Georges Baïkoff
Carl Zeiss AG
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Publication
Featured researches published by Georges Baïkoff.
Journal of Cataract and Refractive Surgery | 2005
Georges Baïkoff; Horacio Jitsuo Jodai; Grégoire Bourgeon
PURPOSE: To study the internal diameter of the anterior chamber (AC), which remains a relatively subjective procedure dominated by the white‐to‐white technique, evaluated with a compass or using anterior segment photographs. In vivo dimensions of the AC were studied with an optical coherence tomographer (AC OCT) prototype. SETTING: Clinique Monticelli, Marseilles, France. METHODS: The dimensions in 107 normal eyes that had never had surgery were studied with the IOLMaster and AC OCT. RESULTS: The mean anterior chamber depth was 3.53 mm ± 0.35 (SD) with the IOLMaster (Carl Zeiss, Medictec) and 3.64 ± 0.33 mm with the AC OCT (Carl Zeiss, Medictec). The mean horizontal diameter of the AC was 12.12 ± 0.44 mm with the IOLMaster and 12.20 ± 0.44 mm with the AC OCT. With the AC OCT, the anterior chambers horizontal and vertical diameter could be evaluated; in 74% of the observed eyes, the vertical diameter was larger by at least 100 μm than the horizontal diameter. DISCUSSION: The AC OCT has better reproducibility than the IOLMaster for evaluating the depth or internal diameter of the anterior chamber. This study showed that in 74% of cases, the AC was an oval with a larger vertical axis, which provides evidence of the value of the OCT preoperative examinations for phakic intraocular lens implantation.
Journal of Cataract and Refractive Surgery | 2005
Georges Baïkoff; Grégoire Bourgeon; Horacio Jitsuo Jodai; Aline Fontaine; Fernando Viera Lellis; Laure Trinquet
Purpose: To validate the theory that crystalline lens rise can be used as a safety criterion to prevent pigment dispersion in eyes with an Artisan phakic intraocular lens (IOL) (Ophtec BV). Setting: Monticelli Clinic, Marseilles, France. Method: A comparative analysis of crystalline lens rise in 9 eyes with pigment dispersion and 78 eyes without dispersion was performed. All eyes had previous implantation of an Artisan IOL. Anterior segment imaging was done using an anterior chamber optical coherence tomography (AC OCT) prototype. Crystalline lens rise was defined by the distance between the anterior pole of the crystalline lens and the horizontal plane joining the opposite iridocorneal recesses. Results: The study confirmed that crystalline lens rise can be considered a safety criterion for implantation of Artisan‐type phakic IOLs. The higher the crystalline lens rise, the greater the risk for developing pigment dispersion in the area of the pupil. This complication occurred more frequently in hyperopic eyes than in myopic eyes. Results indicate there is little or no risk for pigment dispersion if the rise is less than 600 μm; 67% of eyes with a rise of 600 μm or more developed pupillary pigment dispersion. In some cases in which the IOL was loosely fixated, there was no traction on the iris root and dispersion was prevented or delayed. Conclusions: Crystalline lens rise should be considered a new safety criterion for Artisan phakic IOL implantation and should also be applied to other types of phakic IOLs. The distance remaining between the crystalline lens rise and a 600 μm theoretical safety level allows one to calculate how long the IOL can safely remain in the eye.
Journal of Cataract and Refractive Surgery | 2004
Georges Baïkoff; Eric Lutun; Jay Wei; Caroline Ferraz
&NA; Three phakic intraocular lens (IOL) models were implanted in 3 different patients. With the usual slitlamp examination, it was not possible to determine whether there was contact between the IOLs and the natural crystalline lens. Using the anterior chamber optical coherence tomography (AC OCT) scanner, direct contact between the natural crystalline lens and the 3 phakic IOLs was revealed. A dynamic study of the contact was performed during accommodation. These observations show that examination of the anterior segment with the AC OCT scanner provides new data about the status of the anterior segment after implantation of phakic IOLs.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
Georges Baïkoff; Eric Lutun; Caroline Ferraz; Jay Wei
