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Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1994

Anatomy of the posterior approach to the lumbar plexus block

Juliana Farny; Pierre Drolet; Michel Girard

The purpose of this study was to describe the relation of the lumbar plexus with the psoas major and with the superficial and deep landmarks close to it. Four cadavers were dissected and 22 computed tomography files of the lumbosacral region studied. Cadaver dissections demonstrated that the lumbar plexus, at the level of L5, is within the substance of the psoas major muscle rather than between this muscle and the quadratus lumborum. The femoral nerve lies between the lateral femoral cutaneous and obturator nerves. However, while the lateral femoral cutaneous nerve is in the same fascial plane as the femoral nerve, the obturator nerve can be found in the same plane as the two other nerves or in its own muscular fold. Radiological data provided the following measurements: the femoral nerve is at a depth of 9.01 ± 2.43 cm; the psoas major medial border is at 2.73 ± 0.64 cm from the median sagital plane; and its lateral border is at 6.41 ± 1.61 cm from the same plane. It is concluded that the lumbar plexus is within the psoas major, that the obturator nerve localization within the psoas major varies and that computed tomography data define precisely the relationship of the lumbar plexus with superficial and deep landmarks.RésuméLe but de ce travail était de décrire la relation anatomique entre le plexus lombaire et le muscle psoas, de même qu’avec des repères anatomiques superficiels et profonds. Quatre cadavres ont été disséqués et 22 tomographies de la région lombosacrée étudiées. Les dissections montrent que le plexus lombaire, au niveau de L5, se trouve dans le muscle psoas plutôt qu’entre celui-ci et le carré des lombes. Le nerf fémoral est situé entre les nerfs fémoro-cutané latéral et obturateur. Cependant, alors que le nerf fémoro-cutané latéral est dans le même plan que le nerf fémoral, le nerf obturateur peut les y accompagner ou se retrouver dans un repli du muscle psoas qui le sépare des deux autres nerfs. Les études radiologiques ont fourni les données suivantes: le nerf fémoral est à une profondeur de 9,01 ± 2,43 cm; le bord interne du psoas est à 2,73 ± 0,64 cm du plan sagital médian; alors que le bord externe de ce muscle est à 6,41 ± 1,61 cm de ce même plan. Nous concluons que le plexus lombaire est dans le muscle psoas, que la position du nerf obturateur varie par rapport au nerf fémoral et que la tomographie aide à situer le plexus par rapport à d’autres repères.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1994

Posterior approach to the lumbar plexus combined with a sciatic nerve block using lidocaine

