J. Gambrelle
Centre national de la recherche scientifique
Network
Latest external collaboration on country level. Dive into details by clicking on the dots.
Publication
Featured researches published by J. Gambrelle.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2006
M. Jacob; J. Gambrelle; J. Fleury; I. Durieu; Laurent Kodjikian; N. Duquesne; J.D. Grange
L’uveite survenant apres instillation vesicale du bacille de Calmette et Guerin (BCG) pour carcinome vesical est une cause rare d’uveite du sujet âge. Seuls neuf cas ont ete rapportes a ce jour. Deux publications anterieures ont montre la presence de BCG dans le vitre, realisant une veritable endophtalmie a Mycobacterium bovis . Nous decrivons une panuveite bilaterale survenue chez une femme âgee de 85 ans, deux mois apres la derniere instillation de BCG, sans autre manifestation systemique associee. Le reste du bilan etiologique ne mettait pas en evidence d’anomalie. L’evolution a ete durablement favorable sous bitherapie antibiotique et corticotherapie generales, associees a un traitement local. Cette observation montre qu’une guerison avec acuite visuelle utile est possible, pourvu que le diagnostic et le traitement soient suffisamment precoces.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2008
J. Gambrelle; Philippe Denis; V. Kocaba; Jd Grange
PURPOSE To report a case of uveal effusion with subtotal exudative retinal detachment induced by topical administration of travoprost. CASE REPORT A 20-year-old woman with a medical history of right-sided Sturge-Weber-Krabbe syndrome and bilateral aphakia secondary to congenital cataract extraction was referred to our department for retinal detachment associated with uveal effusion of the right eye. The ocular manifestations of Sturge-Weber-Krabbe syndrome in her right eye were glaucoma and diffuse choroidal hemangioma. Antiglaucomatous medications using topical travoprost 0.004%/timolol 0.5% (fixed combination) had been begun 1 week before. An adverse effect of travoprost was suspected and the drug was discontinued. Three weeks later, a fundus examination showed total disappearance of the uveal effusion. CONCLUSIONS Interaction of the effects of topical prostaglandin analogs (blood-aqueous barrier disruption, enhancement of uveoscleral outflow) with both the diffuse choroidal hemangioma and the elevated episcleral venous pressure may lead to uveal effusion in Sturge-Weber-Krabbe syndrome. In spite of their efficiency, prostaglandin F2 analogs (latanoprost, travoprost and bimatoprost) should be used with caution in Sturge-Weber-Krabbe syndrome and particularly in cases of proved diffuse choroidal hemangioma.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
N. Abi-Ayad; J. Gambrelle; N. Duquesne; J. Fleury; J.D. Grange; Laurent Kodjikian
INTRODUCTION The aim of this retrospective study was to analyze incidence, microorganisms, and final visual acuity after pars plana vitrectomy. METHODS Data on all patients with endophthalmitis after pars plana vitrectomy performed at Croix-Rousse Hospital, Lyon, France, between 1994 and 2004 were analyzed. RESULTS Among 1632 posterior vitrectomies done over an 11-year period, 14 cases of endophthalmitis occurred (0.86%). Half of the patients were diabetic with poor glycemic control. The most frequent microorganism was negative coagulase Staphylococcus. One case of Bacillus cereus was noted. On the whole, visual prognosis was poor: final visual acuity never exceeded 20/200 in the best cases. The final visual acuity depended on the initial pathology requiring vitrectomy. One eye was enucleated because of phthisis. DISCUSSION Historically, the incidence of endophthalmitis after vitrectomy is approximately 0.05%. It was higher in our series probably because of the high number of diabetic patients with poor glycemic control. Final visual acuity after pars plana vitrectomy in current series is low. Nevertheless it must be compared with the visual acuity before the vitrectomy because it depends greatly on the causal pathology which is very disabling. CONCLUSION Endophthalmitis after pars plana vitrectomy is a serious complication. Prophylaxis is still the best treatment.Introduction Le but de cette