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Journal Francais D Ophtalmologie | 2010

Vitrectomie transconjonctivale 23-gauge : étude rétrospective de 164 cas consécutifs ☆

N. de Preobrajensky; Sarah Mrejen; R. Adam; Sarah Ayello-Scheer; G. Gendron; T. Rodallec; José Sahel; P.O. Barale

PURPOSE To describe our initial experience and to evaluate the outcomes of patients treated with 23-gauge transconjunctival sutureless vitrectomy for a variety of vitreoretinal conditions. METHODS A single-center, retrospective chart review of 164 consecutive 23-gauge vitrectomy cases done by five vitreoretinal surgeons at the CHNO des XV-XX from May 2006 through December 2007. The main outcome measures included visual acuity and intraoperative and postoperative complications. RESULTS The mean follow-up duration was 145 days. Mean overall acuity improved from 20/410 (0.5/10) at baseline to 20/101 (2/10) (p<0.0001) and the improvement in visual acuity was statistically significant for patients with macular hole, epiretinal membranes, retinal detachment, nonclearing vitreous hemorrhage, and silicone oil removal. There was a single case of intraoperative retinal tear. There were no postoperative complications of endophthalmitis or choroidal effusion and three cases of hypotony, which resolved spontaneously. Thirty-six of 80 phakic eyes had worsening of cataract, 29 of which occurred in the 1st postoperative month. Twenty patients had cataract surgery during the follow-up. Postoperative retinal detachment occurred in two cases after surgery for nonclearing vitreous hemorrhage. Retinal re-detachment after surgery for retinal detachment occurred in nine of 66 cases (14%). CONCLUSIONS Twenty-three-gauge transconjunctival sutureless vitrectomy is an effective surgical technique for a variety of vitreoretinal surgical indications. The safety and efficacy profile compared favorably with the published literature on 20-gauge surgery.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

029 Chirurgie du strabisme sous anesthésie topique gel de Xylocaïne 2

S. Bruneau; I. Adam-Zundane; E. Constantini; O. Laplace; B. Dufay-Dupar; F.X. Brousseaud; R. Adam; T. Rodallec; J.-P. Nordmann

Objectif Evaluer la faisabilite de la chirurgie du strabisme sous anesthesie topique (gel de xylocaine 2 %). Materiels et Methodes Quinze patients ont ete inclus dans cette etude prospective. Tous les patients ont beneficie d’une anesthesie topique par gel de xylocaine 2 %. Ont ete inclus les patients de plus de 18 ans ayant accepte ce type d’anesthesie et devant beneficier d’une chirurgie n’interessant que les muscles horizontaux. Aucune resection n’a ete realisee sous ce protocole anesthesique. La douleur a ete evaluee par l’echelle visuelle analogique EVA en fin de procedure. Une evaluation du vecu de la chirurgie a ete realisee a distance. Resultats La moyenne de l’EVA est evaluee a 4. L’âge moyen etait de 31 ans (de 18 a 45 ans). A distance de l’intervention, 95 % des patients declaraient etre satisfait de la procedure chirurgicale et anesthesique. Aucune complication post-operatoire severe n’est retrouvee. Discussion La chirurgie du strabisme est realisable sous anesthesie topique gel de xylocaine 2 %. Elle permet un controle per-operatoire du resultat chirurgical et evite les risques de l’anesthesie generale et ses effets. Cependant les indications de ce type d’anesthesie sont restreintes et ne peuvent s’appliquer a tous les patients. Seuls les patients devant beneficier d’une chirurgie de recule et de plicature des muscles horizontaux peuvent etre operes sous anesthesie topique. Les resections ne peuvent pas etre realisees sous ce type d’anesthesie. Conclusion La chirurgie du strabisme peut etre realisee sous anesthesie topique dans certains cas bien selectionnes.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

329 L’extraction extra-capsulaire du cristallin avec la technologie OZIL est-elle plus sûre que la phacoémulsification aux ultrasons conventionnels ?

