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Featured researches published by Kathleen Gyssels.


Research in African Literatures | 2011

Alain Leroy Locke: Le rôle du Nègre dans la culture des Amériques (review)

Kathleen Gyssels

appears in its entirety along with several excerpts of This Africa of Ours [Quelque chose—Afrique] translated by Judith Miller and John Conteh-Morgan, respectively. Both Miller and Conteh-Morgan provide critical analyses to accompany their translations. Liking’s poetry is the focus of part four in which Joseph Mwantuali and Séwanou Dabla each look at Liking’s first work, On ne raisonne pas le venin (1977), a text that had been begging for more critical attention. Liking is arguably one of the most challenging authors to translate, and it is a thus exciting to see part five devoted to the translation of her various texts, a process described by the translators themselves (Marjolijn de Jager and Jeanne Dingomé). Kathryn Batchelor provides an equally commendable analysis of the complexities involved in such a linguistic and cultural exercise. Part six serves as a conclusion to the collection as d’Almeida brilliantly analyzes all angles of critique concerning Liking’s works. Although not exhaustive, the twenty-three-page bibliography that follows the essays is nonetheless an invaluable tool for scholar and student alike. The merits of this collection are too numerous to mention here, but in addition to its aforementioned components, it is wonderful to see that Liking’s Un Touareg s’est marié à une Pygmée as well as her poetry have finally been given the critical attention they deserve. Together, Conteh-Morgan and d’Almeida did superb work as editors of these essays, not to mention that the resulting book is a most befitting tribute to the memory of Conteh-Morgan.


L'Esprit Créateur | 2009

Perec, Modiano, Raczymow, la génération d'après et la mémoire de la Shoah (review)

Kathleen Gyssels

Dans Perec, Modiano, Raczymow, la génération d’après et la mémoire de la Shoah, Annelise Schulte Nordholt nous présente trois auteurs de la post-Shoah qui posent au centre le travail de la mémoire. Son choix de corpus surprend dans la mesure où les travaux sur Perec sont abondants, et que Modiano, qui eut un père juif, est rarement intégré au canon de la Shoah. Henri Raczymow est le moins connu ; aussi le premier mérite de cet ouvrage est d’introduire enfin des noms quelque peu excentrés de la littérature du témoignage, trop longtemps réduite, du moins en France et dans les études francophones, à un trio d’auteurs (Wiesel, Levi, Semprun). Pareil exercice comparatif s’imagine aisément selon d’autres choix, par exemple les témoignages de femmes, par ailleurs plus rares. Que ce soit des auteures juives, Anna Langfus, Sarah Kofman (qui figure étonnamment dans la bibliographie secondaire sur Modiano) ou non juives, Charlotte Delbo, Régine Robin, Nancy Huston, pour ne donner que ces exemples, des corpus mixtes au double sens du terme, brillent par leur absence dans les études de la diaspora ou plus spécifiquement encore, dans les études juives. Quid aussi d’auteurs juifs polonais d’expression française, toute nationalité confondue, tels que André Schwarz-Bart, Roger Ikor, et Adolphe Nysenholc ? Schulte Nordholt pour sa part s’en tient aux auteurs qui sont nés pendant ou après la Seconde Guerre Mondiale, d’où l’appellation « génération d’après », et sans qu’ils soient nécessairement d’origine juive (Modiano). Dans deux parties, « Témoignage et fiction », et « Écrire le lieu », l’auteure se sert de notions empruntées à Dominick LaCapra (mémoire primaire vs secondaire), à Marianne Hirsch (postmemory), à Bernard Magné (aencrage). Des concepts tels qu’ « hypermnésie » de Perec ou la « mémoire trouée » de Raczymow viennent étayer son soubassement théorique pour l’analyse en profondeur les fictions de Modiano, Perec, et Raczymow. Tous posent avec acuité la question du « témoin » qui, à partir de « traces » met de l’ordre dans le désordre de souvenirs, se propose de recoudre un tissu d’impressions et de réflexions décousu, et recomposent en même une judéité qui leur est transmise comme un héritage à la fois décomposé et composite. L’analyse fine montre le tribut payé à Proust chez les trois auteurs, davantage explicitée il me semble chez Raczymow, ainsi que l’étonnante analogie quant à l’inscription et l’élaboration du témoignage de trois auteurs qui se sentent comme illégitimes témoins, n’étant pas là quand cela s’est passé. L’ombre de Proust régnant sur les trois auteurs, l’analyse démontre comment les auteurs pratiquent une « poétique du vide », d’un côté, et une écriture hyperréaliste, de l’autre : dans la reconstruction et la « revisitation » de son propre passé, et à travers lui, de celui, « celé », secret, refoulé des siens (entourage immédiat, famille, quartier), les auteurs ont représenté l’espace et l’emprise du temps dans Un homme qui dort, W ou le souvenir d’enfance, Un cri sans voix, Rivières d’exil ou La Place de l’étoile, Dora Bruder (allemand pour « frère »). Non seulement l’espace y est surdéterminé par le passé sordide et les atrocités de la guerre qui s’y sont déroulées sous l’Occupation, mais l’urgence du temps qui risque d’effacer les faits et les témoignages s’y traduisent de manière originale. L’essai comparatif ouvre donc sur des voies et des voix moins connues, notamment celle d’Henri Raczymow qui, contrairement aux deux autres, perfore son œuvre de l’oralité juive (Contes de l’exil et d’oubli) et nous plonge dans sa Pologne ancestrale. De manière impressionnante, l’essai établit ici pour la première fois une ébauche d’un canon francophone pour la « littérature d’après » et une redéfinition du statut et du rôle du « témoin ». À travers la mémoire involontaire, la forme éclatée et la polyphonie des voix des narrateurs, ces auteurs nous font


Image and narrative | 2013

Représentations récentes de la Shoah dans les cultures francophones

Kathleen Gyssels; Evelyne Ledoux-Beaugrand


The Savannah Review | 2015

Mine de Rien, Léon Damas

Kathleen Gyssels; Christine Pagnoulle


Intimate enemies : translation in francophone contexts. - Liverpool, 2013 | 2013

The Négraille’s Testament: Translating Black-Label

Christine Pagnoulle; Kathleen Gyssels


Image and narrative | 2013

André Schwarz-Bart à Auschwitz et Jérusalem. L’étoile du matin

Kathleen Gyssels


Image and narrative | 2013

Représentations récentes de la Shoah

Kathleen Gyssels; Evelyne Ledoux-Beaugrand


Tydskrif Vir Letterkunde | 2011

Édouard Glissant (1928-2011) : grafzerk

Kathleen Gyssels


Tydskrif Vir Letterkunde | 2011

Édouard Glissant (1928-2011)

Kathleen Gyssels


Research in African Literatures | 2011

Alain Leroy Locke: Le rle du Ngre dans la culture des Amriques (review)

Kathleen Gyssels

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