Introduction Le tomographe a coherence optique de 1 310 nm de longueur d’onde permet d’etudier la biometrie de la chambre anterieure de facon tres simple. L’appareillage comprend une mire de fixation qui peut etre focalisee ou defocalisee par des lentilles negatives de facon a stimuler l’accommodation naturelle. La chambre anterieure du sujet humain a donc ete etudiee a l’etat de repos, puis a l’etat dynamique lors de l’accommodation. Materiel et methode Cent quatre yeux de 56 patients, âges de 7 a 82 ans, ont ete etudies. La refraction etait comprise entre + 5 D et – 5 D sans astigmatisme. Toutes les mesures ont ete faites par le meme operateur. Le diametre horizontal de la chambre anterieure, la profondeur de la chambre anterieure, le diametre pupillaire horizontal et le rayon de courbure horizontal du pole anterieur du cristallin ont ete evalues a l’etat de repos ou apres stimulation de l’accommodation. Resultats Les differentes mesures a l’etat statique ou a l’etat dynamique ont ete correlees a l’ametropie, a l’âge et a l’etat accommodatif. A l’etat de repos, le diametre anterieur moyen est de 12,33 mm, la profondeur de chambre anterieure moyenne de 3,11 mm et le diametre pupillaire de 4,26 mm. Pour 10 D d’accommodation, le pole anterieur du cristallin avance de 300 μm, le rayon de courbure diminue de 3 mm et la reduction du diametre pupillaire est de 1,5 mm. De nombreuses autres mesures sont rapportees sur des courbes. Conclusion L’AC OCT est un instrument d’evaluation du segment anterieur facile a manipuler qui permet d’explorer la chambre anterieure (cornee, iris, cristallin, angle irido-corneen). Le rayon infrarouge de 1 310 nm est bloque par les pigments si bien qu’il n’est pas possible d’explorer en arriere de l’iris. Neanmoins, l’AC OCT est susceptible de donner des images de bonne qualite et de preciser les relations anatomiques meme en arriere d’une cornee opaque.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
Georges Baïkoff; Eric Lutun; Jay Wei; Caroline Ferraz
Les techniques d’imagerie du segment anterieur, (Scheimpflug, echographie A, echographie B, UBM) ne permettent pas d’etudier de facon simple et directe les modifications du segment anterieur au cours de l’accommodation de l’œil considere. Avec ces appareils, il est necessaire de stimuler l’œil adelphe pour observer les variations de l’œil analyse. Avec les ultrasons, il est indispensable d’avoir un systeme contact ou un bain d’eau qui vont modifier les dimensions anatomiques ou les pressions sur le segment anterieur. La reconstruction d’images et l’evaluation des mesures avec les photographies de Scheimpflug sont difficiles a utiliser pour certains axes. Le tomographe a coherence optique permet d’obtenir sans contact, une image facilement exploitable du segment anterieur dans des conditions de repos ou de stimulations physiologiques de l’accommodation. La mire de l’appareil peut etre focalisee ou defocalisee avec des lentilles positives ou negatives et permet de reproduire ainsi les conditions de l’accommodation naturelle. Chez le sujet normal, la longueur d’onde infrarouge utilisee est bloquee par l’epithelium pigmentaire et ne permet pas d’etudier les modifications morphologiques du cristallin en arriere de l’ecran irien. L’absence de pigment chez l’albinos a permis de visualiser au cours de l’accommodation les modifications du cristallin et du corps ciliaire. Au cours de cette etude, nous avons pu confirmer les modifications du segment anterieur decrites par von Helmholtz en 1855 en utilisant des procedes optiques rudimentaires fondes sur la reflexion d’une flamme sur les surfaces cristalliniennes.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
Georges Baïkoff; Grégoire Bourgeon; H. Jitsuo Jodai; Aline Fontaine; F. Vieira Lellis; L. Trinquet
Objectif Valider la notion theorique de fleche cristallinienne comme critere de securite pour les implants Artisan TM phakes afin de prevenir le developpement de migrations pigmentaires dans l’œil implante. Materiel et methode La fleche cristallinienne est definie par la distance du pole anterieur du cristallin au plan passant par le sommet de l’angle irido-corneen. Les mesures biometriques de 87 yeux porteurs d’implants Artisan TM ont ete analysees. Les fleches cristalliniennes de 9 yeux ayant developpe des migrations pigmentaires et de 78 yeux sans probleme ont ete comparees. Parmi les procedes d’imagerie moderne du segment anterieur disponibles aujourd’hui (ultrasons a tres haute frequence, photographie de Scheimpflug, tomographe a coherence optique, exploration radiologique), un prototype de tomographe a coherence optique a ete utilise. Resultats Cette etude confirme tout l’interet de l’hypothese de travail. En effet, le risque d’apparition de migrations pigmentaires dans l’aire pupillaire est d’autant plus important que la fleche du cristallin est plus grande. Cette complication est beaucoup plus frequente chez l’hypermetrope que chez le myope. D’apres cette etude, on peut considerer qu’une fleche cristallinienne inferieure a 600μm n’expose pas au risque de migrations pigmentaires, et qu’a partir de 600μm le risque est de 67 %. Dans certains cas, lorsque la fixation de l’implant est « lâche », l’absence de tension sur la racine de l’iris permet d’eviter ou de retarder cet incident. Conclusions La fleche cristallinienne doit faire partie des nouveaux criteres de securite a considerer lorsque est posee l’indication d’un implant Artisan TM . La validite de ce critere de securite doit etre verifiee avec les autres types d’implants phakes. La distance residuelle entre la fleche cristallinienne observee et un seuil de dangerosite theorique de 600μm permet de definir le delai de securite.