Juliana Farny; Michel Girard; Pierre Drolet

A combination of lumbar plexus block, by a posterior technique, and sciatic nerve block can be a useful technique for outpatient anaesthesia. The purpose of this study was to examine the clinical characteristics of these blocks using lidocaine and to measure the serum lidocaine concentrations. Forty-five patients, undergoing lower extremity surgery, were studied. Sciatic nerve and lumbar plexus blocks were made with lidocaine, 680 mg with adrenaline 0.3 mg. For each patient the following data were collected: weight, age, sex, site of surgery, time to perform each block, needle depth, speed of onset of the sensory and motor blocks in the territories of the sciatic, femoral, obturator and lateral cutaneous (sensory) nerves and postoperative analgesic requirements. Lidocaine serum concentrations were measured in ten of these patients at 0, 2, 5, 10, 30, 60, 90 and 120 min after the second block. Analgesia was complete in 88% (40/45) of the patients. The remaining five patients needed analgesics (fentanyl 150 μg or less). Despite the high dose of lidocaine, the serum concentrations were within safe limits (mean ± SD) (CMAX = 3.66 ± 2.21 μg · ml−1). Only one patient had a serum concentration > 5 μg · ml−1 (CMAX = 9.54 μg · ml−1). This was associated with a contra-lateral extension of the block. We conclude that this combination of blocks is a valuable alternative for unilateral lower extremity anaesthesia. However, clinicians must be aware of the implications of a contra-lateral extension of the block.RésuméLe bloc du plexus lombaire, par voie postérieure, combiné au bloc du nerf sciatique, peut être utile en chirurgie d’un jour. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques cliniques de cette combinaison de blocs en utilisant la lidocaïne et de mesurer les taux sériques de lidocaïne. Quarante-cinq patients qui ont subi une chirurgie du membre inférieur en utilisant cette technique anesthésique ont été étudiés. Des blocs du nerf sciatique et du plexus lombaire ont été faits à l’aide de 680 mg de lidocaïne adrénalisée (0.3 mg). Pour chaque patient les données suivantes ont été recueuillies: poids, âge, sexe, site de l’intervention, temps pour faire les blocs, profondeur des nerfs, temps d’installation des blocs moteurs et sensitifs dans les territoires des nerfs sciatique, fémoral, obturateur et fémoro-culané (sensitif) et les besoins postopératoires en analgésiques. Les taux sériques de lidocaïne ont été mesurés chez dix de ces patients à 0, 2, 5, 10, 30, 60, 90 et 120 min après le deuxième bloc. Dans 88% des cas (40/45) le bloc était complet. Les autres patients ont nécessité l’emploi d’analgésiques (fentanyl < - 150 μg). Malgré la dose élevée de lidocaïne employée, les taux sériques mesurés étaient dans les limites acceptables (CMAX = 3,66 ± 2,21 μg · ml−1). Un seul patient a présenté des valeurs dépassant 5 μg · ml−1(Cmax = 9,54 μg · ml−1) associées à un débordement controlatéral du bloc. Nous concluons que l’association des blocs du plexus lombaire et du nerf sciatique constitue une alternative acceptable pour l’anesthésie du membre inférieur. Une attention particulière doit cependant être accordée aux patients où la distribution du bloc est bilatérale.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 2001

Spinal anesthesia: a comparison of procaine and lidocaine

Hong Hanh Le Truong; Michel Girard; Pierre Drolet; Yvan Grenier; Carl Boucher; Lyne Bergeron

PurposeTo compare spinal procaine to spinal lidocaine with regard to their main clinical characteristics and incidence of transient radicular irritation (TRI).MethodsIn this randomized, double-blind, prospective study, patients (two groups,n = 30 each) received either 100 mg of lidocaine 5% in 7.5% glucose (Group L) or 100 mg of procaine 10% diluted with l ml cerebrospinal fluid (Group P). After spinal anesthesia, segmental level of sensory block was assessed by pinprick. Blood pressure and the height of the block were noted each minute for the first ten minutes, then every three minutes for the next 35 min and finally every five minutes until regression of the block to L4. Motor blockade was evaluated using the Bromage scale. To evaluate the presence of TRI, each patient was questioned 48 hr after surgery.ResultsTime to highest sensory level and to maximum number of segments blocked showed no difference between groups. Mean time for sensory regression to T10 and for regression of the motor block were shorter in Group P. Eighty minutes following injection, sensory levels were lower in Group P. Five patients had inadequate surgical anesthesia in Group P and only one in Group L. No patient in Group P had TRI (95% C10–12%) while eight (27%) in Group L did (95% Cl 12–46%).ConclusionsProcaine 10% was associated with a clinical failure rate of 14.2%. This characteristic must be balanced against an absence of TRI, which occurs more frequently with the use of lidocaine 5%.RésuméObjectifComparer la procaine et la lidocaine quant à leurs caractéristiques cliniques et à l’incidence de “transient radicular irritation” (TRI).MéthodesDans cette étude randomisée, prospective et à doubleinsu, les patients recevaient 100 mg de lidocaine 5% dans du glucose 7,5 % (Groupe L) ou 100 mg de procaine 10% diluée avec l ml de liquide céphalo-rachidien (Groupe P). Le niveau sensltlf a été évalué à l’aide d’une aiguille. La pression artérielle et le niveau du bloc ont été notés chaque minute pour dix minutes, puis chaque trois minutes pour les 35 min suivantes et puis chaque cinq minutes jusqu’au niveau L4. Le bloc moteur a été évalué à l’aide de l’échelle de Bromage. Chaque patient a été questionné 48 hr après l’Intervention pour évaluer la présence de TRI.RésultatsLe temps pour atteindre le niveau sensitif maximum et le nombre maximum de segments bloqués étalent comparables. Le temps moyen pour la récupération sensitive à T 10 et le temps de récupération du bloc moteur ont été plus courts dans le Groupe P. Quatre-vingts minutes après l’injection, le niveau sensitif était plus bas dans le Groupe P. Cinq patients du Groupe P ont eu une anesthésle inadéquate et un seul dans le Groupe L. Aucun patient du Groupe P n’a manifesté de TRI (lC 95% 0–12%) alors qu’il yen a eu huit (21 %) dans le Groupe L (lC 95 % 12–46 %).ConclusionsLa procaine pourrait être une solution de remplacement à la lidocaine. Il y a moins de TRI lorsque la procaine est utilisée. On doit évaluer plus à fond les stratégies pour diminuer le taux d’échec avec la procaine.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1999