E. Blumen-Ohana; J. Akesbi; R. Adam; D. Pereira; J.-P. Nordmann

Objectif Comparer la technologie OZIL a la phacoemulsification cristallinienne aux ultrasons conventionnels en termes d’efficacite, de securite et de perte endotheliale corneenne induite. Materiels et Methodes Etude pilote, comparant deux groupes de patients operes de chirurgie de cataracte par technologie OZIL (groupe 1) et par phacoemulsification conventionnelle (groupe 2). Outre l’examen ophtalmologique classique permettant d’exclure une pathologie associee, les patients ont beneficie en pre-operatoire, d’un decompte de cellules endotheliales corneennes en microscopie speculaire. En per-operatoire ont ete notes les temps chirurgicaux, le temps total d’ultra sons, l’energie dissipee cumulee, la quantite de fluide utilisee, les complications eventuelles. En post-operatoire, ont ete recueillis, le gain visuel, la perte endotheliale et les complications eventuelles. Resultats Les deux groupes etaient comparables en termes d’âge, de durete du cristallin selon la Lens Opacities Classification System III, et de microscopie speculaire pre-operatoire. Les resultats chirurgicaux ont ete comparables en tout point meme si les temps operatoires, l’energie dissipee, le temps d’utilisation des ultrasons et la quantite de fluide ont ete moindres dans le groupe 1. La perte endotheliale dans le groupe 2 etait de 266/mm 2 et 251/mm 2 dans le groupe 1, sans difference significative. Discussion La technologie OZIL permet une extraction cristallinienne optimisee en terme de temps operatoire, d’energie utilisee mais sans benefice flagrant sur le retentissement endothelial corneen. Conclusion La technologie OZIL autorise une chirurgie de la cataracte efficace, avec des temps operatoires raccourcis, sure, et des resultats post-operatoires comparables a ceux obtenus avec la phacoemulsification aux ultrasons conventionnels.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

434 Doit-on continuer à traiter par Anti-VEGF les ruptures de l’épithélium pigmentaire secondaires à un traitement par Anti-VEGF ?

D. Pereira; I. Adam-Zundane; R. Adam; T. Rodallec; F.X. Brousseaud; J.-P. Nordmann

Introduction To evaluate cases of retinal pigment epithelium tear due to anti VEGF with or without subsequent anti VEGF treatment. Materials and Methods 4 cases of retinal pigment epithelium tear were evaluated in ETDRS and on OCT at 1 month distance after subsequent anti VEGF treatment and confronted to untreated retinal pigment epithelium tears. All retinal pigment epithelium tears initially occurred due to anti VEGF treatment for wet ARMD. Results No amelioration at ETDRS was detectable either after or without subsequent treatment. No significant amelioration was detected on OCT in the group with treatment comparing to the group without treatment. No subjective amelioration of the image was detected on the subjective evaluation scale between 0 and 4. Discussion Retinal pigment epithelium tears after Anti VEGF injections are not rare and their taking care is problematic. There is no available treatment of this complication, but we analyse the effect of anti VEGF in the clinical course of these tears. Conclusion No objective, nor subjective amelioration was detectable in this group of patients with pigment epithelium tear due to anti VEGF treatment.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

545 Syndrome d’IRVAN (idiopathic retinitis, vasculitis, aneurysms and neuroretinitis) et injection intravitréenne de Bevacizumab : à propos d’un cas

F.X. Brousseaud; J. Akesbi; B. Dufay-Dupar; C. Laurens; R. Adam; T. Rodallec; J.-P. Nordmann

