Xavier Timbeau
Sciences Po
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Publication
Featured researches published by Xavier Timbeau.
Chapters | 2012
Xavier Timbeau
Global crises are very rare events. After the Great Depression and the Great Stagflation, new macroeconomic paradigms associated with a new policy regime emerged. This book addresses how some macroeconomic ideas have failed, and examines which theories researchers should preserve and develop. It questions how the field of economics – still reeling from the global financial crisis initiated in the summer of 2007 – will respond.
Revue De L'ofce | 2015
Céline Antonin; Raul Sampognaro; Xavier Timbeau; Sébastien Villemot
Depuis l’election de Syriza fin janvier 2015, la crise grecque est de nouveau sous les feux de l’actualite. La volonte des dirigeants de Syriza de rompre avec le programme d’austerite impose par la troika a donne lieu a une negociation âpre, qui a debouche sur un premier accord avec l’Eurogroupe, le 20 fevrier 2015. Cet accord, conditionne a des reformes qui ne sont pas encore negociees, n’a pour l’instant pas permis a la Grece de recevoir la tranche de 7,2 milliards d’euros promise, alors meme que les echeances de remboursement de dette publique se succedent, rendant a chaque fois le risque de defaut plus important. Sur l’ensemble de l’annee 2015, le gouvernement grec doit faire face a 15 milliards d’euros d’echeances de moyen et long terme, hors charges d’interets, sans compter ses depenses courantes, alors meme que les recettes fiscales se reduisent sous l’effet de l’incertitude, de la panique bancaire (bank run) et de la fuite de capitaux.Etant donnee la forte incertitude qui regne, il est tres difficile de prevoir ce qui va se passer dans quelques semaines. Cette etude se fixe un objectif different. Il s’agit ainsi d’analyser la situation conjoncturelle, budgetaire et bancaire de la Grece debut 2015. Apres avoir procede a cette analyse, nous nous interessons, d’un point de vue prospectif, aux consequences potentielles d’une sortie de la Grece de la zone euro. Enfin, nous nous attachons a decrire plusieurs scenarios macroeconomiques possibles, a long terme (horizon 2050) si la Grece reste dans la zone euro, afin d’eclairer les enjeux d’une negociation ouverte sur la trajectoire budgetaire et la question de la dette. De cette comparaison, nous tirons la conclusion que le scenario le plus raisonnable est celui d’une restructuration avec reduction significative de la valeur presente de la dette publique, car lui seul permet de diminuer sensiblement la probabilite de sortie de l’euro, ce qui est non seulement dans l’interet de la Grece mais aussi de la zone euro dans son ensemble. En outre, ce scenario diminuerait l’ampleur de la devaluation interieure necessaire pour stabiliser la position exterieure grecque. Si l’Eurogroupe refusait le principe d’une restructuration de la dette grecque, un nouveau programme d’aide devrait etre accorde, et ceci dans des delais brefs afin d’interrompre la crise de confiance en cours. Ce plan devrait mobiliser autour de 95 milliards d’euros et son succes resterait tributaire des surplus budgetaires primaires consequents que la Grece devra produire au cours des prochaines decennies, alors meme que la resorption des desequilibres externes ne serait pas assuree.