Spinal procaine with and without epinephrine and its relation to transient radicular irritation.

Lyne Bergeron; Michel Girard; Pierre Drolet; Yvan Grenier; Hong Hanh Le Truong; Carl Boucher

PurposeTo document the clinical characteristics of procaine with or without the addition of epinephrine.MethodsIn this randomized, prospective, double blind study, 62 patients received spinal anesthesia with 100 mg procaine and either 0.3 mg epinephrine (EPI group) or 0.3 ml NaCl 0.9% (SALINE group). Sensory anesthesia to needle prick was evaluated q 1 min for 10 min, q 3 min for 33 min and q 5 min until regression to L4. Motor block was assessed with the Bromage scale. Patients were questioned, by telephone, for transient radicular irritation (TRI) 48 hr later.ResultsTime to reach highest sensory level and number of segments blocked showed no difference. Mean time for regression of the sensory level to T10 was longer in EPI (83 ± 23vs 66 ± 20 min,P < 0.01). Time to recuperate to full flexion of knees and feet (Bromage 4) was longer in EPI (126 ± 37vs 100 ± 30 min,P < 0.01), Patients in EPI received more ephedrine. Eighteen patients had nausea (15 EPI /3 SALINE,P < 0.0015). One patient had TRI, incidence: 1.67%, 95% Cl (< l%–9%).ConclusionSpinal procaine is appropriate for surgery of short duration. Epinephrine prolongs sensory and motor blocks by 25%. However, it is associated with a high incidence of nausea.RésuméObjectifÉtablir les caractéristiques cliniques de la procaïne employée seule ou avec l’ajout d’adrénaline.MéthodeDans cette étude prospective, à double insu et à distribution aléatoire des sujets, on a procédé à une rachianesthésie avec 100 mg de procaïne et 0,3 mg d’adrénaline 1:1000 (groupe EPI) ou 0,3 ml de NaCl 0,9 % (groupe SALIN). Le bloc sensitif a été évalué à l’aide d’une aiguille q 1 min pour 10 min, q 3 min pour 33 min et q 5 min jusqu’à la régression du bloc à L4. Le bloc moteur à été évalué à l’aide de l’échelle de Bromage. On a procédé à un questionnaire téléphonique, 48 heures après l’intervention, pour évaluer la présence d’irritation radiculaire transitoire (IRT).RésultatsLe délai pour atteindre le niveau sensitif maximum et le nombre de segments bloqués sont comparables. La durée moyenne de régression du bloc sensitif à T10 a été supérieure dans le groupe EPI (83 ± 23vs 66 ± 20 min,P < 0,01). Le temps nécessaire pour une récupération complète du bloc moteur a été plus long dans le groupe EPI (126 ± 37vs 100 ± 30 min,P < 0,01). Les patients du groupe EPI ont reçu plus d’éphédrine. Dix-huit sujets ont ressenti des nausées (15 EPI β SALIN,P < 0,0015). Un cas d’IRT a été identifié, incidence: 1,67 %, IC 95 % (< 1 %–9 %).ConclusionLa procaïne intrarachidienne est adéquate pour les interventions chirurgicales de courte durée. L’épinéphrine prolonge les blocs sensitif et moteur d’environ 25%. Cependant, son utilisation est associée à une incidence accrue de nausées.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1993

