Mathieu Plane
Sciences Po
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Featured researches published by Mathieu Plane.
Revue De L'ofce | 2015
Mathieu Plane; Bruno Ducoudré; Pierre Madec; Hervé Péléraux; Raul Sampognaro
Apres une croissance decevante en 2014 (+0,2 %), l’economie francaise s’engage dans une reprise lente, sa capacite de rebond a court terme etant entravee par un tissu productif degrade par plusieurs annees de desinvestissement. L’inertie des anticipations, les surcapacites existantes, la crise immobiliere, le ralentissement chinois et la consolidation budgetaire, bien que moins aigue que par le passe, limitent la reprise en 2015. Sur l’ensemble de l’annee, la France enregistrerait une hausse du PIB de 1,1 %, le taux de chomage se stabiliserait a 10 % et le deficit public continuerait sa lente decrue, atteignant 3,7 % du PIB. Avec une croissance de 1,8 %, 2016 serait l’annee de la reprise, marquee par une hausse du taux d’investissement des entreprises, stimule par l’amelioration du taux de marge, le tres bas niveau du cout du capital et le redressement des perspectives d’activite. Apres quatre annees de contraction, l’investissement en logement repartirait, sous l’effet de l’amelioration des perspectives de mises en chantier. Sous l’effet de la depreciation de l’euro et des politiques de competitivite adoptees par le gouvernement, le commerce exterieur contribuerait positivement a la croissance (0,2 point de PIB en 2016, comme en 2015). Le rythme de croissance trimestriel du PIB, compris entre 0,5 et 0,6 %, declencherait la fermeture progressive de l’ecart de production et la lente baisse du taux de chomage qui finirait l’annee a 9,8 %. Le deficit public se reduirait de 0,5 point de PIB, sous l’effet des economies realisees et de la remontee des recettes fiscales generees par la reprise de l’activite.
Revue De L'ofce | 2012
Guillaume Allègre; Mathieu Plane
Une fois n’est pas coutume, la fiscalite est au centre de la campagne electorale et du debat public. La crise economique et l’objectif de reduction des deficits, partage par les principaux candidats a l’election presidentielle, bousculent les discours electoraux traditionnels. Pour le candidat socialiste, la reforme de l’impot est aujourd’hui le principal instrument pour atteindre l’equilibre budgetaire et la justice fiscale et sociale. Contrairement a ses predecesseurs, il met moins l’accent sur les hausses de salaires (notamment via la hausse du Smic) et le partage de la valeur ajoutee comme instrument de redistribution des richesses. La crise economique a egalement bouscule le programme de la droite, qui traditionnellement pronait la baisse des impots (notamment de l’impot sur le revenu) et des prelevements obligatoires (PO). Pour reduire le deficit public, le gouvernement a entame, depuis la fin 2010, une politique de forte rigueur budgetaire qui devrait se poursuivre audela de 2012, principalement par l’accroissement de la pression fiscale, entrainant une hausse historique des taux de PO (voir article de Mathieu Plane sur le cadrage budgetaire). Par ailleurs, l’annonce et le vote d’une « quasi-TVA sociale » (voir l’article d’Eric Heyer, Mathieu Plane et Xavier Timbeau), juste avant l’election presidentielle, va a contre-courant des habitudes electorales. Sur la periode 2007-2012, rarement un gouvernement aura ete aussi actif en matiere de fiscalite : une premiere partie de mandat marquee par les baisses de prelevements – defiscalisation des heures supplementaires, creation du « bouclier fiscal », deductibilite des interets d’emprunt, reforme de l’ISF et des droits de succession, reforme de la taxe professionnelle, baisse de la TVA dans la restauration –, une seconde partie axee sur la hausse de la pression fiscale pour redresser les comptes publics – reduction des niches fiscales et sociales, hausse des prelevements sur le capital, augmentation du taux de TVA reduit, et enfin, vote d’une « quasi-TVA sociale » visant a redonner de la competitivite a l’industrie
Revue De L'ofce | 2004
Mathieu Plane
Le secteur des telecommunications a connu un developpement rapide qui s’est accelere a partir de la deuxieme moitie des annees 1990, avec l’apparition du GSM et de l’Internet. Mais la croissance reelle du secteur s’est rapidement transformee en une gigantesque bulle financiere qui a ete a l’origine de l’une des pires crises sectorielles qu’aient connu les economies modernes. Dans cet article, nous essayons d’identifier les facteurs qui ont conduit a une telle valorisation financiere des entreprises de telecommunications ainsi que ceux qui ont conduit au retournement des marches financiers. Enfin, a la veille de la mise en place de l’UMTS, certains elements nous amenent a penser qu’une nouvelle bulle pourrait se former dans les annees a venir. En annexes, nous simulons la rentabilite financiere de l’UMTS et evaluons l’impact macroeconomique de ce projet sur les composantes de la croissance francaise.
Revue De L'ofce | 2011
Jérôme Creel; Eric Heyer; Mathieu Plane
Revue De L'ofce | 2011
Jérôme Creel; Eric Heyer; Mathieu Plane
Sciences Po publications | 2001
Mathieu Plane; Jörg Döpke; Odile Chagny; Rainer Schmidt
Revue De L'ofce | 2009
Mathieu Plane; Georges Pujals
Revue De L'ofce | 2002
Valérie Chauvin; Gaël Dupont; Eric Heyer; Mathieu Plane; Xavier Timbeau
Revue De L'ofce | 2012
Mathieu Plane
Revue De L'ofce | 2001
Valérie Chauvin; Mathieu Plane