Introduction Le syndrome d’IRVAN (idiopathic retinitis, vasculitis, aneurysms and neuroretinitis) est une pathologie rare caracterisee par l’association d’une ischemie retinienne, d’une neuroretinite et la presence d’anevrismes arteriels. Nous rapportons le cas d’une patiente presentant un syndrome d’IRVAN complique de rubeose irienne bilaterale traitee avec succes par des injections intravitreennes (IVT) de Bevacizumab en complement de la photocoagulation panretinienne (PPR). Materiels et Methodes Une patiente de 60 ans fut adressee aux urgences pour une baisse d’acuite visuelle brutale de l’œil droit. A l’examen initial, l’acuite visuelle etait de « voit bouger la main » a droite et de 7/10e a gauche. Il existait une rubeose irienne bilaterale, sans fermeture de l’angle. La tension oculaire etait normale. L’examen du fond d’œil etait impossible a droite du fait d’une hemorragie intravitreenne (HIV). A gauche, il retrouvait une neo-vascularisation pre papillaire, de multiples anevrismes arteriels et une ischemie retinienne confirmes a l’angiographie. Tout le bilan clinique, biologique et radiologique a la recherche d’une autre etiologie s’est avere negatif. La patiente a beneficie d’une IVT de Bevacizumab (1,25 mg, 1 mL) dans chaque œil. Une PPR fut debutee immediatement a l’œil gauche, tandis qu’une vitrectomie 3 voies avec endo-photocoagulation fut realisee devant la persistance de l’HIV. Resultats Une regression totale des rubeoses iriennes fut notee 5 jours apres les IVT. Une angiographie a la fluoresceine pratiquee a 2 mois retrouvait une regression totale de la neo-vascularisation retinienne. Aucun effet secondaire n’a ete note. A 6 mois de suivi, l’acuite visuelle etait de 3/10e a droite et de 7/10e a gauche. L’acuite visuelle de l’œil droit etait expliquee par la persistance d’un œdeme maculaire provenant de l’exsudation d’un anevrisme. Discussion Les IVT de Bevacizumab ont permis de faire regresser efficacement la neo-vascularisation retinienne et la rubeose irienne. Le pronostic visuel defavorable a ce stade de la maladie a motive l’utilisation d’IVT d’anti-VEGF afin d’enrayer l’evolution previsible vers un glaucome neovasculaire. Meme si la PPR reste le traitement de reference du syndrome d’IRVAN, les IVT de Bevacizumab sont une option a considerer quand la maladie est decouverte a un stade avance. Conclusion Les anti-VEGF sont un traitement efficace pour prevenir le glaucome neovasculaire dans le syndrome d’IRVAN. Les IVT de Bevacizumab peuvent etre un traitement adjuvant a la PPR chez les patients presentant un syndrome d’IRVAN severe.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

606 - Résultats chirurgicaux dans les exotropies d’un recul des deux droits latéraux versus une chirurgie monoculaire de recul-résection dans les cas de fixation préférentielle d’un œil.

B. Dufay-Dupar; B. Roussat; F.X. Brousseaud; T. Rodallec; R. Adam; O. Laplace; J.-P. Nordmann

Introduction Dans les cas ou il n’existe pas d’œil fixateur preferentiel, le recul bilateral des deux droits lateraux (RBL) peut etre equivalent en terme de resultats chirurgicaux a une chirurgie monoculaire de recul-resection (RR). Le but de cette etude est de comparer les resultats chirurgicaux du groupe RBL et du groupe RR, dans des cas ou il existe clairement un œil fixateur preferentiel. Objectifs et Methodes Nous rapportons les cas de 70 patients operes entre janvier 2002 et avril 2008 suivis pendant au moins 6 mois en post-operatoire. Les criteres d’inclusion etaient une exotropie basique ou un pseudo-exces de divergence avec ou sans vision stereoscopique et avec un œil fixateur preferentiel. Ces patients ont subi soit un RBL soit un RR sur l’œil non fixateur. Par la suite nous avons compare les resultats chirurgicaux. Un succes etait defini par une microtropie post-operatoire a 6 mois (+/− 10 dioptries prismatiques). Observation Dans le groupe RBL, le succes a ete obtenu dans 57,1 % des cas (20 patients sur 35). Il n’y a eu aucun cas de sur-correction. Dans le groupe RR, on retrouve un taux de reussite de 77,1 % (soit 27 patients sur 35). 3 patients etaient sur-corriges (soit 8,6 %). Tous les patients sur-corriges presentaient une faible vision stereoscopique. Le succes chirurgical etait statistiquement meilleur dans le groupe RR que dans le groupe RBL ( P Discussion Cette etude met en evidence la superiorite du RR dans ce contexte. Conclusion Dans les cas d’exotropie avec un œil fixateur preferentiel, une chirurgie monoculaire de recul-resection semble meilleure en premiere intention, meme si elle expose a un plus fort risque de sur-correction.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2009