L’utilisation du sulfate de magnésium pendant la chirurgie du phéochromocytome: à propos de deux cas

Pierre Drolet; Michel Girard

RésuméLe contrôle de l’hémodynamie durant l’anesthésiepour la résection d’un phéochromocytome demeure un défi pour les anesthésistes. Si l’utilisation du sulfate de magnésium est généralement bien acceptée pour le traitement de l’hypertension dans la prééclampsie, son usage pendant la résection du phéochromocytome n’a été rapporté que par un seul auteur. Nous décrivons son utilisation comme principal moyen de contrôler la pression artérielle lors de la résection d’un phéochromocytome chez deux patients. Les mécanismes de son action hypotensive, antiarythmique et anti-adrénergique sont revus. Des doses totales de 11 et 12 grammes ont été administrées aux deux patients sous forme de bolus et perfusion associée. Le sulfate de magnésium pourrait faire partie de l’arsenal thérapeutique utilisé par l’anesthésiste pendant la résection d’un phéochromocytome.AbstractMaintenance of haemodynamic stability during anaesthesia for phaeochromocytoma resection is still a challenge. If magnesium sulfate is widely used for the control of arterial pressure during preeclampsia, its use during phaeochromocytoma resection has only been published by one author. We describe two cases where magnesium sulfate is the main agent used to control arterial pressure during resection of a phaeochromocytoma. Magnesium sulfate’s hypotensive, antiarrhythmic and antiadrenergic properties are reviewed. The total doses administered were 11 g and 12 g, given as an infusion and boluses. Magnesium sulfate could be part of the anaesthetist’s pharmacopoeia during phaeochro-mocytoma resection.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 2001

Intrathecal fentanyl does not modify the duration of spinal procaine block.

Carl Boucher; Michel Girard; Pierre Drolet; Yvan Grenier; Lyne Bergeron; Hong Hanh Le Truong

PurposeTo document the clinical characteristics of spinal procaine with or without the addition of fentanyl in light of the failure rate observed previously with procaine 10%.MethodsIn a randomized, prospective, double-blind study, 52 patients received spinal anesthesia with 100 mg procaine and either saline 0.9% (0.4 ml) (CONTROL group) or 20 μg fentanyl (0.4 ml) (FENTANYL group). Sensory anesthesia to needle prick was evaluated each minute for ten minutes, every three minutes for 33 minutes and every five minutes until regression to T 10. Motor block was assessed with the Bromage scale. Patients were questioned by telephone for pain suggesting transient radicular irritation (TRI) 48 hr later.ResultsMean time to reach highest sensory level, maximum number of segments blocked and mean time for regression of the sensory level to T10 showed no difference. Time to recuperate to full flexion of knees and feet (Bromage 4) showed no difference. Nine patients had nausea (five in CONTROL group and four in FENTANYL group) and nine had pruritus (three in CONTROL group and six in FENTANYL group). No patient reported pain suggesting TRI.ConclusionSpinal procaine is appropriate for short-duration surgery. Fentanyl does not change the characteristics of the block or the incidence of side effects associated with spinal procaine.RésuméObjectifDocumenter les caractéristiques cliniques de la procaïne, en administration rachidienne avec ou sans addition de fentanyl, à la lumière du taux d’insuccès observé précédemment avec la procaïne à 10%.MéthodeLors d’une étude randomisée, prospective et à double insu, 52 patients ont reçu une rachianesthésie avec 100 mg de procaïne et, soit une solution salée à 0,9 % (0,4 ml) (groupe témoin), soit 20 mg de fentanyl (0,4 ml) (groupe fentanyl). L’anesthésie sensorielle à la piqûre a été évaluée à chaque minute pendant dix minutes, toutes les trois minutes pendant 33 min et à toutes les cinq minutes jusqu’à une régression à T10. L’anesthésie motrice a été évaluée avec l’échelle de Bromage. Les patients ont répondu par téléphone à des questions sur la douleur suggérant un transient radicular irritation (TRI) 48 h plus tard.RésultatsLe temps moyen nécessaire pour atteindre le plus haut niveau sensoriel, le nombre maximal de segments bloqués et le temps moyen pour parvenir à une régression du niveau sensoriel à T10 n’ont montré aucune différence. Le temps de retrouver la flexion totale du genou et du pied (4 à l’échelle de Bromage) n’a pas différé non plus. Neuf patients ont eu des nausées (cinq chez les témoins et quatre dans le groupe fentanyl) et neuf ont présenté du prurit (trois témoins et six du groupe fentanyl). Aucun patient n’a mentionné de douleur rappelant TRI.ConclusionLa procaïne en injection rachidienne est appropriée aux interventions chirurgicales de courte durée. Le fentanyl n’en change pas les caractéristiques anesthésiques ou l’incidence des effets secondaires.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 2001