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
Rozot P; Georges Baïkoff; Eric Lutun; Jay Wei
Nous rapportons le cas d’une femme âgee de 59 ans qui, un an apres une phacoemulsification non compliquee et mise en place d’un implant de chambre posterieure souple, developpa une myopie moderee progressive. La biomicroscopie permit de mettre en evidence un syndrome de blocage capsulaire tardif qui fut traite par capsulotomie posterieure au laser Nd-YAG. Immediatement, la myopie disparut. Cette observation est illustree a l’aide d’un tomographe a coherence optique (OCT) developpe pour l’exploration du segment anterieur. Apres capsulotomie, l’implant se deplacait vers l’arriere de 448 μm, ce qui correspond exactement a une myopie de - 1,00 D.
Journal of Cataract and Refractive Surgery | 2005
Georges Baïkoff
A 47-year-old healthy woman had unilateral photorefractive keratectomy (PRK) in the right eye in 1994. According to the patient, preoperative refraction was 22.00 diopters (D). Preoperative best corrected visual acuity (BCVA) is unknown. The patient reports amblyopia in the right eye. Cataract surgery and implantation of a posterior chamber IOL (PC IOL) were performed in the right eye in January 2004. This was followed by IOL exchange in June 2005 because of a hyperopic error of approximately C3.00 D. No surgery was performed in left eye. At the time of the first presentation in August 2005, uncorrected visual acuity (UCVA) in the right eye was 20/50, subjective manifest refraction was C1.75 1.00 160, and BCVA was 20/40. The patient was wearing a soft contact lens of 17.50 D in the left eye, which had a BCVA of 20/50. Slitlamp examination showed central haze and a centered PC IOL in the right eye. The patient asked for further surgical options to treat the haze in the right eye; however, no treatment was performed. Now, 10 months later, the patient presents because of a decrease in visual acuity in the left eye with cataract formation; she requests lens surgery. Refractive data are as follows: right eye C1.75 1.00 160 with a BCVA of 20/40; left eye 21.00 3.50 140 with a BCVA of 20/80. Slitlamp examination shows haze and regular pseudophakia with no signs of posterior capsule opacification (PCO) in the right eye and a posterior subcapsular cataract in the left eye. Keratometry (IOLMaster, Zeiss) is 35.43 D @ 113 and 34.19 D @ 23 in the right eye and 44.50 D @ 9 and 43.46 D @ 99 in the left eye. The axial length (IOLMaster) is 33.28 mm and 33.42 mm, respectively. Corneal topography of the right eye shows astigmatism of 1.0 @ 2 and a central pachymetry of 489 mm with a small optical zone after myopic PRK (Figure 1). Figure 2 shows the ocular wavefront map of the right eye. The patient normally wears a hard contact lens in the right eye but still has problems with quality of vision. How would you treat this case?
Journal Francais D Ophtalmologie | 2005
Georges Baïkoff; Matach G; Fontaine A; Caroline Ferraz; Spera C
Introduction La chirurgie de la presbytie est consideree comme la nouvelle frontiere en chirurgie refractive. Differentes solutions sont proposees : myopisation d’un œil, mise en place de cristallin « accommodatif », chirurgie sclerale dont l’incidence est encore mal connue et enfin implants phakes multifocaux. Nous avons entrepris une etude prospective sous le couvert d’une loi Huriet pour connaitre l’efficacite et definir les conditions d’utilisation d’un implant phake multifocal de chambre anterieure. Materiel et methode Cinquante-cinq yeux de 33 patients ont beneficie d’un implant multifocal pliable de chambre anterieure. Vingt et une femmes et 12 hommes ont ete operes. La refraction initiale etait comprise entre - 5D et + 5D. L’addition unique proposee par l’implant etait de + 2,50 D. Un tres bon resultat peut etre considere comme une recuperation sans correction de 6/10 e , ou mieux de loin et Parinaud 3, ou mieux de pres egalement sans correction. Resultats Le suivi moyen est de 42,6 ± 18 semaines. La refraction postoperatoire moyenne est de - 0,12 D ± 0,51. L’acuite visuelle moyenne non corrigee postoperatoire est de 0,78 ± 0,20. L’acuite visuelle postoperatoire non corrigee est Parinaud 2,3 ± 0,6. Quatre-vingt-quatre pour cent des yeux operes ont recupere 0,6 sans correction ou mieux et Parinaud 3 ou mieux sans correction. Quatre yeux ont ete explantes pour des raisons diverses essentiellement optiques ; aucune complication anatomique severe n’a ete observee. Conclusions La mise en place d’un implant phake de chambre anterieure multifocal pour corriger la presbytie est une technique efficace dont la predictibilite est bonne. Elle presente le grand avantage de la reversibilite en cas d’intolerance, de phenomenes optiques parasites ou de complications indesirables. Compte tenu du caractere particulier de cette intervention, il est imperatif de respecter des criteres d’inclusions tres stricts : profondeur de chambre anterieure superieure ou egale a 3,1 mm, angle ouvert, comptage endothelial superieur ou egal a 2 000 cellules/mm 2 , absence de cataracte debutante ou d’alteration maculaire meme minime.
Journal of Cataract and Refractive Surgery | 2004
Georges Baïkoff; Eric Lutun; Caroline Ferraz; Jay Wei