Revue De L'ofce | 2014
Xavier Timbeau
La reprise en zone euro ne se produit pas. La croissance mondiale reste egalement a la peine, sous le coup de la faiblesse de la zone euro et en l’absence de moteur vigoureux. L’annee 2015 serait marquee par une legere acceleration, mais la encore a un rythme de croissance trop faible dans la plupart des pays de la zone euro pour induire une baisse significative du chomage. Pourtant, a la suite des interventions de la Banque centrale, de la mise en place d’un mecanisme europeen de resolution des crises bancaires, de la moderation dans la consolidation budgetaire ou meme de la baisse de l’euro par rapport au dollar intervenue au cours de l’annee 2014, une sortie de crise des dettes souveraines en zone euro etait esperee. La dynamique de l’impact des plans de consolidation budgetaire peut expliquer en partie que ceux-ci jouent encore negativement. Mais le role joue par les taux d’interets reels anticipes par les agents prives (entreprises et menages) indique que la dynamique de deflation est centrale. La resolution de la crise des dettes souveraines n’a pas produit la baisse attendue des taux pratiques aux agents prives. Le ralentissement de l’inflation a conduit a une hausse des taux reels (en Espagne et en Italie principalement). Un passage, meme temporaire, par la deflation accentuera le poids de la dette publique et appellera de nouvelles consolidations budgetaires. Un « desancrage » des anticipations refermerait surement le piege de la deflation. Les ajustements en cours sur les salaires et couts unitaires sont un facteur supplementaire contribuant a cette spirale deflationniste. Les pays en crise cherchent dans la competitivite un substitut a une demande interieure atone. Mais les gains des uns reduisent ceux attendus par les autres et maintiennent la pression a la baisse sur les salaires nominaux ou obligent aux devaluations fiscales. L’ajustement interne de la zone euro passera par les couts relatifs, mais la sortie de crise suppose une politique monetaire vigoureuse, une fragmentation reduite du financement de la zone euro mais aussi un stimulus de la demande que la baisse de l’euro ne suffira pas a produire.
Revue De L'ofce | 2008
Jean-Paul Fitoussi; Jacky Fayolle; Christian Parisot; Eric Heyer; Paola Monperrus-Veroni; Xavier Timbeau
Revue de l’OFCE 93 L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l’humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l’interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’intérêt n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l’avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d’un cadre général d’interprétation, c’est-à-dire d’une théorie qui met en relation les informations que l’on privilégie et les variables que l’on cherche à prévoir.
Revue De L'ofce | 2008
Hélène Baudchon; Éric Vergnaud; Jean-Paul Fitoussi; Eric Heyer; Xavier Timbeau
Les previsions occupent une place particuliere dans le debat public en economie. Elles sont generalement considerees comme des predictions, qualifiees frequemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dependaient de l’humeur des equipes qui les realisent. Certes, en un sens, la prevision est un art tant elle depend des signes precurseurs que nous livre le present, de l’interpretation des evolutions en cours, de la capacite des economistes de selectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’interet n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste a deduire des informations dont on dispose sur le present une vision de l’avenir. Elle ne peut etre formulee en dehors d’un cadre general d’interpretation, c’est-a-dire d’une theorie qui met en relation les informations que l’on privilegie et les variables que l’on cherche a prevoir (...).
Sciences Po publications | 2000
Olivier Brossard; Valérie Chauvin; Gaël Dupont; Eric Heyer; Xavier Timbeau; Françoise Charpin; Hervé Péléraux
Au debut du printemps 2000, les perspectives de croissance sont tres favorables dans la quasi-totalite des zones de l’economie mondiale. Apres une croissance de 2,5 % en 1998 et de 3,2 % en 1999, la croissance mondiale pourrait etre de 4,2 % en 2000 et de 3,9 % en 2001 (tableau 2). Cette vigueur resulte de la conjonction de la poursuite d’une forte expansion aux Etats-Unis, d’une nette reprise dans la zone euro, de la rapide sortie de recession au Royaume-Uni, du dynamisme retrouve des nouveaux pays industrialises d’Asie (NPIA) et des economies en transition, enfin du rebond en Russie et en Amerique latine. A l’echelle mondiale demeurent quelques exceptions, la plus notable etant celle du Japon ou la relance publique n’a pas encore ete relayee par un net dynamisme de la demande privee (...).
Revue De L'ofce | 2002
Eric Heyer; Xavier Timbeau
Revue De L'ofce | 2002
Valérie Chauvin; Gaël Dupont; Eric Heyer; Mathieu Plane; Xavier Timbeau
Revue De L'ofce | 2002
Xavier Timbeau
Revue De L'ofce | 2013
Xavier Timbeau