L’anesthésie locorégionale neuraxiale et la chirurgie vasculaire: les bénéfices

Pierre Drolet; Michel Girard

RésuméObjectif: Cette revue vise à définir les avantages de l’anesthésie loco-régionale neuraxiale (ALR-N) dans le cadre de la chirurgie vasculaire et de les confronter au risque d’hématome périmédullaire.Constatations principales: L’utilisation de l’ALR-N favorise la perméabilité des pontages infrainguinaux. Cet effet est attribué à la réduction de l’hypercoagulabilité périopératoire et des résistances au niveau des greffons ainsi qu’à l’augmentation du flot sanguin. Concernant les malades sous anesthésie générale, seuls les auteurs qui rapportent une prise en charge agressive (cathéters pulmonaires et radiaux, soins intensifs postopératoires) obtiennent des résultats comparables à l’ALR-N quant à la perméabilité des greffons.L’ALR-N atténue et facilite le contrôle des réponses neuro-hormonale et hémodynamique dans la période périopératoire. Elle procure de plus une analgésie postopératoire supérieure. L’impact de l’ALR-N sur la morbidité cardiaque, dans le cadre de la chirurgie de reconstruction aortique, demeure cependant incertain.Les cas d’hématomes épiduraux associés aux blocs neuraxiaux en chirurgie vasculaire sont exceptionnels. Ils sont décrits chez des patients recevant des médicaments à action fibrinolytique ou soumis à une anticoagulation prolongée. Il est possible que les héparines de bas poids moléculaire augmentent le risque d’hématome épidural et il faudrait réévaluer les indications d’ALR-N si leur usage devenait plus courant durant la chirurgie vasculaire.Conclusion: L’utilisation de l’ALR-N en chirurgie vasculaire est sans danger et présente des avantages théoriques et démontrés pour le patient. Elle est particulièrement efficace et économique pour la revascularisation infrainguinale. Les blocs neuraxiaux ne doivent cependant être entrepris qu’avec grande prudence si l’administration de produit à action fibrinolytique ou si une anticoagulation prolongée est prévue.AbstractPurpose: To assess the advantages of neuraxial blockade (NB) during and after vascular surgery and to confront them with the risk of epidural or spinal hematoma.Main findings: NB may reduce the risk of thrombotic occlusion following lower extremity vascular reconstruction. This effect of NB may be attributed to reduced hypercoagulability, decreased peripheral resistance and increased graft flow. In patients under general anesthesia, only those authors using an aggressive perioperative management (pulmonary artery catheter monitoring, intensive care unit admission) were able to report grafts patency rates similar to those obtained with NB.NB facilitates the modulation of the hemodynamic and hormonal stress responses during the perioperative period. It also produces superior postoperative analgesia. Still, the impact of NB on cardiac morbidity following aortic reconstructive surgery remains open to debate.Only very few cases of epidural hematomas associated to NB following vascular surgery have been reported. They implicated patients who received either fibrinolytic medication, continuous heparin infusion, or both. Low molecular weight heparins may increase the risk or epidural hematoma and, should their administration become more frequent during vascular surgery, the safety of NB would then have to be reassessed.Conclusion: NB during vascular surgery is a safe and well-established practice. It offers many theoretical and demonstrated advantages. NB is particularly beneficial and economical for lower extremity vascular reconstrutcion. Still, NB may not be the best approach if the administration of fibrinolityc medication or prolonged heparin infusion is contemplated.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1994

