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Publication
Featured researches published by S. Merran.
Journal De Radiologie | 2005
D. Eiss; Frédérique Larousserie; Arnaud Mejean; M. Ghouadni; S. Merran; J.-M. Correas; O. Hélénon
Resume Objectif Redefinir et evaluer les criteres diagnostiques tomodensitometriques (TDM) de l’oncocytome renal (OR) dans le but d’elargir les indications de traitement chirurgical conservateur pour une tumeur benigne. Materiel et methode Etude retrospective sur 57 patients porteurs de 69 OR avec correlation anatomo-pathologique. Un test en double aveugle sur 60 tumeurs renales de diametre > 3 cm, comprenant des oncocytomes renaux et des cancers est realise afin d’evaluer l’efficacite de criteres tomodensitometriques redefinis. Resultats Parmi les gros OR (diametre > 3 cm), 55 % ont presente une cicatrice, hypodense a un temps nephrographique tubulaire, centrale ou excentree, associee a un parenchyme peripherique homogene, hypervascularise, et dont la forme a conduit a definir 3 categories distinctes. L’utilisation de nos criteres diagnostiques a donne une concordance inter-observateur satisfaisante (p Conclusion Les criteres tomodensitometriques que nous avons redefinis, eventuellement associes a la biopsie renale, devraient permettre d’augmenter les indications de nephrectomie partielle pour les oncocytomes de grande taille.
Archive | 2010
Olivier Hélénon; Jean-Michel Correas; S. Merran; E. Dekeyser; A. Vieillefond
Cystic renal masses result from a wide spectrum of pathology including renal cysts, benign cystic lesions of nonepithelial origin, benign cystic neoplasms, and cystic carcinomas. Whereas the diagnosis of a simple renal cyst is easy, differentiation between complex cyst and cystic renal tumor can be difficult. Ultrasonography provides definitive diagnostic informations in most simple renal cysts that are incidentally screened. Computed tomography (CT) is the gold standard in detecting and characterizing cystic renal masses. The Bosniak classification system is based on specific CT criteria that rely on the cystic lesion enhancement properties and morphologic features. This classification scheme has been designed to separate cystic lesions requiring surgery (surgical categories III and IV) from those that can be left alone (nonsurgical categories I and II) or followed (nonsurgical category IIF). MRI is now considered at least equivalent to CT in the characterization of cystic lesions. It also plays a major role in the diagnosis of category IIF cystic renal masses and those that remain not categorizable at CT. Contrast-enhanced ultrasound has also been shown to improve the evaluation of complex cystic masses. It can be currently proposed as an alternative to CT in the follow-up of complex renal cysts and in patients with serious contraindication to contrast-enhanced CT or MRI.
Journal De Radiologie | 2009
S. Merran; P. Karila-Cohen; V. Servois
Objectifs Quand poser l’indication d’une IRM devant une masse kystique du rein. Connaitre les protocoles d’exploration IRM. Connaitre la semiologie des differentes lesions kystiques du rein. Messages a retenir Indications des explorations IRM chez les patients porteurs d’une masse kystique du rein. Protocoles d’examens IRM pour l’exploration d’une masse kystique du rein. Application de la classification de Bosniak aux resultats de l’IRM. Resume La classification de Bosniak pour les masses kystiques du rein a ete decrite pour la TDM. Elle comporte quatre categories de masses allant des masses benignes (type I et II) aux masses suspectes (type III) et aux masses manifestement malignes (type IV). Une categorie II F a ete secondairement proposee pour les lesions douteuses necessitant un suivi rapproche. Basee sur des correlations TDM-IRM et pieces operatoires de 93 patients, notre etude montre l’apport important de l’IRM dans l’appreciation du contenu des masses kystiques, permettant de reclasser certaines masses dans une categorie superieure de la classification de Bosniak. Le protocole d’examen employe comporte des sequences en Tl en phase et en opposition de phase, une sequence en T2 en apnee, des sequences en Tl avant et apres injection de chelates de Gadolinium au temps arteriel, veineux et tardif. Il a ete applique a tous les patients. L’IRM des masses kystiques du rein permet de resoudre les problemes diagnostiques en analysant de facon plus precise le contenu des masses : sang, proteines, cloisons, bourgeons charnus.