etude est d’examiner l’incidence, les micro-organismes et l’acuite visuelle finale au cours des endophtalmies compliquant une vitrectomie posterieure. Methode Nous avons realise une etude retrospective des patients atteints d’endophtalmie suite a une vitrectomie a trois voies par la pars plana a l’hopital de la Croix-Rousse de Lyon de 1994 a 2004 inclus. Resultats Suite aux 1 632 vitrectomies posterieures realisees sur une periode de 11 ans, 14 endophtalmies ont ete diagnostiquees (0,86 %). Un patient sur deux presentait un diabete mal equilibre. Le micro-organisme le plus frequemment retrouve etait le Staphylocoque coagulase negatif. Un cas de Bacillus cereus a ete note. Le pronostic visuel etait globalement tres pejoratif, l’acuite visuelle finale n’ayant pas depasse 1/10e dans les meilleurs cas. L’acuite visuelle finale dependait essentiellement de la pathologie causale ayant necessite la vitrectomie. Un œil a ete enuclee pour phtyse. Discussion Dans la litterature, l’incidence de l’endophtalmie post-vitrectomie est d’environ 0,05 %. Elle est plus elevee dans notre serie en raison probablement du nombre eleve de patients diabetiques mal equilibres, du au recrutement de type tertiaire de notre service. L’acuite visuelle finale de l’endophtalmie post-vitrectomie est rapportee dans la litterature comme basse. Neanmoins, elle se doit d’etre comparee a celle avant vitrectomie qui reste liee a la pathologie causale, cette derniere ayant deja, le plus souvent, un retentissement fonctionnel severe. Conclusion L’endophtalmie post-vitrectomie posterieure est une complication grave. La prophylaxie reste a l’heure actuelle le meilleur traitement.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2006
J. Gambrelle; M. Jacob; F. Le Breton; J L Guyomard; C Dumas; J. Fleury; Laurent Kodjikian; J.D. Grange
But Notre objectif a ete de rappeler l’interet de la biopsie conjonctivale pour confirmer le diagnostic de sarcoidose. Observation L’examen de la conjonctive d’une femme âgee de 78 ans prise en charge dans notre service pour une uveite intermediaire unilaterale mit en evidence de multiples nodules conjonctivaux translucides, de la taille de grains de millet au niveau des culs-de-sac conjonctivaux inferieurs des deux yeux. Le diagnostic de sarcoidose fut suspecte en raison d’une elevation du taux d’enzyme de conversion de l’angiotensine et de la mise en evidence d’une polyadenopathie hilaire bilaterale au scanner thoracique. Une biopsie des nodules conjonctivaux revelant la presence de granulomes epithelioides et gigantocellulaires sans necrose caseeuse permit de confirmer le diagnostic de sarcoidose. Conclusion Bien qu’elle soit sous-employee, la biopsie conjonctivale dirigee semble etre un outil a la fois peu invasif et efficace pour etablir le diagnostic de sarcoidose.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2004
J. Gambrelle; Stéphane Labialle; Guila Dayan; Landry Gayet; Stéphane Barakat; J.-D. Grange; Loris G. Baggetto
Le melanome uveal est la tumeur intra-oculaire la plus frequente. Les progres technologiques recents (l’analyse des microsatellites et l’hybridation comparative genomique notamment) ont permis de preciser la cytogenetique et l’anamnese de cette tumeur. La monosomie du chromosome 3 (50 a 60 % des melanomes uveaux) semble un evenement precoce et determinant dans la progression tumorale. Les melanomes portant cette anomalie ont un pronostic extremement pejoratif. Des travaux recents suggerent que ces derniers constituent une entite pathologique distincte des melanomes qui ont conserve leurs deux chromosomes. Les aberrations du chromosome 6 temoignent probablement d’une seconde voie d’entree dans le processus de cancerisation. A contrario , les gains de 8q paraissent de survenue plus tardive dans l’histoire naturelle de cette tumeur, comme le suggere leur frequence dans les tumeurs les plus grosses. Ces progres ont permis de converger vers les regions des chromosomes 3, 6 et 8 les plus probablement impliquees dans la tumorogenese et font esperer la decouverte des genes responsables dans les prochaines annees.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
J. Gambrelle; Ponceau B; N. Duquesne; H. Crepet; J. Fleury; Carole Burillon; J.D. Grange; Laurent Kodjikian