230 Chirurgie de membrane épirétinienne sans vitrectomie par voie transconjonctivale en 27 gauge

R. Adam; T. Rodallec; J.-P. Nordmann

But Evaluer la chirurgie de membrane epiretinienne sans vitrectomie avec un systeme trans-conjonctival 27 gauge Materiels et Methodes Il s’agit d’une etude prospective non randomisee incluant 15 patients ayant beneficie d’une chirurgie de membrane epiretinienne realisee sous anesthesie peri bulbaire par deux operateurs du service. Le pelage de la membrane est realise par voie transconjonctivale a l’aide d’une pince 27 gauge sans infusion et sans vitrectomie. Nous avons evalue la recuperation d’acuite visuelle, la difficulte de realisation du geste par le chirurgien et la survenue d’eventuelles complications. Resultats Le suivi est de 2 a 6 mois. L’âge moyen est de 65 ans (de 50 a 74 ans). 60 % des patients sont des femmes. Quatre patients avaient deja beneficie d’une vitrectomie lors d’une precedente intervention. Les autres patients presentaient une membrane epiretinienne idiopathique avec un decollement posterieur du vitre. L’acuite visuelle est passee en moyenne de 3/10 a 6/10. Dans plus de 85 % des cas il est note une diminution voire une disparition des metamorphopsies. La difficulte du geste chirurgical etait equivalente chez les deux operateurs avec une moyenne de 2 pour l’un et 2.11 pour l’autre. Aucune complication inflammatoire n’est survenue ni de decollement de retine. Discussion La vitrectomie transconjonctivale a fait ses preuves tant pour la chirurgie maculaire que pour la chirurgie de decollement de retine. Chez les patients presentant une membrane epiretinienne, une chirurgie transconjonctivale 27 gauge sans vitrectomie peut etre realisee. La finesse des pinces 27 gauge (0.36 mm) permet de limiter les tractions vitreoretiniennes et ainsi de ne pas realiser de vitrectomie chez les patients presentant un decollement posterieur du vitre. Cette technique est peu inflammatoire et permet un gain de temps non negligeable. Conclusion L’ablation de membrane epiretinienne par technique 27 gauge transconjonctivale sans suture et sans vitrectomie peut etre une alternative aux techniques classiques 25 et 23 gauges. Une evaluation sur un plus grand nombre de patients est indispensable pour confirmer son innocuite.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2008

226 Le GDx-VCC repère-t-il les mêmes anomalies que le FDT Matrix ou le bleu-jaune dans l’hypertonie oculaire isolée ?

E. Bluwol; E. Blumen-Ohana; T. Rodallec; R. Adam; J.-P. Nordmann

Introduction Le traitement des hypertonies oculaires n’est justifie qu’en presence de forts risques de developper un glaucome. Notre etude vise a evaluer l’interet du GDx-VCC par rapport aux perimetries bleu-jaune et FDT Matrix chez les hypertones. Materiels et Methodes Etude prospective incluant 135 yeux de 135 hypertones oculaires (perimetrie automatisee standard normale, pression intraoculaire [> 21 mm Hg]). Chacun realise une perimetrie bleu-jaune, un FDT Matrix (24-2 threshold strategie) et une analyse des fibres nerveuses retiniennes par GDx-VCC. Ce dernier est anormal si le deficit est fasciculaire et le Nerve Fiber Indicator > 23. La topographie de chaque atteinte structurale et/ou fonctionnelle est classee par quadrant. Resultats Nous avons retrouve une atteinte : fonctionnelle isolee (38 %), structurale isolee (31 %), ou mixte (31 %). Plusieurs presentations cliniques ont revele l’atteinte structurale : concordance des deficits fasciculaires et perimetriques avec Nerve Fiber Indicator > 23 ou 23. Les deficits temporaux ou para centraux ont ete plus detectes par le Matrix ; les deficits nasaux plus detectes par le bleu-jaune. Les resultats les mieux correles au GDx-VCC sont ceux du Matrix. Discussion Les deficits trouves isolement au GDx correspondraient a des dommages glaucomateux precoces. Cependant, la variabilite interindividuelle d’epaisseur en fibres nerveuses retiniennes est importante. Les resultats peuvent conforter le diagnostic de glaucome pre-perimetrique. Conclusion Les resultats du GDx-VCC, objectifs et reproductibles, sont complementaires de l’examen clinique du nerf optique. Une bonne correlation topographique entre deficits campimetriques et pertes en fibres nerveuses retiniennes est retrouvee.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2007

163 Efficacité et tolérance de l’association de perfluorohexyloctane et silicone dans le traitement du décollement de rétine

