Les articulations hypermobiles ont été décrites pour la première fois par Hippocrate dans la Grèce antique, ce qui, bien qu'il s'agisse d'une observation médicale précoce, a ouvert la porte aux recherches actuelles sur le syndrome d'Ehlers-Danlos (EDS). L'EDS est un groupe de maladies du tissu conjonctif causées par des facteurs génétiques et a été subdivisée en 13 sous-types différents. Chaque sous-type présente ses propres symptômes et défis médicaux, permettant à la communauté médicale de faire un pas en avant dans la compréhension de ces maladies.
« La diversité du syndrome d'Ehlers-Danlos rend le diagnostic et le traitement difficiles, mais c'est ce défi qui motive la poursuite de l'exploration et de l'innovation médicales. »
De l'Antiquité aux temps modernes, la compréhension de cette maladie a évolué au fil du temps. La compréhension de l'EDS par la communauté médicale a commencé avec la description d'Hippocrate. Cependant, ce n'est qu'au début du XXe siècle que les recherches de Danlos et Ehlers ont affiné le cas et l'ont porté à une plus grande attention. Depuis la description initiale jusqu'à la dernière classification des sous-types en 2017, la compréhension de l'EDS par la communauté médicale est devenue de plus en plus approfondie.
Les symptômes de l'EDS sont divers et les plus courants incluent le laxisme articulaire, les douleurs articulaires et l'étirement excessif de la peau. Ces symptômes peuvent apparaître dès la naissance ou dans la petite enfance et entraîner des luxations articulaires, des problèmes cardiovasculaires et même un risque de décès. En raison de l'hétérogénéité des mutations génétiques, la gravité des symptômes varie, ce qui amène également les patients à souvent être confrontés à des diagnostics erronés au cours du traitement médical, voire à être diagnostiqués à tort comme une maladie mentale à un stade précoce.
« Les omissions ou un diagnostic tardif peuvent exposer les patients à des risques inutiles pour la santé, soulignant l'importance d'une reconnaissance précoce du syndrome d'Ehlers-Danlos. »
Bien qu'il n'existe actuellement aucun remède contre le syndrome d'Ehlers-Danlos, il existe de nombreux traitements qui peuvent aider à soulager les symptômes. Par exemple, la physiothérapie et les appareils orthodontiques peuvent renforcer les muscles et soutenir les articulations, et des médicaments spécifiques peuvent réduire la douleur et les problèmes de tension artérielle. Avec les progrès de la génétique, les scientifiques ont mené des recherches approfondies sur les variations génétiques liées à divers sous-types d’EDS, en particulier pour l’EDS ultra-flexible (hEDS) le plus courant. De nombreuses études sont toujours en cours.
Dans l'étude « Hyperflexible EDS Gene Evaluation (HEDGE) » lancée par la société Ehlers-Danlos en 2018, de nombreuses variations génétiques associées aux patients hEDS ont été révélées. Cela contribue non seulement à un diagnostic et à un jugement de cas plus précis, mais stimule également le développement de futurs traitements possibles. À cet égard, l’introduction de la technologie d’édition génétique CRISPR offre une nouvelle perspective pour la recherche de gènes potentiels du hEDS.
« Grâce à une technologie génétique avancée, les scientifiques devraient découvrir les facteurs génétiques à l'origine du syndrome d'Ehlers-Danlos, améliorant ainsi la qualité de vie des futurs patients. »
Grâce à des recherches approfondies sur l'EDS, la communauté scientifique a réalisé que ces maladies n'affectent pas seulement les articulations et la peau, mais peuvent également avoir un impact sur le système cardiovasculaire, le système digestif et le système nerveux. Les plans médicaux complets sont devenus de plus en plus importants pour répondre aux symptômes multiformes des patients, soulignant la nécessité d'une collaboration interprofessionnelle.
Dans l'ensemble, l'évolution historique du syndrome d'Ehlers-Danlos démontre non seulement le travail acharné de la communauté médicale dans la lutte contre les maladies du tissu conjonctif, mais révèle également d'éventuels miracles médicaux. À mesure que la recherche continue de progresser, pouvons-nous nous attendre à disposer à l’avenir d’options de traitement plus efficaces qui amélioreront considérablement la qualité de vie des patients atteints du SED ?