We present a case of bilateral purulent conjunctivitis complicated by ocular perforation of the right eye secondary to fulminant corneal melt in a 29-year-old man. He developed urethritis after a sexual contact with a prostitute 3 weeks previously. Microbiological analyses of conjunctival and urinary cultures were positive for Neisseria gonorrhoeae resistant to penicillins, tetracyclines, and fluoroquinolones. Progression was favorable with a 15-day course of high doses of parenterally administered antibiotics associating imipenem and fosfomycin. Keratoplasty was done after 3 months. This observation is a good example of the problems raised by gonococcal conjunctivitis in adults. Extremely rare in developed countries, it remains widely unrecognized by ophthalmologists. It is a sexually transmitted disease usually resulting from autoinoculation from an infected genital site. The risk of marginal purulent corneal melt, which can lead to fulminant perforation, warrants prompt microbiological analysis and early parenteral antibiotic treatment.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2007
N. Abi-Ayad; J.D. Grange; E. Watkin; M. De Bats; J. Fleury; Laurent Kodjikian; J. Gambrelle
Introduction Le melanome annulaire est une forme clinique rare du melanome uveal qui se caracterise par l’envahissement circonferentiel du corps ciliaire. Un glaucome chronique unilateral et refractaire est une circonstance classique de decouverte. Observation Nous rapportons le cas d’un melanome annulaire revele par une hypertonie intraoculaire aigue secondaire a un hyphema spontane. L’iris etait le siege d’une infiltration tumorale diffuse, mais predominant sur sa racine temporale. Le fond d’œil etait inaccessible, mais l’echographie B a permis d’affirmer la presence d’une volumineuse tumeur cilio-choroidienne. Le patient a ete enuclee. L’examen anatomopathologique a confirme le diagnostic de melanome irido-ciliaire annulaire. L’angle iridocorneen etait le siege d’un envahissement tumoral circonferentiel. Le patient est decede un an plus tard de metastases. Discussion L’hypertonie intraoculaire aigue ou chronique est une circonstance rare, mais classique, de decouverte d’un melanome uveal. Plusieurs mecanismes peuvent etre en cause : rubeose angulaire, fermeture de l’angle, envahissement angulaire, obstruction trabeculaire par des cellules ou du pigment. A notre connaissance, l’hypertonie aigue secondaire a un hyphema est plus exceptionnelle. Cette observation souligne que, en dehors du tableau typique de glaucome aigu par fermeture de l’angle, toute hypertonie intraoculaire impose un examen minutieux du segment posterieur de l’œil au besoin par echographie.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
J. Gambrelle; Stéphane Labialle; Guila Dayan; Landry Gayet; Stéphane Barakat; Mickaël Michaud; J.-D. Grange; Loris G. Baggetto
In spite of important progress in the local treatment of uveal melanoma, the most frequent primitive intraocular tumor, 15%-30% of patients still die because of tumor metastasis. This tumor is characterized by constitutive chemoresistance, thwarting any attempt to control it using the usual chemotherapy protocols. The chemoresistance of uveal melanoma is mainly due to the typical multidrug resistance phenotype (MDR), which is linked to overexpression of membrane proteins that actively extrude anticancer drugs from the cell. Typical MDR is particularly complex in this tumor since several chemoresistance-related proteins are simultaneously produced. The negative prognostic significance of the overexpression of P-glycoprotein, the main representative among the typical MDR-related proteins, was shown in uveal melanoma. The atypical MDR phenotype, which refers to other chemoresistance mechanisms such as resistance to apoptosis also contributes to the chemoresistance of uveal melanoma. Thanks to the recent progress in molecular biology, the chemosensitization strategies of gene therapy approaches, which aim at weakening the pathological activity of MDR genes in cancer cells, are currently on the rise. This approach will disrupt current therapeutic strategies and necessarily improve and standardize the methods used to characterize the chemoresistance profile of this cancer. Indeed, we will have to know the genes to be targeted for each melanoma in order to induce cell chemosensitivity.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2010