Journal De Radiologie | 2009
R. Ferre; D. Eiss; J. Hayoun; Nicolas Grenier; S. Merran; J.M. Corréas; O. Hélénon
Objectifs Preciser le comportement des carcinomes a cellules renales et des angiomyolipomes (sans et avec graisse macroscopique) sur les sequences en phase et opposition de phase en IRM. Evaluer l’interet de cette sequence dans le diagnostic des angiomyolipomes pauvres en graisse detectables en TDM. Materiels et methodes Etude retrospective multicentrique de 150 masses renales avec correlation histologique dont 30 angiomyolipomes. L’intensite du signal a ete mesuree par une ROI positionnee sur la tumeur et la rate (avec calcul du ratio du pourcentage). Resultats Les premiers resultats montrent une chute de signal en opposition de phase de 3 sur 4 angiomyolipomes sans graisse macroscopique et un sur 7 angiomyolipomes avec graisse macroscopique. 23% (11/28) des carcinomes (9 carcinomes a cellules claires, 6 carcinomes papillaires) se caracterisent par une chute de signal d’au moins 15%. Le ratio de chute est comparable a celui de certains angiomyolipomes. Il existe egalement 15 sur 48 (31%) carcinomes en chute de signal en phase (5 carcinomes a cellules claires, 4 papillaires, 2 oncocytomes, 2 chromophobes et 1 adenome metanephrique). Conclusion Sur la sequence en opposition de phase, la chute de signal n’est pas specifique d’un angiomyolipome.
Journal De Radiologie | 2009
S. Merran; J.M. Corréas; D. Eiss; P. Karila-Cohen; V. Servois
Objectifs Connaitre les indications de l’IRM dans le suivi des cancers du rein operes ou traites par radiofrequence. Connaitre les protocoles d’exploration IRM. Connaitre les aspects normaux et les principaux resultats pathologiques. Connaitre les risques potentiels des chelates de Gadolinium chez l’insuffisant renal. Messages a retenir Indications des explorations IRM chez les patients operes d’un cancer du rein. Protocoles d’examens IRM dans le suivi des cancers du rein traites par chirurgie et radio frequence. Importance du temps arteriel apres injection de Gadolinium. Resume Le traitement du cancer du rein reste la nephrectomie elargie. En cas de lesion de petite taille la chirurgie partielle (tumorectomie, nephrectomie partielle) est parfois indiquee. La radiofrequence (per-cutanee ou per-operatoire) est egalement une alternative. Les patients nephrectomises ont une augmentation significative de la creatininemie et une baisse de la clearance de la creatinine. L’injection d’iode chez ces patients entraine une elevation temporaire et le plus souvent reversible de la creatinine. Basee sur une serie de 90 examens realises cher 35 patients dans les suites de chirurgie renale et 40 patients dans les suites d’une ou plusieurs radiofrequences, notre etude montre la faisabilite des examens IRM pour ce type de patient, son innocuite sur le plan de la modification de la creatininemie et de la clearance de la creatinine, l’absence de complication due a l’injection de Gadolinium et les aspects normaux et pathologiques que l’on peut attendre de cette technique d’imagerie. Le protocole d’examen employe comporte des sequences en Tl en phase et en opposition de phase, une sequence en T2 en apnee, des sequences en Tl avant et apres injection de chelates de Gadolinium au temps arteriel, veineux et tardif. Il a ete applique a tous les patients. L’IRM est, pour les patients traites par radiofrequence, comparee a la TDM, certains patients operes ont initialement beneficie d’explorations TDM dont les resultats sont egalement compares avec ceux de l’IRM.
Journal De Radiologie | 2008
C. Couvidat; D. Eiss; S. Merran; E. Dekeyser; V. Verkarre; A. Khairoune; J.M. Corréas; O. Hélénon
Objectifs Decrire les aspects radiologiques des carcinomes papillaires renaux, du plus typique aux presentations plus trompeuses. Materiels et methodes Etude retrospective multicentrique sur 5 ans de 103 carcinomes papillaires explores par TDM avec 3 ou 4 phases d’acquisition (81 cas) et/ou IRM (62 cas). Resultats En TDM, 85 % des tumeurs de notre serie presentaient l’aspect typique de petite lesion homogene hypovasculaire, avec dans 87 % de ces cas un rehaussement inferieur a 40 UH. En IRM, l’aspect classique en hyposignal T2 etait present dans 93 % des cas. Parmi les formes atypiques, on denombre 7 % de tumeurs massivement necrosees (pseudo-kystiques ou non), 5 % de lesions a croissance kystique et 3 % de lesions infiltrantes. En TDM, a la difference de plusieurs publications de la litterature, nous retrouvons seulement 7 % de tumeurs calcifiees. La presence d’un contingent graisseux macroscopique, d’un thrombus veineux ou d’adenomegalies retroperitoneales est exceptionnelle (1 % des cas). Conclusion Le carcinome papillaire apparait sous sa forme classique (hypovasculaire en TDM et en hyposignal T2 en IRM) dans 85 % des cas. Dans 15 % des cas, la lesion prend un aspect atypique (necrotique, a croissance kystique ou infiltrant), ne permettant pas d’orienter vers ce diagnostic histologique.
