection for vitreal hemorrhage complicating proliferative diabetic retinopathy. For each patient, we noted the clinical and echographic features, the surgical procedure, and the postoperative outcome after a mean period of 20 months. RESULTS The indications for silicone injection were recurrent vitreal hemorrhage (seven eyes), aggressive fibrovascular proliferations (five eyes), and iatrogenic retinal breaks (three eyes). Anatomic success was noted in ten cases. Four patients had a hemorrhage reoccurrence after silicone oil removal and one patient developed neovascular glaucoma. Silicone cataract (seven eyes) and emulsification of silicone (one eye) were noted. DISCUSSION The use of silicone oil in vitreal surgery for complicated proliferated diabetic retinopathy contributes a hemostatic and plugging effect, but it still has a number of disadvantages such as the need to remove it and its own side effects. It can be beneficial in cases of rubeosis or recurrent hemorrhage. However, it is essentially indicated in recurrent hemorrhage in monophthalmos patients.

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