L’utilisation de la 2-chloroprocaïne pour les blocs combinés du plexus lombaire et du nerf sciatique

Virachit Khy; Michel Girard

Nous recourons au bloc du plexus lombaire et du nerf sciatique pour la chirurgie unilatérale du membre inférieur. Le but de cette étude est d’évaluer la 2-chloroprocaïne (2-CP) pour la chi rurgie ambulatoire de courte durée en association avec ces blocs. Vingt-cinq patients ASA I et II participent à l’étude. Les techniques de blocs utilisées sont celles décrites par Winnie et Labat. Une dose totale de 60 ml de 2-CP 3% est injectée. Le temps nécessaire à l’apparition du bloc est d’environ sept min pour le plexus lombaire et de 14 min pour le nerf sciatique. La durée moyenne du bloc moteur est de 71 ± 16 min pour le sciatique, 76,8 ± 15,3 min pour le fémoral, 75 ± 12,7 min pour l’obturateur. Quant au bloc sensitif, la durée moyenne est de 88,7 ± 20,9 min pour le sciatique, de 83,3 ± 16,4 min pour le fémoral, de 79,7 ± 17,8 min pour l’obturateur et de 93,7 ± 22 min pour le fémoro-cutané. Le succès obtenu est de 92% et aucune complication importante n’est survenue. Nous concluons que l’association des blocs du plexus lombaire et du nerf sciatique, en utilisant la 2-CP comme anesthésique local est une technique utile pour la chirurgie ambulatoire de courte durée intéressant le membre inférieur.AbstractA combination of the lumbar plexus and sciatic nerve blocks using 2-chloroprocaine (2-CP) for unilateral lower extremity anaesthesia was studied. The purpose of this work was to evaluate the efficacy of 2-CP for ambulatory surgery of short duration with this combination of blocks. Twenty-five patients ASA 1 and 2 were studied. The techniques used have been described by Winnie and Labat. A total dose of 60 ml of 2-CP 3% was injected. Latency time before anaesthesia was approximately seven min for the lumbar plexus and 14 min for the sciatic nerve. The mean duration of the motor block was 71 ± 16 min, 76.8 ± 15.3 min and 75 ± 12.7 min for the sciatic, femoral and obturator nerves respectively. The mean duration of the sensory block was 88.7 ± 20.9 min, 83.3 ± 16.4, 79.7 ± 17.8 min and 93.7 ± 22 min for the sciatic, femoral, obturator and lateral femoral cutaneous nerves respectively. Success rate was 92% and no major complication occurred. We conclude that a combination of the lumbar plexus and the sciatic nerve blocks with 2-CP is a useful technique for ambulatory surgery of short duration.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 1996

Effets de différentes doses d’édrophonium sur la neutralisation du bloc neuromusculaire induit par le mivacurium en présence de N2O, de propofol et d’alfentanil