S. Tick; S. Scheer; A. Danan; J.F. Girmens; R. Adam; E. Tuil; P.O. Barale; José-Alain Sahel

Objectif Evaluer la tolerance et l’efficacite de l’injection d’huile de silicone lourde associant perfluorohexyloctane et silicone 1000, comme tamponnement interne dans la chirurgie du decollement de retine. Materiels et Methodes Nous presentons une etude retrospective sur un groupe de 26 yeux, ayant beneficie d’une injection d’huile de silicone 1000, associee a du perfluorohexyloctane au cours d’une chirurgie de decollement de retine rhegmatogene. Les resultats anatomiques et fonctionnels, ainsi que la tolerance de cette nouvelle huile de silicone lourde ont ete etudies. Les indications de ce type de tamponnement interne etaient la presence d’une dechirure inferieure dans 50 % des cas, une retraction anterieure et inferieure dans 40 % des cas et une retinotomie inferieure envisagee dans 10 % des cas. Il existait une proliferation vitreo-retinienne (PVR) de stade C ou plus dans 76 % des cas. Un echange silicone lourd versus air a ete effectue dans 77 % des cas, versus perfluororcarbone liquide dans les autres cas. Resultats Le suivi moyen est de 5 mois. A ce jour, en fin de suivi, 95 % des patients ont une retine a plat, 71 % en l’absence de tamponnement interne (silicone lourd ou standard ou gaz). Sept patients (33 %) ont presente une hypertonie oculaire superieure a 25mmHg lors du premier mois post-operatoire. L’ablation du perfluorohexyloctane pour hypertonie a du etre realisee chez 4 d’entre eux. Quatre patients (19 %) ont presente une reaction inflammatoire de chambre anterieure severe (membrane cyclitique). Toutes ont ete corticosensibles. Une recidive du decollement de retine apres l’ablation a eu lieu dans 4 % des cas, 19 % ont presente une retraction superieure sous silicone lourd. Une emulsion fut observee dans 9,5 % des cas. En fin de suivi, l’acuite visuelle etait superieure a 1/20e dans 33 % des cas. Discussion Dans cette etude, bien que l’ablation du perfluorohexyloctane ait parfois ete realisee pour hypertonie, celle-ci ne semble pas uniquement liee au silicone lourd (patients non compliant au traitement, aphaque ou glaucomateux). Les quelques cas d’inflammation severes sont corticosensibles. L’apparition d’une retraction superieure montre que du perfluorohexyloctane ne traite pas la proliferation vitreoretinienne. Conclusion L’huile de silicone lourde associant silicone 1 000 et perfluorohexyloctane semble etre une bonne alternative a l’huile de silicone standard pour les decollements de retine inferieurs. Elle parait bien toleree, et les resultats anatomiques sont a ce jour tres satisfaisants.


Journal Francais D Ophtalmologie | 2007

161 Évaluation de la douleur au cours des vitrectomies 25G transconjonctivale sous anesthésie topique

R. Adam; T. Rodallec; Jean-Philippe Nordmann

Introduction Evaluer la douleur au cours des vitrectomies 25G sous anesthesie topique (gel de xylocaine 2 %) Objectifs et Methodes 35 patients ont ete inclus dans cette etude prospective incluant plusieurs groupes : les membranes epiretiniennes, les hemorragies intravitreennes, les trous maculaires, les syndromes de traction vitreo-maculaire et pelage de la hyaloide posterieure ainsi que de la limitante interne pour œdeme maculaire cystoide. Tous les patients ont beneficie d’une anesthesie topique par gel de xylocaine 2 % potentialisee par du propofol deux minutes avant la mise en place des trocarts 25 g. La douleur est evaluee a la fin de la procedure et le lendemain de l’intervention par l’ E.V.A compris entre 0 et 10 (echelle visuelle analogique). Resultats En fin d’intervention, la moyenne de l’ensemble des groupes est mesuree a 2.45. Dans le groupe des trous maculaires, la douleur chiffree est de 4. Le lendemain de l’intervention, la moyenne de l’ensemble des groupes est inferieure a 1 sur l’echelle E.V.A. Une endophtalmie est retrouvee a J7. Aucune autre complication severe post-operatoire n’est retrouvee, y compris dans le groupe des patients sous anticoagulant. Discussion L’interet de la chirurgie par vitrectomie 25 g dans la prise en charge de certaines pathologies retinovitreennes est connu. Cette chirurgie est realisable sous anesthesie topique potentialisee sans plus de complication. Conclusion Dans un certain nombre de cas bien selectionnes, la vitrectomie transconjonctivale 25 g est realisable sous anesthesie topique.

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J.-P. Nordmann

Paris Descartes University

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