Salem Dahech

Observed temperature evolution in the City of Sfax (Middle Eastern Tunisia) for the period 1950–2007

This paper studies temperature evolution in the city of Sfax (Middle Eastern Tunisia, with more than 600 000 people) from 1950 to 2007. Daily maximum and minimum temperatures recorded at Sfax observatory from 1950 to 2007 are analysed by studying their homogeneity, possible trends and their statistical significance. Linear regression, Student and Mann–Kendall trend test were applied to annual mean minimum and maximum temperature data to determine the existence and significance of trends. Using a number of statistical tests, it is found that the data measured at the surface station represent a non homogenous time-series. Furthermore, mean annual and monthly temperatures are evaluated and a statistically significant trend starting from year 1950 was found. Important increase of the surface temperature in the City of Sfax was found after 1984. The increase in the surface temperature in the city of Sfax is further associated with global, regional (e.g. Mediterranean area) and meso-scale temperature increase. In addition, the spatial pattern of surface temperature in the city of Sfax from 1982 to 2007 shows that the overall land surface temperature increased with the expansion of Urban Heat Island (UHI) from urban areas to suburban districts.

Évolution de l’adaptation au climat semi-aride chaud à Sfax (Centre-Est tunisien)

L’agglomeration de Sfax, situee en milieu semi-aride chaud, est un bon exemple d’adaptation ancestrale aux temperatures de l’air elevees et a une disponibilite en eau reduite. Jusqu’au XIX e siecle, la population a prospere sans dependre d’adduction d’eaux venant d’autres regions, grâce a une bonne gestion de cette ressource et a une adaptation a sa rarete. La population s’est aussi adaptee aux fortes chaleurs d’un long ete, par des formes traditionnelles d’habitat et d’urbanisme, comprenant medina, faubourgs et jneins (jardins). Depuis le debut du xx e siecle, avec l’accroissement rapide des effectifs de la population, du fait d’un fort exode rural, l’agglomeration, amenagee sur une plaine littorale, s’est beaucoup etalee et actuellement l’habitat se densifie. Cela modifie le climat local (formation d’un ilot de chaleur urbain, reduction de la ventilation naturelle par la brise littorale) et rend necessaire dans certaines constructions l’usage de la climatisation, vorace en energie electrique. Pour satisfaire les besoins grandissants en eau potable, les pouvoirs publics et les societes de gestion doivent faire appel a des sources d’approvisionnement extraregionales et, meme si le cout relativement important de l’eau motive certains usagers a en limiter la consommation, la demande est grandissante. Ainsi, dans un contexte marque par l’incertitude sur l’avenir climatique, Sfax est devenue plus vulnerable ; les autorites doivent reflechir a des mesures pour en attenuer a la fois les probables effets nefastes sur la sante et les retombees economiques.L’agglomeration de Sfax, situee en milieu semi-aride chaud, est un bon exemple d’adaptation ancestrale aux temperatures de l’air elevees et a une disponibilite en eau reduite. Jusqu’au XIX e siecle, la population a prospere sans dependre d’adduction d’eaux venant d’autres regions, grâce a une bonne gestion de cette ressource et a une adaptation a sa rarete. La population s’est aussi adaptee aux fortes chaleurs d’un long ete, par des formes traditionnelles d’habitat et d’urbanisme, comprenant medina, faubourgs et jneins (jardins). Depuis le debut du xx e siecle, avec l’accroissement rapide des effectifs de la population, du fait d’un fort exode rural, l’agglomeration, amenagee sur une plaine littorale, s’est beaucoup etalee et actuellement l’habitat se densifie. Cela modifie le climat local (formation d’un ilot de chaleur urbain, reduction de la ventilation naturelle par la brise littorale) et rend necessaire dans certaines constructions l’usage de la climatisation, vorace en energie electrique. Pour satisfaire les besoins grandissants en eau potable, les pouvoirs publics et les societes de gestion doivent faire appel a des sources d’approvisionnement extraregionales et, meme si le cout relativement important de l’eau motive certains usagers a en limiter la consommation, la demande est grandissante. Ainsi, dans un contexte marque par l’incertitude sur l’avenir climatique, Sfax est devenue plus vulnerable ; les autorites doivent reflechir a des mesures pour en attenuer a la fois les probables effets nefastes sur la sante et les retombees economiques.

Le vent de sable dans le Sud tunisien : conséquences pour l'homme à Sfax

Meteorological data (wind, pressure, temperature, humidity, insolation and visibility) recorded in Sfax on the period 1965-2004 are used to study the frequency and the weather situation during days with blowing sand. According to a statistical study, the blowing sand is not frequent in Sfax (12 days/year). It is more common in spring and especially in March. Blowing sand is associated to weather characterized by a cloudy sky, low visibility and a strong wind. 50 doctors (ophthalmologists and ear-noseand-throat doctors (ENT)) were surveyed, their answers showed that this phenomenon contributes to an increase in consultations.