J. Gambrelle; V. Sébilleau; J. Fleury; P. Denis
INTRODUCTION Treatment of retinal detachment secondary to perforating ocular trauma (POT) is difficult due to the fragility of the sclera, the number, size, and location of the retinal wounds, the vitreoretinal incarceration into the scleral wound, and the high risk of vitreoretinal proliferation. We report our experience of pars plana vitrectomy to prevent secondary retinal detachment in two cases of POT of the posterior segment caused by lead shot. OBSERVATIONS Two males, about 20 years old, suffered from a perforating ocular injury caused by a single pellet. In both cases, the entrance wound was more than 5mm posterior to the corneoscleral limbus and the exit wound was located in the posterior pole. In both cases, initial visual acuity was limited to perception of hand motions and the Ocular Trauma Score (OTS) was 2. Both patients underwent two surgical procedures, the first procedure consisting only in entrance wound closure. The second procedure was delayed 17 days (case 1) and 10 days (case 2). It consisted in pars plana vitrectomy including careful shaving of the incarcerated vitreous into the wounds and detachment of the posterior hyaloid. Surgery was completed by cryopexy of the retina beneath the entrance wound and by focal scleral buckling between the entrance and the exit wound. Cryopexy was not done on the exit wound. Final visual acuity was 40/200 (case 1) and 30/200 (case 2) after 36 and 8 months, respectively. No retinal detachment was observed. CONCLUSION This report highlights the advantage of early pars plana vitrectomy to prevent retinal detachment in POT related to lead shot.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2009
V. Fortoul; J. Gambrelle; A. Rahmi; Jd Grange; Carole Burillon; Philippe Denis
Objectif Nous rapportons le cas d’une jeune femme adressee dans notre service pour prise en charge de tumeurs de la peripherie du fond d’œil qui se sont averees etre une vitreo-retinopathie exsudative familiale (VREF) de stade 3. Objectifs et Methodes La patiente, âgee de 25 ans, presentait comme seul antecedent une amblyopie fonctionnelle congenitale de l’œil gauche. Elle etait nee a terme. Son pere et son oncle paternel etaient malvoyants malgre des chirurgies oculaires dans l’enfance. L’acuite visuelle corrigee etait de 7/10P2 a droite et de 1/10P14 a gauche. L’examen des segments anterieurs et les pressions intraoculaires etaient normaux. Le fond d’œil gauche revelait un soulevement grisâtre et vascularise d’allure tumorale de toute la peripherie retinienne temporale de l’ora a l’equateur. Les arcades vasculaires retiniennes apparaissaient etirees vers la peripherie temporale pour former un angle aigu a leur sortie de la papille. Le fond d’œil droit etait comparable avec un soulevement retinien limite a l’extreme peripherie temporale superieure. L’echographie mode B retrouvait un aspect de decollement de retine ancien sans processus tumoral associe. L’angiographie a la fluoresceine revelait de vastes zones avasculaires de la peripherie retinienne, bien limitees et bordees de neo-vaisseaux. Le tableau clinique et angiographique nous a fait conclure a une VREF compliquee de decollement de retine bilateral (stade 3) a transmission autosomique dominante probable. Discussion La VREF est une heredo-degenerescence vitreoretinienne rare de transmission autosomique dominante Le tableau clinique est caracterise par l’existence de zones avasculaires bien limitees de la peripherie retinienne temporale (stade 1) en bordure desquelles se developpent progressivement une neo-vascularisation retinienne secondaire (stade 2) qui evolue lentement vers un decollement de retine tractionnel (stade 3). Conclusion La VREF est une affection rare qui peut mimer aux stades tardifs une tumeur de la peripherie retinienne. Toutefois, la semiologie clinique et angiographique caracteristique permet de redresser le diagnostic.