Annick Fagnant

The use of mathematical symbolism in problem solving: An empirical study carried out in grade one in the French community of Belgium

This article relates to an empirical study based on the use of mathematical symbolism in problem solving. Twenty-five pupils were interviewed individually at the end of grade one; each of them was asked to solve and symbolize 14 different problems. In their classical curriculum, these pupils have received a traditional education based on a “top-down” approach (an approach that is still applied within the French Community of Belgium): conventional symbols are presented to the pupils immediately with an explanation of what they represent and how they should be used. Teaching then focuses on calculation techniques (considered as a pre-requisite for solving problems). The results presented here show the abilities (and difficulties) demonstrated by the children in making connections between the conventional symbolism taught in class and the informal approaches they develop when faced with the problems that are put to them. The limits of the “top-down” approach are then discussed as opposed to the more innovative “bottom-up” type approaches, such as those developed by supporters of Realistic Mathematics Educations in particular.RésuméCet article relate une étude empirique centrée sur l’utilisation du symbolisme mathématique en résolution de problèmes. Vingt-cinq élèves ont été interviewés individuellement en fin de première année primaire; ils ont chacun été amenés à résoudre et à symboliser 14 problèmes différents. Dans leur curriculum classique, ces élèves ont reçu un enseignement traditionnel basé sur une approche de type “top-down” (approache encore couramment développée en Communauté française de Belgique): les symboles conventionnels sont proposés d’emblée aux élèves à qui on explique ce qu’ils représentent et comment ils doivent les utiliser. L’enseignement se focalise alors sur les techniques de calculs (considérées comme un pré requis à la résolution de problèmes). Les résultats présentés ici montrent les capacités (et difficultés) démontrés par les élèves pour créer des connexions entre le symbolisme conventionnel enseigné en classe et les démarches informelles qu’ils développent face aux problèmes qui leur sont proposés. Les limites de l’approche “top-down” sont alors discutées en opposition avec des approches plus novatrices de type “bottom-up”, telles que celles développées par les tenants de la Realistic Mathematics Education notamment.