Jacques Ripart; Pierre Drolet; Luc Perreault; Michel Girard

ObjectifCette étude a pour but de déterminer la dose optimale d’édrophonium nécessaire à l’antagonisme d’un bloc neuromusculaire induit par le mivacurium.MéthodeUne dose initiale de mivacurium (0,15 mg · kg−1) suivie d’une perfusion (7 μg · kg−1 · min−1) ont été administrées à 75 malades (ASA I, II) lors d’une anesthésie associant alfentanil-propofol-N2O. Une stimulation «train-de-quatre» (TOF) du nerf cubital était appliquée aux 20 secondes et la réponse de l’adducteur du cinquième doigt était enregistrée (Relaxograph NMT-100, DATEX, Helsinki, Finlande). La vitesse d’administration du mivacurium était revue aux 5 minutes afin de maintenir la hauteur de la première stimulation du TOF (T1) à 5% de sa valeur initiale. Les malades étaient divisés de façon aléatoire en cinq groupes afin de recevoir édrophonium 0,0, 0,05, 0,1, 0,5 ou 1,0 mg · kg−1 + glycopyrrolate 0,0, 0,0005, 0,001, 0,005 ou 0,01 mg · kg−1 à l’arrêt de la perfusion de mivacurium.RésultatsToutes les doses d’édrophonium étudiées ont permis l’obtention d’un ratio TOF (quatrième stimulation du TOF/T1) = 0,7 plus rapidement que le placebo (0,05:780 ± 179, 0,1:727 ± 216, 0,5:547 ± 287 et 1,0:640 ± 236 vs 0,0 mg · kg−1:1089 ± 323 sec P < 0.05). Les doses de 0,1, 0,5 et 1,0 mg · kg−1 ont toutes trois permis une récupération plus rapide du T1 de 10 à 95% (T10–95) (567 ± 236, 419 ± 166, 555 ± 288 vs 861 ± 224 sec P < 0.05) et de 25 à 75% (T25–75) (253 ± 121, 147 ± 92, 217 ± 175 vs 429 ± 154 sec P < 0.05) lorsque comparées au placebo. Cependant, il faut noter la grande dispersion des résultats obtenus, et ce avec toutes les doses d’édrophonium étudiées.ConclusionLorsque comparées au placebo, des doses d’édrophonium égales ou supérieures à 0,1 mg · kg−1 ont accéléré la vitesse de récupération de tous les indices associés au bloc produit par le mivacurium pendant une anesthésie associant l’alfentanil, le propofol et le N2O.AbstractPurposeThe purpose of this study was to determine the doseresponse relationships for edrophonium antagonism of miva-curium-induced neuromuscular block.MethodSeventy-five ASA physical status I or II adults were given mivacurium 0.15 mg · kg−1 followed by an infusion (7 μg · kg−1 · min−1) during alfentanil-propofol-N2O anaesthesia. Train-of-four stimulation (TOF) was applied to the ulnar nerve every 20 sec and the response of the adductor digiti minimi was recorded (Relaxograph NMT-100, DATEX, Helsinki, Finland). Mivacurium infusion was adjusted at five minutes intervals in order to keep the height of the first twitch in TOF (T1) at 5% of its control value. At the end of surgery, the mivacurium infusion was stopped and edrophonium 0.0, 0.05, 0.1, 0.5 or 1.0 mg · kg−1 combined respectively with glycopyrrolate 0.0, 0.0005, 0.001, 0.005 or 0.01 mg · kg−1 were administered by random allocation.ResultsAll four edrophonium doses tested were statistically different from placebo with regard to time to attain a TOF ratio (fourth twitch in TOF/T1) = 0.7(0.05:780 ± 179, 0.1:727 ± 216, 0.5:547 ± 287 and 1.0:640 ± 236 vs 0.0 mg · kg−1:1089 ± 323 sec P < 0.05). Doses of 0.1, 0.5 and 1.0 mg · kg−1 permitted faster recovery time of T1 from 10 to 95% (T10–95) (567 ± 236, 419 ± 166, 555 ± 288 vs 861 ± 224 sec P < 0.05) and from 25 to 75% (T25–75) (253 ± 121, 147 ± 92, 217 ± 175 vs 429 ± 154 sec P < 0.05) than did placebo. However, data showed considerable variability for all neuromuscular indices, no matter the dose of edrophonium used.ConclusionEdrophonium in doses of 0.1 mg · kg−1 and higher permitted faster recovery of all indices from a mivacurium-induced block during alfentanil-propofol-N2O anaesthesia than did placebo.


Canadian Journal of Anaesthesia-journal Canadien D Anesthesie | 2002

Anesthesiology simulators: networking is the key

Michel Girard; Pierre Drolet

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Pierre Drolet

Hôpital Maisonneuve-Rosemont

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Carl Boucher

Hôpital Maisonneuve-Rosemont

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Hong Hanh Le Truong

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Lyne Bergeron

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Yvan Grenier

Hôpital Maisonneuve-Rosemont

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Luc Perreault

Hôpital Maisonneuve-Rosemont

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Virachit Khy

Hôpital Maisonneuve-Rosemont

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Jacques Ripart

University of Montpellier

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