Journal De Radiologie | 2008
C. Couvidat; D. Eiss; S. Merran; V. Verkarre; A. Vieillefond; Arnaud Mejean; J.M. Corréas; O. Hélénon
Objectifs Decrire les aspects radiologiques des carcinomes papillaires du rein, du plus typique aux presentations plus trompeuses. Materiels et methodes Etude retrospective multicentrique sur 5 ans de 103 carcinomes papillaires explores par TDM avec 3 ou 4 phases d’acquisition (81 cas) et/ou IRM (62 cas). Resultats L’aspect TDM typique de petite lesion homogene et hypovasculaire est present dans 85 % des cas. Parmi les lesions homogenes, 87 % ont un rehaussement inferieur a 40 UH. En IRM, on retrouve l’hyposignal T2 classiquement decrit dans 93 % des cas. Parmi les formes atypiques, on compte 7 % de tumeurs massivement necrosees, 5 % de tumeurs a croissance kystique (Bosniak 4) et 3 % de lesions infiltrantes centrees sur le sinus. En TDM, a la difference de plusieurs publications de la litterature, on retrouve seulement 7 % de tumeurs calcifiees. La presence d’un contingent graisseux macroscopique, d’un thrombus veineux ou d’adenomegalies retroperitoneales est exceptionnelle (1 % des cas). Conclusion Le carcinome papillaire apparait sous sa forme classique (hypovasculaire en TDM et en hyposignal T2 en IRM) dans 85 % des cas. Dans 15 % des cas, la lesion prend un aspect atypique (infiltrant, a croissance kystique ou necrotique), ne permettant pas d’orienter vers ce diagnostic.
Journal De Radiologie | 2008
C. Hoeffel; E. Dekeyser; P. Debrito; S. Merran; Arnaud Mejean; O. Hélénon; J.M. Corréas
Objectifs Connaitre les aspects des tumeurs renales traitees avec succes par radiofrequence (ARF) en TDM et en IRM. Connaitre les aspects TDM et IRM permettant de diagnostiquer la persistance d’un tissu tumoral residuel. Savoir identifier les differentes complications de la procedure en TDM et IRM. Points cles Le suivi TDM et/ou IRM des tumeurs renales traitees par ARF est crucial pour evaluer l’efficacite du traitement et guider la prise en charge ulterieure. L’analyse de la cinetique de rehaussement du territoire traite par rapport au rein adjacent est indispensable pour evaluer l’efficacite therapeutique. L’aspect du territoire traite doit etre compare a celui de la tumeur avant traitement.
Journal De Radiologie | 2007
S. Merran; J.-M. Correas; O. Hélénon; P. Karila-Cohen; V. Servois
Objectifs pedagogiques Definir la frequence et les modalites de surveillance des patients operes de cancers du rein en fonction de la classification histopronostique des tumeurs. Definir le protocole scanographique de ce type d’examen. Analyser l’importance des differents temps d’exploration scanographique. Definir la place de l’IRM dans cette indication et en presenter les modalites pratiques. Messages a retenir La frequence de suivi des cancers du rein traites est fonction du grade et du stade. La majorite des cancers du reins sont des carcinomes a cellules claires dont 80 % sont hypervasculaires. Importance du temps arteriel precoce dans le suivi des cancers du rein operes pour la detection des localisations secondaires ou des recidives locales. L’IRM peut etre une bonne alternative au scanner en utilisant l’injection de chelates de Gadolinium a un temps precoce.
Journal De Radiologie | 2007
M. Benayoun; S. Merran; D. Eiss; O. Hélénon
Objectifs Rappeler et illustrer l’anatomie normale de la veine cave inferieure (VCI) et des veines renales. Illustrer les differentes variantes anatomiques de la VCI et des veines renales. Connaitre les syndromes associes a ces variantes et l’interet de les signaler dans les explorations prechirurgicales. Materiels et methodes Analyse retrospective de l’ensemble des tomodensitometries (TDM) abdomino-pelviennes realisees pour des indications diverses dans deux centres specialises en imagerie uronephrologique sur une periode de deux ans. Resultats II existe de multiples variantes anatomiques veineuses retroperitoneales identifiables en TDM dont les plus frequentes sont : la veine renale gauche retroartique, la veine renale gauche circumaortique, la veine cave inferieure gauche, la double veine cave inferieure, les continuations azygos ou hemi azygos de la veine cave inferieure, l’uretere droit retrocave. D’autres variantes plus originales peuvent etre observees au cours de l’association de plusieurs de ces malformations. Le plus souvent asymptomatiques et de decouverte fortuite, ces variantes peuvent parfois etre responsables de syndromes cliniques : thrombose de l’anomalie veineuse, obstruction urinaire extrinseque, syndrome du casse-noisettes, congestion pelvienne. Il est aujourd’hui fondamental de signaler ces variantes veineuses avant toute chirurgie coelioscopique du rein ou du retroperitoine. Conclusion Le systeme veineux retroperitoneal presente de nombreuses variantes anatomiques que le radiologue doit savoir reconnaitre et signaler face a certains symptomes cliniques et avant coeliochirurgie notamment en urologie.